Résultats de recherche pour “M&” 541 à 570 (1676)
Offrez vos châteaux / aux réfugiés qui zonent / dans les gares de Bruxelles / méditez un bon coup / sur les conséquences des actes / de Godefroi de Bouillon et en général / sur le sens de l’histoire…
Il se souvint de ses jeux d'enfant : «S'il s'envole vers le soleil, je m'en vais ; s'il s'envole vers le village, je m'en retourne.» Là-haut, indifférent à cette énorme…
L'auteur du Journal amoureux nous parle avec une liberté insolente de la «divine comédie du bonheur de vivre». De la célébration des trois Fêtes majeures : le vin,…
«Le Temps qui passe a posé sur mes lèvres un léger baiser, et le voilà qui se met à rire : à moins que ce ne soit moi, Dominique, en train de rire à travers ce misérable suppôt…
Je ne voulais pas aller à l’école, quitter Furnes pour l’internat et apprendre le français. Mon père, ma grand-mère, mon grand-père n’arrêtaient pourtant pas de m’encourager.…
La fêlure était bien visible. Elle dépassait les cinq centimètres en longueur et entraînait l'évier dans un léger ballottement. R* n'avait pas les moyens pécuniaires…
Prônant le retour à sa terre, [ce roman] tient de l'épopée moderne et donne un sens raisonné à l'écologie, rapport entre les hommes et leur milieu. Portant le nom de l'équivalent…
"J'ai pus de corps, c'est les os qui me tiennent debout, et mon grand os, ma trique. Je veux pus qu'on m'appelle Marceline, ni autrement. Je veux pus qu'on m'appelle." Ce roman intense…
«[…] une écriture elliptique, rapide, sans graisse, d’un agrément immédiat. Mais ce vrai-faux polar porte aussi en lui une méditation sur l’illusion, la culpabilité,…
Le célèbre Fabian Favre, coqueluche des galeristes et des critiques gît sur un lit d’hôpital après un accident de voiture… Mal en point, mais surtout aveugle.…
Le bonheur de l'imposture: roman
"La mort de ma mère ne me délivrait pas d'elle. Pour sortir du labyrinthe où elle m'avait enfermé, que me fallait-il... un autre regard ? un confesseur…
– Oui ? Allô ? Le silence. – Allô ? Qui est à l’appareil ? – C’est moi, c’est Maman. – Maman ? Mais qu’est-ce que… – Tu ne m’appelles…
Depuis longtemps je prévoyais un voyage vers la Scandinavie. L’heure n’étant pas aux déplacements, j’ai dû réfréner mon élan vers le Nord, mettre cette destination…
Västeras : journal d'une désémancipation, dark passage, 2006
À la fois portrait et récit, ce livre est tout d’abord le journal poétique…
Le journal d'Antigone : 1989 - 1997
"De 1989 à 1997, le personnage d’Antigone n’a cessé de m’habiter et d’orienter mes pensées et mon travail. Ce n’est cependant qu’au…
Petites histoires à veiller couché
Je pris chacun des visages dans mes mains, caressai les cheveux, les joues que j'avais polies. Mes doigts me parlaient, les yeux…
Un beau jour, je suis partie sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Je ne savais pas encore que ce chemin serait un temps et un lieu de guérison, emplis d’épreuves et de cadeaux.…
Des lueurs du fleuve à la lumière de la peinture. Émile Verhaeren et les siens
On n’imagine pas Verhaeren sans l’Escaut, qui a marqué sa sensibilité,…
Le livre de Mahomet : la genèse de l'islam
« Que vais-je faire sans toi ? pleurait-il. Tu m’as donné un métier et permis des voyages, tu m’as…
Débarqué du futur où il aime aventurer son écriture à la fois imagée, directe et stylée, Alain Dartevelle promène sa plume dans un nouveau recueil…
La passion ! N’est-elle pas notre moteur, notre raison de vivre ? Je m’appelle Bastien Voyles, je suis pianiste. D’aussi loin que je me souvienne, je me lève…
Le Cimetière marin de Paul Valéry
...songe à son système de pensée, et l'image de M. Teste surgit aussitôt : abstraction vivante (ou, du…
Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute
Daniel CHARNEUX , Claude DURAY , Léon FOURMANOIT , Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute , M.E.O., 2021, 232 p., 18 € / ePub : 11.99 € , ISBN : 978-2-8070-0280-7La littérature prolétarienne belge a peut-être été moins scrutée que celle des écrivains régionalistes. La question de la collaboration culturelle durant la Seconde guerre mondiale n’a que rarement fait l’objet d’une vulgarisation ; des études, des mémoires, des ouvrages universitaires lui ont été consacrée : les auteurs du présent volume en mentionnent quelques-uns. L’épuration des écrivains ayant collaboré avec l’occupant n’a pas donné lieu à un débat public retentissant et à des condamnations fracassantes comme ce fut le cas en France. Un certain nombre d’écrivains aujourd’hui connus passèrent entre les mailles d’un filet institutionnel et judiciaire somme toute assez complaisant. Certains s’exilèrent. D’autres furent condamnés à mort ou à des peines de prison. Ce fut le cas de Pierre Hubermont , militant socialiste de la première heure, journaliste au quotidien Le peuple . Durant la guerre, il occupera le poste de secrétaire général de la Commission culturelle wallonne puis celui de directeur du journal La Légia. Il y publiera des articles antisémites, vantant l’Ordre Nouveau, fustigeant les francs-maçons, l’Angleterre et l’URSS. Hubermont, fils de mineurs borains, écrivain prolétarien prometteur, pour des raisons personnelles, psychologiques et professionnelles, renie ainsi à la fin des années 1930 un combat mené au nom du socialisme pour embrasser, à la suite d’Henri De Man, président du P.O.B., le national-socialisme. Écrit par trois auteurs qui ne peuvent être suspectés de sympathie pour les idées nazies, dont les parents furent victimes de l’Ordre nouveau ou membres de la Résistance, cet ouvrage fourmille d’informations historiques, économiques, politiques, sociales, littéraires, culturelles et se penche attentivement, non seulement sur l’histoire de la Wallonie mais aussi sur l’histoire du Borinage, région natale d’Hubermont et d’écrivains prolétariens comme Emile Cavenaille, Louis Piérard, Achille Delattre… ou Constant Malva, membre du groupe surréaliste hainuyer, qui versa dans la collaboration intellectuelle avec l’ennemi sans que sa renommée littéraire subisse une occultation aussi définitive que celle qui frappera l’auteur de Treize hommes dans la mine .Construit de manière chronologique, épousant au plus près la biographie d’Hubermont, proposant des extraits de textes et d’œuvres jamais encore publiés, recourant entre autres sources au fonds Pierre Hubermont des Archives et Musée de la Littérature, ce livre passionnant et homogène repose sur la rigueur des analyses littéraires de Daniel Charneux , qui démontre que, de son premier livre, Synthèse poétique d’un rêve (1923), en passant par La terre assassinée (1928), Les cordonniers (1929), Treize hommes dans la mine (1930), Hardi ! Montarchain (1932), Marie des Pauvres (1934), L’arbre creux (1938), J’étais à Katyn, témoignage oculaire (1943), Germain Peron, chômeur – roman annonciateur d’un basculement idéologique, où Hubermont fait un bilan autocritique des rapports insatisfaisants entre les intellectuels de gauche et la classe ouvrière – jusqu’à ses deux derniers récits, inclassables et jamais publiés, La fée des eaux (Broadway’s Bacterian Ballet) (1945-1947) et Incarcère-t-on Oneiros (1948-1949), Hubermont, inspiré par son expérience personnelle et son terroir, puis par son militantisme journalistique, ne dévie pas d’une trajectoire thématique qui n’empêche pas la mise en œuvre d’une palette stylistique allant du poétique à la satire, du roman social au roman d’amour et de la littérature de combat au merveilleux dystopique.Il repose aussi sur les connaissances historiques de Léon Fourmanoit et de Claude Duray : d’un point de vue géographique et culturel, social et politique, l’histoire de la Wallonie est abordée finement dans ses rapports avec la politique, le Capital, les idéologies. Elle donne une lecture évolutive de la structure de l’État belge. Sur ce terrain, Hubermont a parfois livré des réflexions prophétiques : liens entre intelligentsia et monde du travail, fédéralisation, rapports entre une Wallonie privée de sa dimension verticale et de ses liens naturels avec le Nord de la France face à une nation flamande qui revendiquait déjà son autonomie au début du 19e siècle, nécessité d’une construction européenne pour contrer les sous-particularismes nationaux et régionaux et domination progressive d’un socialisme qui, dès l’affaire de la Banque du Travail dans les années 1930, est déchiré entre idéaux révolutionnaires et gestion des affaires. Fruit de son époque convulsive, l’œuvre de cet écrivain prolétarien controversé nous montre que la littérature est un microscope très utile pour comprendre les enjeux de notre Histoire. Éric Brogniet Né dans le Borinage en 1903, Joseph Jumeau est connu comme écrivain sous le nom de Pierre Hubermont. Rédacteur au journal socialiste L’Avenir du Borinage puis au Peuple, il participe à plusieurs revues littéraires progressistes. Très à gauche dans le P.O.B., mais anticommuniste, il opte pourtant, en 1940, pour l’« Ordre Nouveau » dans la mouvance d’Henri De Man. Il collabore avec l’occupant, d’abord comme journaliste, avant d’animer la Communauté Culturelle Wallonne. Arrêté en 1944, il est déféré devant le conseil de guerre. Son avocat plaide l’irresponsabilité, insistant sur les antécédents familiaux et sur le contraste entre ses articles avant et pendant le conflit. Il va ainsi sauver sa tête. On lui doit plusieurs romans dont, en 1930, Treize hommes dans la mine. En 1935, il signe un texte dans un ouvrage collectif sur la Nuit des Longs Couteaux, où il dénonce les atrocités, les massacres, les camps de concentration du régime avec lequel il collaborera pourtant quelques années plus tard. Un personnage complexe dont trois auteurs cherchent à cerner les multiples…
Tatiana de Perlinghi , par ailleurs réalisatrice de documentaires, a eu la très bonne idée pour son premier roman de l’ouvrir, en épigramme, par le poème de Constantin…
Est-ce je ne serais pas enceinte ? Drôle de phrase, drôle de femme. Muet, j’observe son visage anguleux. Ève est une pierre laissée à l’état…
Dans son recueil de nouvelles intitulé Le cœur en Lesse , Aurélien Dony nous promène dans Dinant et ses environs. « Fille de la Meuse », Dinant emporte dans ses flots les…
Depuis la parution de son premier recueil de nouvelles, Le pavillon des douanes (2006), Jean Jauniaux trace souvent son chemin dans le sable de la côte belge, avec une prédilection…
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