Prônant le retour à sa terre, [ce roman] tient de l’épopée moderne et donne un sens raisonné à l’écologie, rapport entre les hommes et leur milieu. Portant le nom de l’équivalent dans les confins alpins du Mistral, cet ouvrage a été unanimement acclamé. Max Jacob s’exclame ainsi à sa sortie : « Ce beau roman m’a étonné par la hardiesse de son initiative : prendre pour sujet la montagne et la plaine est d’une magnifique audace. […] Vous sentez la nature et vous la faites sentir et l’harmonie (ou plutôt la désharmonie) des gens heureux ou malheureux avec la terre. […] Votre livre m’a donné l’impression très rare de la grandeur. La Lombarde rappelle la Joie de vivre de Zola : l’un est la lutte de la falaise contre la mer, le vôtre est la lutte de l’homme contre la terre. »