Comme un veilleur...


RÉSUMÉ

Le célèbre Fabian Favre, coqueluche des galeristes et des critiques gît sur un lit d’hôpital après un accident de voiture… Mal en point, mais surtout aveugle. Le comble pour un peintre ! Un cassettophone, déposé par une main amie (aimante?) sur son lit de douleur, le sauvera du désespoir et lui permettra de renouer les liens de la communication, mais surtout de faire le point sur une vie toute d’apparences. Huit cassettes, et quelques mois plus tard, Fabian Favre – qui a retrouvé une vision floue après une opération réussie – peut enfin envisager son existence sous un autre jour, plus serein. Une écriture simple et heurtée, comme la vie, où la douleur et le mal-être affleurent avec une pudeur à la violence feutrée.



DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)
Les premières lignes 1re cassette face A. 1re séquence. Tu savais donc que je t’attendais, que je reconnaîtrais tes pas dans le couloir; tes pas, différents des autres! La porte de la chambre s’est ouverte. Un souffle m’a frôlé. Tu t’es penchée. Toi… Ton parfum. Le même, après un an. Celui qui imprégnait l’écharpe que tu m’as laissée à la fin de notre dernière promenade. J’ai souri. Les muscles ont frémi sous ma peau recousue. Cela tirait. Cela brûlait. Mais c’était bon, ce feu, en ce jour de Noël; une joie folle, inespérée! J’ai souri, pour la première fois depuis que je suis sorti du coma.


PRIX
  •   Prix Gauchez-Philippot, 1998

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