« J’ai pus de corps, c’est les os qui me tiennent debout, et mon grand os, ma trique. Je veux pus qu’on m’appelle Marceline, ni autrement. Je veux pus qu’on m’appelle. » Ce roman intense de Béatrix Beck s’ouvre par l’évocation d’une vieille dame indigne. Elle vit seule à la campagne, avec ses os qui grincent et la compagnie du bois mort, marchant vers l’avenir tout tracé à raison d’un litre de rouge par jour, jusqu’au moment où elle rencontre dans la forêt un certain Yann Rosengold… L’étudiant s’occupe d’elle, malgré ses plaisanteries acides et son esprit revêche. Puis, c’est naturel, elle meurt. Nous suivons alors la vie amoureuse de Yann, une élève séduite, un mariage, une progéniture turbulente, des jeux d’enfants et la mort de sa femme… Béatrix Beck nous donne ici un roman émouvant et tragique.
Autrice de Plus loin mais où
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…
Le concerto pour la main gauche
Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, Gabriel et Tony se…
Un texte posthume comme un ultime inventaire évoquant notamment la mort imminente et l'amour…