La Vénus de la vallée mosane

RÉSUMÉ

Enquête génético-paléolithique en même temps que roman philosophique, La Vénus de la vallée mosane interroge les origines et le développement d’une humanité bien plus homogène que d’aucuns le prétendent.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Papleux

Auteur de La Vénus de la vallée mosane

Olivier Papleux est agrégé en mathématiques, passionné de lettres et de beaux mots. Pour lui, la création est un intense moyen de revisiter sa conscience, d’exprimer sa rage, de partager ses espoirs et, parfois, de réécrire quelques histoires de vie. Auteur de nombreuses nouvelles, le Brabançon d’origine hainuyère publie des romans depuis 1996 et participe à l’élaboration d'ouvrages collectifs sur le Scrabble. Corédacteur du dictionnaire officiel du Scrabble depuis 1998, il est spécialiste du français de Belgique et des définitions du dictionnaire. En 2012 et 2021, il remporte l'édition Classique des championnats de Belgique de Scrabble francophone. En mai 2016, il a l'honneur d’être élu en qualité de Membre sociétaire de l’Association des écrivains belges de langue française (AEB).
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Olivier PAPLEUX, La Vénus de la vallée mosane, M.E.O., 2023, 208 p., 19 €, ISBN : 978-2-80700-383-5Un ouvrier couvreur, André Lelièvre, file le parfait amour :Eve est nue (…) je frétille comme aux premiers jours ! (…) Mon émotivité beaucoup plus intense, profonde et durable que la normale explique probablement pourquoi je désire à ce point ma femme. Comme Emmanuel, leur enfant (onze ans), est éveillé et complice, l’épouse enceinte, les premières pages donnent l’impression de précipiter vers un feel-good book. Mais quelques singularités, d’emblée, embuent le miroir. Déjà, le narrateur détonne parmi ses collègues :Ces derniers jours, l’analyse des sociétés matriarcales encore préservées…


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Le sac à dos qu’on porte en voyage, ou celui que nous portons depuis notre enfance, devient de plus en plus lourd avec les jours qui passent, les blessures, les combats, les amours déchirées et les désillusions. À moins qu’au contraire, il ne devienne de plus en plus léger avec la sagesse qui grandit et nous fait mûrir ? La réponse est dans le voyage : la sagesse n’est pas dans le sac, mais au fond de nos yeux qui le regardent. Par la fenêtre du Transsibérien, sur les chemins escarpés des montagnes andines, dans le dernier McDonald’s planté sur le cercle polaire, au milieu du bush australien ou dans les bras d’une femme en Wallonie, il y a une vie à prendre, un œur à dessiner. Le métier de comédien des rues a entraîné durant quinze ans Timotéo Sergoï autour du monde. En voici une photo, un croquis, quelques phrases. Puissiez-vous y retrouver le visage de quelqu’un que vous connaissez ou que vous avez perdu là. Pendant dix ans j’ai voyagé, traversé quarante pays, écrit des centaines de feuillets. Des textes courts retraçant au jour le jour mon parcours. C’était au début des années 2000. Je tenais un « blog ». Cela ne s’appelait pas encore comme ça. En route, rien n’était alors techno-simple comme aujourd’hui. C’était un carnet de voyage, un journal de bord en lignes par milliers. Je me suis parfois demandé que faire de tous ces textes intimes et exotiques. Faudrait-il les retravailler pour publier ? Sur la passerelle, un clochard sans prénom me parle de ma barbe. Timotéo Sergoï m’apporte enfin la réponse, dix années ont encore passé, nos mentons en fouillis et c’est non ; sans doute ni regret. Un non de soulagement. J’ai trouvé mon maître. En matière d’impressions de voyage, de géopoésie, de sentiments lointains embagagés, d’aventures à pied, de pensées kilométriques, il est tellement plus fin et fluide car moins littéraire. Je reconnais entre ses lignes l’accueil de la T/terre, sa profonde, phénoménale, infinie bonté ; son inconditionnelle, indifférente générosité, ingéniosité. C’est le quartier-tapin. Putain de beau métier ! Me voici dans la Suisse sale, vivante et éruptive, rue de Berne, rue des Pâquis, rue des bordels et des métèques, quartier de nuit et d’impatience, dernier quartier avant l’aurore (…) Lire aussi : un extrait de  Traverser le monde avec un sac de plumes Le sous-titre du livre, Voyager comme pour jouer , dit le degré d’aisance et d’ingénuïté avec lesquels l’auteur et polyartiste se déplace partout au monde. Et l’amour y est toujours, comme du soleil qu’il suivrait toute l’année, de pays en pays, d’un solstice à l’autre, sautant l’équateur à l’envi, s’assurant ainsi un éternel été. Et couché sur le dos de la planète, Timotéo Sergoï respire pleinement les étoiles, ferme les yeux ; où fusionnent l’étincelle de l’entière galaxie et celle de la vie via Argentine… Australie… Brésil… Finlande… Laponie… La Réunion… Russie… C’est carnaval de l’aube. J’aurai marché quatre heures. Je m’en vais déjeuner. Récemment, l’hebdomadaire Le Vif reprenait ces propos élogieux de Pascal Durand lors d’une interview consacrée à l’histoire de l’édition en Belgique : «  Certaines maisons actuelles créent des catalogues remarquables. Je pense par exemple à une petite maison sur les hauteurs d’Esneux, Murmure des soirs  ». Qui publie le présent ouvrage. Remarquable en effet. Plus que cela. Page 51, Liège (Belgique), jour de retour , est un court et brillant dialogue où court l’errance heureuse, libre et interrogative de tout voyageur au long cours : Que sais-tu des départs ? (…) des voyages ? (…) des retours ? Que sais-tu de l’attente ?Je la connais trop bien. Et je sais de sa voix que le souffle des jours fait son érosion lente. Tito Dupret…

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