Petites histoires à veiller couché | Objectif plumes

Petites histoires à veiller couché

RÉSUMÉ

Je pris chacun des visages dans mes mains, caressai les cheveux, les joues que j’avais polies. Mes doigts me parlaient, les yeux m’agitaient le cœur, le souvenir pouvait se construire dans ma tête. Je pouvais mieux imaginer d’où je venais, de qui j’étais la synthèse, de quel amour j’étais né. J’imaginais, à voir le visage et les yeux, quelles avaient été les attentions de mon jeune âge, l’amour qui avait dû accompagner ma naissance, le bonheur du début. Je devinais la douceur que m’avait…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Benoît Piedboeuf

Auteur de Petites histoires à veiller couché

Volontaire, travailleur et enthousiaste, Benoit Piedboeuf est un créatif. Licencié en droit, il exerce en tant que banquier et assureur jusqu'en 2014. Tout au long de sa carrière et de sa vie personnelle, il se dit chanceux d'avoir cheminé avec de merveilleux collaborateurs dans toute une série de domaines publics et privés, économiques ou culturels, sociaux ou politiques. Il est en effet très impliqué dans la vie politique à la Commune de Tintigny (1er Echevin, puis Bourgmestre), à la Province de Luxembourg (Conseiller, Député, Chef de groupe et Président du MR Luxembourg) ainsi qu'à la Chambre des représentants (Député fédéral depuis 2014 et Chef de groupe MR depuis 2019).Il se décrit comme un être optimiste sans être naïf, bon débatteur, meneur d'équipe. Il aime la vie et elle le lui rend bien. « Petites histoires à veiller couché » est son premier recueil. Texte inspiré de : www.benoitpiedboeuf.be

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La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…

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