Je pris chacun des visages dans mes mains, caressai les cheveux, les joues que j’avais polies. Mes doigts me parlaient, les yeux m’agitaient le cœur, le souvenir pouvait se construire dans ma tête. Je pouvais mieux imaginer d’où je venais, de qui j’étais la synthèse, de quel amour j’étais né. J’imaginais, à voir le visage et les yeux, quelles avaient été les attentions de mon jeune âge, l’amour qui avait dû accompagner ma naissance, le bonheur du début. Je devinais la douceur que m’avait…
Réflexions sur trame poétique et sur fond parfois couleur d'Ardenne : littérature,…