Résultats de recherche pour “M&” 391 à 420 (1612)

A magn a l'ours. Gare à l'ours

Dans mon premier livre, Le Chemin de mes racines, Ël këmégn dë mès rachènes , j'ai promené le lecteur à travers le Borinage, petite région…

Chroniques poétiques d’un voyage à Montréal

La beauté d’un voyage réside parfois moins dans le lieu où l’on séjourne que dans la mise en disponibilité…

Près de la goutte d’eau sous une pluie drue

Tel qu’il se révèle à petites touches dans ce nouveau recueil, l’auteur n’est pas un écorché…

Insatiable

Si tu ne m’offres pas de quoi oublier la fin du mondeje m’emmerde très vite Dans un long cri qui tient tant du chant que du rugissement, Gioia Kayaga ouvre sa propre peau pour mettre à nu toutes…

Le monde éclatera demain

L’actualité éditoriale et littéraire de ce printemps fait bien les choses : la pièce de théâtre de Marie-Thérèse Bodart Le monde éclatera…

Le chemin continue : Biographie de Georges Lambrichs

Dans sa biographie du Belge Georges Lambrichs, Arnaud Villanova remet à l’honneur un éditeur…

L’Etat Belge

La première partie du recueil évoque les lieux de la vie quotidienne ; la seconde parle de voyages : Dresde, Hambourg, Moscou, Le Caire, Buenos Aires..." toi qui m'as pris cette nuit sur…

La géométrie dans la terreur

Ce n'était qu'une simple photographie. Banale, jaunie, mal prise d'ailleurs. Mais je ne l'avais jamais enlevée de son cadre agressivement doré…

Le mendiant sans tain

Près du Palais de Justice à Bruxelles, le long du tribunal d’application des peines cognant avec la Place Louise, l’on voit une flopée de cartons fixant le domicile…

Dans un pays pourtant phénoménal

Si nous suivons avec attention, depuis plusieurs années, la production de Pascal Leclercq , c’est sans doute dans l’attente du plaisir…

Tout est loin

Tout est loin  : voilà bien une logistisation, une karellogisterie – un flou entretenu qui a du charme. Car rien n’est plus vrai et rien n’est moins faux quand le sentiment de proximité…

Les émotions

Que dire de l’imprévisible quand on est justement chargé de prédire l’impossible ? Que dire de nos émotions quand celles-ci restent étouffées dans les « et si…?…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

Par des sentiers d’intime profondeur

«  La marche est une parenthèse enchantée pour nombre de nos contemporains.  Dans le monde de la vitesse, du rendement,…

La Constellation du chien

On n’imaginait pas tout de suite l’architecte et poète Pierre Puttemans en mai-maître docile et fervent d’un insupportable chien-chien, régnant sur…

Rien n’est rouge

Habituellement, les recueils de nouvelles sont tissés autour d’un thème qui sert de fil conducteur à l’ensemble. Ici, rien de tout cela. François Salmon part dans toutes…

Le silence de Belle-Ile

Cédric, un assureur qui a choisi son métier sans conviction, revient dans sa Bretagne natale pour accompagner les derniers moments de vie de son grand-père. On…

Apprendre à lire

Antoine, à presque soixante ans, se rapproche de son père, un octogénaire bourru auquel il rend visite dès que son travail le consent. Père et fils évoluent dans…

Est-ce que tu as la clé ?

La perte d’un parent – père ou mère – est bien entendu courante et « logique » : les plus vieux s’en vont les premiers. On salue une dernière…

Âme blanche

La postérité est quelquefois injuste, le présent trop souvent amnésique et le public belge francophone peu conscient de son patrimoine littéraire. Ainsi des écrivains…

Kerozene

Adeline DIEUDONNÉ , Kerozene , Iconoclaste, 2021, 258 p., 20 € / ePub   : 14.99 € , ISBN : 978-2-37880-201-1 Kerozene est le nouveau livre d’ Adeline Dieudonné , cette autrice belge…

On dira que j’ai rêvé : Bousquet, Didier & Co

Maxime BENOÎT-JEANNIN , On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021,…

Déchitectures

J’accuse réceptiondes langues désertesnon pas enfouiesmais bien cocassesfacile à becquetercomme un pivertdans le dos d’un arbredont le troncdans le sens du châlese porte comme un gant …

Le prince de Ligne

Préface de Simon Leys Casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace : «Votre esprit est d'une espèce qui donne de l'élan à celui d'un…

Eugène Ysaye : le dernier romantique ou le sacre du violon

M. Ysaye va jouer du violon en prenant M. Colonne sur ses épaules,…

Il faut que tu me comptes parmi nous

Le vers de Hölderlin, «  pourquoi des poètes en temps de détresse ?  », ne cesse de sauter de siècle en siècle, de convoquer…

Au fond un jardinet étouffé

Chaque fin d’année, depuis onze ans, l’éditeur bruxellois Maelström nous décoche une salve de huit booklegs dans le cadre d’une collection « Bruxelles »…

La cité meurtrie: cahiers d'un réfractaire

On m'excusera de « préfacer » moi-même ce livre. Mais au moment de mettre le point final aux pages de ces cahiers,…

Les histoires étranges de la Biloque

Après Le carrousel des maléfices, après Visages et choses crépusculaires, un troisième tome se devait de rassembler les textes encore inédits…