Hasards objectifs, « coïncidences pétrifiantes », rencontres improbables, signaux qui vous laissent éperdus comme au bord d’un abîme, trament ce roman de fils serrés qui finissent par former une tapisserie fantastique au dessin inoubliable.
Maxime BENOÎT-JEANNIN, On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021, 183 p., 18 €, ISBN : 978-2-875932-76-1L’entrée en matière du livre est confortable. Fluide et classique. Le narrateur, qui est l’auteur du livre – et appelons-le Maxime pour nous faciliter la vie même s’il ne se nomme jamais –, descend vers Marseille en TGV. Sa destination ? Lyon, où un congrès de psychanalystes attend sa compagne Ida. Leur voisine de wagon feuillette de vieux Paris-Match, et voilà que s’affiche soudain une photo d’un homme intimement lié à la vie de Maxime. Petit échange entre les passagers. Ce Christian Didier, un camarade d’enfance, a eu son heure de gloire en 1993, lorsqu’il a abattu René Bousquet, le tristement célèbre…
Ce qui reste retrace, de descriptions en anecdotes, les expériences de vie communes à tous les…
Un hôpital qui s'écroule, un rapport d'expert qui se perd, une disparition inquiétante, des amours qui se nouent…