Rose-Marie François

PRÉSENTATION
Rose-Marie François est poète, philologue polyglotte, romancière, dramaturge, rhapsode. Sa passion pour les langues étrangères lui est venue lors d’une punition maternelle – elle avait six ans – « Écris dix fois : Je ne peux pas parler patois. » (voir La Cendre, Les Chènes, micRomania 2013). « J’ai donc deux langues, et on ne veut m’en laisser qu’une ? J’en apprendrai encore beaucoup d’autres, na ! » Rose-Marie François a enseigné aux universités de Liège (Belgique), de Lund (Suède), de Lettonie (à Riga, honoris causa). Formée au théâtre (e.a. par Monique Dorsel, Yves Bical, Geneviève Page…) elle compose et joue des seule-en-scène.

BIBLIOGRAPHIE


PRIX

DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Dans un ouvrage de format carré pour accueillir l’impression très soignée des œuvres en portraits, paysages, cercles et carrés de Charles Delhaes, Rose-Marie François en enregistre L’écho du regard, sous la forme de poèmes attentifs et sensibles, exposés vison-visu, à savoir un poème par œuvre et double page. Chaque toile du peintre lui a inspiré quelques vers agissant comme le départ et la destination, l’aller et le retour : de multiples va-et-vient, de joyeuses connivences et collaborations nous dit l’introduction du livre et qui font autant de ponts invisibles entre l’image et le texte, entre le texte et l’image, entre les deux auteurs.La peinture de Charles Delhaes gagne beaucoup à être reproduite ici en noirs délicats et blancs profonds sur papier ivoire…


Le Carnet et les Instants

Lauréate de nombreux prix littéraires, Rose-Marie François aborde depuis Girouette sans clocher, son premier recueil de poèmes parus en 1971, la littérature sous différents angles. La poésie et le roman en constituent le socle. Elle accoste aussi aux rivages de la scène avec des textes, qu’elle aime à jouer elle-même. Spécialiste de littérature lettone, elle en a été l’ambassadrice en langue française par de nombreuses traductions et contributions à des anthologies plurilingues.Nous avons tenu à évoquer d’emblée ces différentes facettes de l’œuvre de Rose-Marie François, tant il nous a semblé en deviner les éclats dans le dernier recueil en date qu’elle publie sous l’enseigne de L’arbre à paroles sous le titre-valise de Temps sans faux. Dès l’exergue…


Le Carnet et les Instants

« C’était au temps de la guerre du Viet-Nam, des hippies, du flower power ». Ce temps « Où tous les téléphones, tenus en laisse étaient assignés à résidence » nous dit encore Rose-Marie François entre autres repères chronologiques. Mais aussi « Où les réseaux sociaux se tissaient in situ, de visu et de vive voix ».L’amitié quasi fusionnelle entre Marie-Anne et Marie-Jeanne, deux jeunes femmes de ce temps-là, se voit brutalement mise à mal par la mort de la seconde, noyée dans une eau du Cap Nord après avoir perdu le contrôle de sa voiture, en compagnie d’un auto-stoppeur, lui-même blessé dans l’accident. Comme chaque année depuis le mariage de Marie-Jeanne, les deux amies se séparaient lors de leurs vacances. Pour l’heure, Marie-Anne –professeure…


Le Carnet et les Instants

Qu’est-ce donc que cette « Belle Enceinte » qui fait le titre du dernier opus de l’œuvre foisonnante de Rose-Marie François ? Une ville mythique ? Une somptueuse parturiente ? Un bijou totémique ? Ou la narratrice elle-même d’un livre qu’il serait vain de  résumer sans en détruire la nature, si le sous-titre, lui, en éclaire l’intention : Nos amours de Flandre et de Picardie.  Un sujet qui de l’aveu même de l’autrice l’a hantée pendant trente-trois ans pour comprendre « comment les mémoires entremêlées de mes ancêtres, tant ouest–flandriens que picards hennuyers, passent des entrailles de la terre aux feux nords du Solstice pour arriver jusqu’à nous aujourd’hui ».Au-delà de ces « précisions »,…


Le Carnet et les Instants

Dans ce recueil, Rose-Marie François propose l’exercice d’imagination suivant : écrire 40 poèmes de 17 vers à partir de peintures de Francis Bacon et de Paul Klee. On commence par Bacon et son tableau L’homme au chien. Elle écrit : « Surtout, loin de Magritte, / ne va pas te fondre au tableau. / Tiens le mauve à distance, / à l’horizon de l’oeuvre. / Il nous suffit de fixer la faille, / le peu d’humain / par où entre et sort l’empathie ».

19 autres poèmes se succèdent et les vers ont en commun de parler du corps humain souvent déformé, de l’homme, de visages borgnes, de chair et de brûlure. L’atmosphère est d’une noirceur froide teintée de triste mélancolie. Les mots sont hachés et saccadés, le souffle est court et angoissé. Il est question…


Karoo

Avec Au Soleil la Nuit, les éditions MaelstrÖm promettent « le premier thriller policier de Rose-Marie François ». On est pourtant bien loin du genre à suspense, avec une œuvre plutôt contemplative qui fait la part belle à la poésie et à l'amour du langage.

À l’été 69, Marie-Anne et Marie-Jeanne, deux jeunes enseignantes et amies inséparables, partent chacune en voyage dans des directions opposées. Cap sur le Sud et le Sahara pour la première, tandis que la deuxième décide d’explorer seule l'extrême-nord de la Suède. Marie-Jeanne ne reviendra pas vivante de son voyage. Marie-Anne devra alors, aux côtés de l’inspecteur Pär Hakansson, se mettre en quête de la vérité à travers les écrits de son amie...

L'introduction du roman promet une plongée…