Lif, le narrateur, est un garçon de 13 ans plein d’imagination et de poésie qui vit à Lalalère. Il passe les vacances d’été entre son père, artiste anticonformiste qui, la mort dans l’âme, fabrique des Trucmoches, et sa mère qui les vend par centaines. Son jardin en trompe-l’œil, sa maison délabrée et le champ d’omelettes sont ses terrains de jeu et d’observation, jusqu’à ce qu’une chorégraphe de plus de 119 ans repère sa démarche dansante et l’invite à passer une audition à New York, aussi ébouriffante que prometteuse. Une aventure qui lui permettra de suivre les folles traces artistiques de son père, inventeur des cercueils à faire danser les morts, en forme de S, T, Y, X, voire en spirale ou en Grand Écart.
Un premier roman déjanté, une écriture succulente, une histoire loufoque construite sur une philosophie pas si fantaisiste qu’il y paraît.
Auteur de La fin des trucmoches
Lif est un jeune homme de treize ans qui vit en autarcie avec ses deux parents dans le village portant le nom farfelu de Lalalère. Sa mère est une vendeuse constamment inquiète à l’idée de ne pas avoir de quoi manger et son père est un artiste qui crée des Trucmoches, des objets artisanaux séduisant les touristes de passage. Il n’est toutefois pas satisfait de son travail et décide de se lancer dans un art qu’il estime révolutionnaire : des cercueils en forme de S, T, X ou Y qui feront « danser les morts » dans leur dernière posture. Le ton est donné.Nous découvrons très vite que cette famille sort des sentiers battus : chérissant leur maison délabrée parcourue d’illusions d’optique, les trois héros nous plongent dans un…