Le planisphère Libski


RÉSUMÉ

À 26 ans, après avoir terminé de brillantes études de philosophie, Théodore-James Libski ne sait plus quoi faire de sa vie. Par dépit (ou par obéissance ?), il accepte la proposition de son père, haut fonctionnaire aux Nations-unies : prendre part à une expédition autour du monde à la rencontre des espèces animales migratrices.Il s’embarque donc sur l’Izoard, un bateau à l’équipage haut en couleur : les scientifiques y côtoient des artistes et divers originaux. Ensemble, ils longeront…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Guillaume Sorensen
Auteur de Le planisphère Libski
Auteur belge né à Liège en 1992 d'un père danois et d'une mère française d'origine polonaise. À 18 ans, il commence des études de lettres allemandes et françaises. Il écrit plusieurs critiques artistiques pour la plateforme Karoo et fonde une revue littéraire, Ravage. Éditeur responsable et rédacteur en chef de la revue, il anime des ateliers d'écriture et organise d'autres évènements autour de la publication (conférences, Nuit de la Nouvelle...). En 2016, il intègre le Master de création littéraire du Havre. Il publie dans des revues comme Artichaut, Dézopilant... Diplômé de cette formation en juin 2018, il publie son premier roman, Le planisphère Libski, en août 2019, aux Éditions de l'Olivier.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Karoo

Karoo se penche sur le premier roman de Guillaume Sørensen, un concentré d’humour noir, parfois frappant, mais qui n’est pas exempt de défauts.

Karoo se penche sur le premier roman de Guillaume Sørensen, un concentré d’humour noir, parfois frappant, mais qui n’est pas exempt de défauts.


Avertissement de vigueur : Le planisphère Libski est un premier roman. Il serait injuste de juger un jeune romancier comme une vieille routarde1 de…


Le Carnet et les Instants

Guillaume Sorensen est un jeune auteur de 26 ans travaillant et vivant en Belgique (près d’Arlon), diplômé du Master de création littéraire du Havre, également rédacteur de critiques culturelles, et Le planisphère Libski est son premier roman. On peut se réjouir de ce qu’un jeune auteur se voie ouvrir les portes d’une maison d’édition notoire. Le propos est alléchant : une expédition en bateau autour du monde à la rencontre des espèces animales migratrices avec un équipage haut en couleurs, un héros doté d’une thèse en philosophie, et, nous dit la quatrième de couverture, un « humour irrésistible ». Notons que le roman est sélectionné dans la liste du Prix des lecteurs de la librairie L’esprit large à Guérande (Bretagne),…


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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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