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L’homme qui dépeuplait les collines
L’aventure est grande, dense, jules-vernienne : c’est un roman d’exploration où l’on course le diamant, le coltan, l’uranium,…

Martha Argerich : L’art des passages
Véronique BERGEN , Martha Argerich. L’art des passages , Samsa, 2021, 18 € , ISBN : 978-2-87593-366-9Toute main qui frôle…

Le moi d’après, le monde d’après, la vie d’après, dans ce troisième recueil de textes d’ Étienne Verhasselt (avançons « textes » plutôt que « nouvelles »,…

Genre : Roman Éditeur : ARLLFB Format : 14 X 19, 5 cm Nombre de pages : 192 p. Date de publication : novembre 2021 ISBN : 9782803200610 Prix : 20,00 €…

Au début du 20ème siècle, l’Australien Douglas Mawson conduisit l’équipée du Groupe de l’Est lointain en Antarctique… (1911-1914). Plus…

Artiste plasticienne, Laurence Skivée interroge la vie par le dessin, par la photographie, la sculpture, la vidéo au fil d’une attention à ce qui se dérobe,…

Premier roman de Jean-Luc Outers , paru en1987 aux éditions Gallimard, L’ordre du jour reparait dans la collection Espace Nord. Cette réédition est l’occasion de remettre…

Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute
Daniel CHARNEUX , Claude DURAY , Léon FOURMANOIT , Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute , M.E.O., 2021, 232 p., 18 € / ePub : 11.99 € , ISBN : 978-2-8070-0280-7La littérature prolétarienne belge a peut-être été moins scrutée que celle des écrivains régionalistes. La question de la collaboration culturelle durant la Seconde guerre mondiale n’a que rarement fait l’objet d’une vulgarisation ; des études, des mémoires, des ouvrages universitaires lui ont été consacrée : les auteurs du présent volume en mentionnent quelques-uns. L’épuration des écrivains ayant collaboré avec l’occupant n’a pas donné lieu à un débat public retentissant et à des condamnations fracassantes comme ce fut le cas en France. Un certain nombre d’écrivains aujourd’hui connus passèrent entre les mailles d’un filet institutionnel et judiciaire somme toute assez complaisant. Certains s’exilèrent. D’autres furent condamnés à mort ou à des peines de prison. Ce fut le cas de Pierre Hubermont , militant socialiste de la première heure, journaliste au quotidien Le peuple . Durant la guerre, il occupera le poste de secrétaire général de la Commission culturelle wallonne puis celui de directeur du journal La Légia. Il y publiera des articles antisémites, vantant l’Ordre Nouveau, fustigeant les francs-maçons, l’Angleterre et l’URSS. Hubermont, fils de mineurs borains, écrivain prolétarien prometteur, pour des raisons personnelles, psychologiques et professionnelles, renie ainsi à la fin des années 1930 un combat mené au nom du socialisme pour embrasser, à la suite d’Henri De Man, président du P.O.B., le national-socialisme. Écrit par trois auteurs qui ne peuvent être suspectés de sympathie pour les idées nazies, dont les parents furent victimes de l’Ordre nouveau ou membres de la Résistance, cet ouvrage fourmille d’informations historiques, économiques, politiques, sociales, littéraires, culturelles et se penche attentivement, non seulement sur l’histoire de la Wallonie mais aussi sur l’histoire du Borinage, région natale d’Hubermont et d’écrivains prolétariens comme Emile Cavenaille, Louis Piérard, Achille Delattre… ou Constant Malva, membre du groupe surréaliste hainuyer, qui versa dans la collaboration intellectuelle avec l’ennemi sans que sa renommée littéraire subisse une occultation aussi définitive que celle qui frappera l’auteur de Treize hommes dans la mine .Construit de manière chronologique, épousant au plus près la biographie d’Hubermont, proposant des extraits de textes et d’œuvres jamais encore publiés, recourant entre autres sources au fonds Pierre Hubermont des Archives et Musée de la Littérature, ce livre passionnant et homogène repose sur la rigueur des analyses littéraires de Daniel Charneux , qui démontre que, de son premier livre, Synthèse poétique d’un rêve (1923), en passant par La terre assassinée (1928), Les cordonniers (1929), Treize hommes dans la mine (1930), Hardi ! Montarchain (1932), Marie des Pauvres (1934), L’arbre creux (1938), J’étais à Katyn, témoignage oculaire (1943), Germain Peron, chômeur – roman annonciateur d’un basculement idéologique, où Hubermont fait un bilan autocritique des rapports insatisfaisants entre les intellectuels de gauche et la classe ouvrière – jusqu’à ses deux derniers récits, inclassables et jamais publiés, La fée des eaux (Broadway’s Bacterian Ballet) (1945-1947) et Incarcère-t-on Oneiros (1948-1949), Hubermont, inspiré par son expérience personnelle et son terroir, puis par son militantisme journalistique, ne dévie pas d’une trajectoire thématique qui n’empêche pas la mise en œuvre d’une palette stylistique allant du poétique à la satire, du roman social au roman d’amour et de la littérature de combat au merveilleux dystopique.Il repose aussi sur les connaissances historiques de Léon Fourmanoit et de Claude Duray : d’un point de vue géographique et culturel, social et politique, l’histoire de la Wallonie est abordée finement dans ses rapports avec la politique, le Capital, les idéologies. Elle donne une lecture évolutive de la structure de l’État belge. Sur ce terrain, Hubermont a parfois livré des réflexions prophétiques : liens entre intelligentsia et monde du travail, fédéralisation, rapports entre une Wallonie privée de sa dimension verticale et de ses liens naturels avec le Nord de la France face à une nation flamande qui revendiquait déjà son autonomie au début du 19e siècle, nécessité d’une construction européenne pour contrer les sous-particularismes nationaux et régionaux et domination progressive d’un socialisme qui, dès l’affaire de la Banque du Travail dans les années 1930, est déchiré entre idéaux révolutionnaires et gestion des affaires. Fruit de son époque convulsive, l’œuvre de cet écrivain prolétarien controversé nous montre que la littérature est un microscope très utile pour comprendre les enjeux de notre Histoire. Éric Brogniet Né dans le Borinage en 1903, Joseph Jumeau est connu comme écrivain sous le nom de Pierre Hubermont. Rédacteur au journal socialiste L’Avenir du Borinage puis au Peuple, il participe à plusieurs revues littéraires progressistes. Très à gauche dans le P.O.B., mais anticommuniste, il opte pourtant, en 1940, pour l’« Ordre Nouveau » dans la mouvance d’Henri De Man. Il collabore avec l’occupant, d’abord comme journaliste, avant d’animer la Communauté Culturelle Wallonne. Arrêté en 1944, il est déféré devant le conseil de guerre. Son avocat plaide l’irresponsabilité, insistant sur les antécédents familiaux et sur le contraste entre ses articles avant et pendant le conflit. Il va ainsi sauver sa tête. On lui doit plusieurs romans dont, en 1930, Treize hommes dans la mine. En 1935, il signe un texte dans un ouvrage collectif sur la Nuit des Longs Couteaux, où il dénonce les atrocités, les massacres, les camps de concentration du régime avec lequel il collaborera pourtant quelques années plus tard. Un personnage complexe dont trois auteurs cherchent à cerner les multiples…

On a trouvé une enfant sauvage sur la Place du jeu de balle. Ses cris s’entendaient de loin ; on la voyait se mordre et saliver comme une bête. Au milieu de la foule et de…

Dans l’abondante bibliographie d’ Amélie Nothomb , l’autobiographie japonaise constitue quasiment un genre en soi, illustré déjà par Stupeur et tremblements (1999),…

Le poète, essayiste, romancier, Michel Joiret nous revient en prose avec L’heure du conte , publié aux éditions M.E.O. Il nous conte un crépuscule de vie dont les arcanes de…

Dans ce dernier opus , L’évangile par le menu , l’auteur, Marc Menu , joue avec délectation de tous les clins d’œil qu’il peut lancer au lecteur dans le souvenir…

Maxime Benoît-Jeannin , né dans les Vosges, a connu un beau début de carrière parisien avant de s’installer il y a une trentaine d’années…

Félicité Lyamukuru était adolescente lorsque, le 7 avril 1994, se déclencha le carnage. « Le…

Caroline LAMARCHE (autrice) et Françoise DEPREZ (photographe), Toujours l’eau, juillet 2021 , Caïd, 2022, 192 p., 20 €, ISBN : 978-2-930754-35-2Des…

L’institution de la littérature
Jacques Dubois a eu une carrière riche, cohérente et multiple [1] . L’enseignement universitaire (d’assistant en Moyen Âge à professeur…

Élargissant leur catalogue lexicographique bien connu, et peut-être inspirées par la vogue actuelle des « making of », les éditions…

Visites à l’atelier du peintre Arié Mandelbaum
Le regard d’un écrivain-poète sur le travail d’un artiste qu’il suit depuis quelques dizaines d’années.…

Tristan LEDOUX , Le nanti et l’usurpateur , Sans escale, 2024, 180 p., 18 € , ISBN : 978-2-491438-30-2 Six coussins se blottissent sur la couverture du recueil…

Cet été-là, il n’a jamais fait aussi chaud. Alex s’apprête à fêter ses treize ans dans une relative indifférence, coincé entre une mère qui a enterré…

Les récits de parents sur leur enfant atteint d’un spectre autistique ne manquent pas. Ceux qui atteignent une dimension littéraire sont plus rares. En Belgique, il y a eu Robinson , de…

Œuvres complètes 1 : L’amour la terre, 1946-1956
Il y a un peu plus de trois décennies, le 13 février 1992, s’éteignait François Jacqmin…

L'invention du scénario : créer et structurer son récit
Le scénario est-il un art ? Le scénario est-il une technique ? Peut-on écrire sans scénario ?…

Jean JAUNIAUX , L’ivresse des livres , Préface de Jacques De Decker, Zellige, coll. “Vents du Nord”, 2020, 160 p., 16 €, ISBN : 978-2-9147-7394-2Parler du livre…

L'autre regard : Chroniques du journal Le Soir
Préface de Michel Grodent Helléniste de première force, traductrice et biographe des grands classiques, Marie…

Nicolas Defrecheux : Le bicentenaire d'un auteur wallon (L'Article n°51)
Baptiste FRANKINET , Nicolas Defrecheux,…

La collection d’essais tirés des conférences prononcées lors de ces rencontres privilégiées que sont les Midis de la poésie comptait déjà, parmi les grands noms qui l’émaillent, Pasolini, Brecht, Bauchau, Duras, Aragon… Grâce à l’étude que livre Gérald Purnelle, professeur à l’Université de Liège, deux Liégeois viennent rejoindre cette cohorte d’éminences : Jacques Izoard et François Jacqmin. Comparer deux poètes, ou plutôt deux voix poétiques, est un exercice plus complexe qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas de superposer des citations ni de computer des corrélations lexicales ; encore faut-il sonder au cœur et aux reins leur œuvre respective, via les récurrences thématiques, les fantasmes, le ton, la vision dont elle est porteuse. Une naissance et une mort en région liégeoise augmentées d’une contemporanéité d’écriture ne suffisent en effet pas à fonder une connivence entre poètes, même si elles permettent d’entrevoir quelques traits de parenté.Gérald Purnelle a très bien mis en exergue les différences de tempérament des deux hommes, et ce sans entrer dans le détail de leur intimité vécue, mais en se plaçant d’emblée sur le terrain de leur ethos social comme littéraire.Quelles silhouettes, et quelles carrures que celles de ces frères séparés. D’un côté, Jacques Delmotte au pseudonyme de col alpin, « militant » de la cause poétique, qui s’y dépense sans compter, s’y brûlera ; homme de réseaux (il n’a jamais cessé de publier concomitamment aux plus grandes enseignes et dans des revues éphémères, confidentielles) et de rencontres (pas un seul « écrivant » à Liège pour ignorer le passeur magnifique qu’il fut) ; professeur, qui savait susciter l’éveil à la fécondité de la langue française parmi ses classes de techniques / professionnelles, par exemple en leur livrant en pâture un « poème du jour » à discuter, dépecer, noter sur dix ; diseur enfin à la sensualité directe, poète tactile, rebelle jusqu’au bout au(x) cloisonnement(s). De l’autre, François Jacqmin, homme d’un seul nom de famille, avouant volontiers que la découverte de la poésie marqua une « fracture » dans son existence, manifestée par un « manque d’adhésion généralisé », ce qui n’est pas sans évoquer un certain Henri Michaux ; compagnon de route – y avait-il une autre manière d’en être ? – du surréalisme d’après-guerre, s’auto-désignant comme « le membre le plus tranquille de la Belgique sauvage » ; homme du retrait, du confinement de sa parole, de la divulgation au compte-goutte, qui publie son premier recueil d’importance, Les Saisons , à l’orée de la cinquantaine en se tenant loin des coteries, des logiques de conquête du champ. Jacqmin, silentiaire d’un empire intérieur à dimension de jardin.Gérald Purnelle a parfaitement saisi à quel point « l’écriture poétique d’Izoard et de Jacqmin se fonde également sur une permanente perception du monde comme origine et, comme enjeu, sur l’inscription du sujet dans ce monde et dans le langage ». Ce postulat explique la réticence – le refus ? – manifestée par Izoard à intellectualiser le réel, et à l’inverse les ressorts émotionnels, frisant l’extase, qui sont présents dans l’expression de Jacqmin ? Et là où Izoard entre en contact avec des matières, des étoffes, usant sans vergogne de l’œil, du doigt, de la langue, du sexe, Jacqmin approche par cercles concentriques, franchissant par paliers les couches invisibles qui ceignent l’essence des choses. Une essence qui, évidemment, se révèle évanescence.Le verbe est alors ressenti tout différemment de part et d’autre. Pour Jacqmin, il y a une inaptitude à exprimer les profondeurs du sensible : ainsi explique-t-il dans un entretien accordé à Revue et corrigée au mitan des années 80 : Je considère que c’est une injure vis-à-vis du monde que de le désigner, que de lui coller un verbe sur le dos et de dire à cet objet « voilà ce que tu es ». Et je ne fais pas plus confiance à ma pensée qu’au langage, ce qui veut dire que la situation est tout à fait bloquée. On retrouve la contradiction dans le fait que je continue d’écrire. Pour Izoard, par contre, qui exerce son écriture comme un décloisonnement, le langage est vecteur de projection vers l’autre. Ne pas se retrancher derrière les vocables, mais faire en sorte qu’ils soient le salutaire fil conducteur allant de l’un à l’autre. Briser ainsi le halo de vide autour des êtres, les aimer. ( extrait de Ce manteau de pauvreté , 1962 )Le mérite d’une telle étude, au-delà de l’outil d’analyse qu’elle fournit, est de constituer un irrésistible incitant à se ressourcer, d’un mouvement parallèle, chez Jacqmin et Izoard, recto et verso d’une même lecture réenchanteresse du monde, avers et revers d’une même obole versée à la poésie."Izoard et Jacqmin : deux poètes belges, qui comptent désormais parmi les plus importants et les plus marquants de la deuxième moitié du XXe siècle, et que tout paraît opposer, à commencer par leur personnalité, leur parcours, et surtout leur écriture poétique. On propose ici un parcours parallèle, afin de dégager les points de vue qui les distinguent, pour ensuite examiner ceux sur lesquels, sans doute moins attendus, mais peut-être plus profonds, ils se rapprocheraient davantage. Le poème est pour Izoard comme pour Jacqmin le chemin, laborieux ou fulgurant, qui doit pouvoir mener d'un pôle, la sensation, à un autre, l'expression, dans un perpétuel désir de jouissance : écrire serait ainsi le moyen projeté d'une conservation de cette jouissance. Jouissance des objets, des corps, de la nature et des mots chez Izoard. Jouissance de la nature, mais aussi, sa poésie le montre constamment, jouissance…

« L’Exercice du silence fait partie de ces livres que l’on n’attendait pas et dont la lecture marque durablement celui qui s’y lance. Il développe…

Alna. À l’horizon de nos ventres
Danseuse, performeuse, poétesse, Roxane Lefebvre délivre avec Alna. À l’horizon de nos ventres un chant aquatique, tellurique qui noue…
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