D’un lancinant souvenir de jeunesse, Maxime Benoît-Jeannin a tiré Les Enfants de l’Érèbe, roman noir sans rédemption, véritable rhapsodie criminelle au naturalisme hallucinatoire, où chacun est renvoyé à son monde intérieur et à ses inavouables secrets. Ici est lancée une déploration à la mesure du désespoir qui s’est emparé de Dominique et Alain, personnages et narrateurs adolescents du roman, et peut-être de l’auteur lui-même, lorsqu’ils ont constaté que, en dépit des crimes commis à Uruffe, bourgade de Lorraine, par un homme d’Église, le Ciel était resté muet et vide.
Auteur de Les enfants de l’Erèbe
Maxime Benoît-Jeannin, né dans les Vosges, a connu un beau début de carrière parisien avant de s’installer il y a une trentaine d’années à Bruxelles, où il publie tous ses livres (dont les épatants Brouillards de guerre ou On dira que j’ai rêvé), d’une fidélité exemplaire à Christian Lutz (Le cri puis Samsa), osant à l’occasion creuser des sujets très belges : Hergé, Ysaye, Maeterlinck ou Warbeck. Un parcours à l’envers ?Les enfants de l’Érèbe, dès l’abord, suggèrent un univers très sombre. Le titre renvoie à une divinité infernale associée aux ténèbres ; la peinture de Böcklin, en couverture, précipite dans une noirceur poisseuse ; la note…
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