Résultats de recherche pour “M&” 391 à 420 (1679)
Alain Magerotte : Du boogie woogie sous le chapeau (L'Article n°47)
« Le visage de ce qui suit m’est bien trop connu pour que…
Peu avant sa mort, Ariel Bildzek, ce géant de la littérature mondiale, m'a révélé ce qu'il n'avait jamais raconté à personne. Il a fait de moi le dépositaire du bonheur immense…
Près de la goutte d’eau sous une pluie drue
Confondre les mots et les choses. Y a-t-il pour le poème un vœu plus cher que celui-ci ? Les mots…
Hier, un homme est venu. C’est pour ça que je me suis décidé. Prends un cahier, elle m’a dit, des fois que les feuilles se mélangeraient, ce serait pour…
Eugène Ysaye : le dernier romantique ou le sacre du violon
M. Ysaye va jouer du violon en prenant M. Colonne sur ses épaules,…
Dans un pays pourtant phénoménal
Si nous suivons avec attention, depuis plusieurs années, la production de Pascal Leclercq , c’est sans doute dans l’attente du plaisir…
- C’est pour trois jours ! Nous sommes le 19 janvier 2005. Tu viens d’en prendre pour cinq ans, mais tu ne le sais pas. Nous non plus. Tu refuses ton…
Portrait de Stéphane Mandelbaum
Véronique SELS , Portrait de Stéphane Mandelbaum, CFC, 2024, 144 p., 18 € , ISBN : 978-2-87572-103-7 Peindre-écrire Stéphane Mandelbaum…
Habituellement, les recueils de nouvelles sont tissés autour d’un thème qui sert de fil conducteur à l’ensemble. Ici, rien de tout cela. François Salmon part dans toutes…
Dans cette nouvelle pièce, Alex Lorette nous livre une histoire sur le thème du harcèlement scolaire : à presque 15 ans, Camille est victime des vexations de jeunes de son école. À travers des…
Reborn est un livre à la fois fantastique et policier dont l’histoire se déroule en 2064 sur une nouvelle planète. Au cours du récit, Chuong va rencontrer…
Premier roman de la journaliste Paloma de Boismorel , La fin du sommeil se présente comme un exercice de style métatextuel rondement mené : un sans-faute, toutefois…
Guillaume Sorensen est un jeune auteur de 26 ans travaillant et vivant en Belgique (près d’Arlon), diplômé du Master de création littéraire du Havre, également…
Lif est un jeune homme de treize ans qui vit en autarcie avec ses deux parents dans le village portant le nom farfelu de Lalalère. Sa mère est une vendeuse constamment…
A magn a l'ours. Gare à l'ours
Dans mon premier livre, Le Chemin de mes racines, Ël këmégn dë mès rachènes , j'ai promené le lecteur à travers le Borinage, petite région…
Si tu ne m’offres pas de quoi oublier la fin du mondeje m’emmerde très vite Dans un long cri qui tient tant du chant que du rugissement, Gioia Kayaga ouvre sa propre peau pour mettre à nu toutes…
L’actualité éditoriale et littéraire de ce printemps fait bien les choses : la pièce de théâtre de Marie-Thérèse Bodart Le monde éclatera…
Le chemin continue : Biographie de Georges Lambrichs
Dans sa biographie du Belge Georges Lambrichs, Arnaud Villanova remet à l’honneur un éditeur…
La première partie du recueil évoque les lieux de la vie quotidienne ; la seconde parle de voyages : Dresde, Hambourg, Moscou, Le Caire, Buenos Aires..." toi qui m'as pris cette nuit sur…
Ce n'était qu'une simple photographie. Banale, jaunie, mal prise d'ailleurs. Mais je ne l'avais jamais enlevée de son cadre agressivement doré…
Près du Palais de Justice à Bruxelles, le long du tribunal d’application des peines cognant avec la Place Louise, l’on voit une flopée de cartons fixant le domicile…
Que dire de l’imprévisible quand on est justement chargé de prédire l’impossible ? Que dire de nos émotions quand celles-ci restent étouffées dans les « et si…?…
Trèfle incarnat : sur des œuvres de Paul Klee et Francis Bacon
Dans ce recueil, Rose-Marie François propose l’exercice…
Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc. Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »… Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres… Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…
Par des sentiers d’intime profondeur
« La marche est une parenthèse enchantée pour nombre de nos contemporains. Dans le monde de la vitesse, du rendement,…
On n’imaginait pas tout de suite l’architecte et poète Pierre Puttemans en mai-maître docile et fervent d’un insupportable chien-chien, régnant sur…
Cédric, un assureur qui a choisi son métier sans conviction, revient dans sa Bretagne natale pour accompagner les derniers moments de vie de son grand-père. On…
Antoine, à presque soixante ans, se rapproche de son père, un octogénaire bourru auquel il rend visite dès que son travail le consent. Père et fils évoluent dans…
La postérité est quelquefois injuste, le présent trop souvent amnésique et le public belge francophone peu conscient de son patrimoine littéraire. Ainsi des écrivains…
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