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L’auteure de ce poème, Fernande WINAND-WEYLAND, vient de nous quitter. Née à Habay-la-Neuve le 27 décembre 1927, elle est décédée à Ixelles le 22 octobre 2020. Après…
Cahiers internationaux de symbolisme - n° 155-156-157 - nov. 2020 - Limites de la vie
Sommaire • Quand Pasolini regarde la psychanalyse,…
Francophonie vivante - 2 - 2018 - Atout prix
Sommaire • Éditorial par Jérémy Lambert , François-Xavier Lavenne , Laurence Pieropan • Être juré du Prix Goncourt. Une responsabilité…
My songs were on the fringes then, and I think they’re on the fringes now. Bob Dylan XX L’Académie suédoise a attribué à Bob Dylan le prix Nobel de littérature…
E lijhant li « pake di meyeusté » [ pacte d’excellence ] di Marie-Martine Schyns, dji m’ a-st aporçû ki cisse feme la voléve di tote foice…
Francophonie vivante - 1 - 2020 - Métamorphoses du Maghreb
Sommaire • Éditorial par J. Lambert, P.-O. Pire, F.-X. Lavenne, L. Pieropan • Deux fils rouges de la littérature…
Kom.post : – la lecture numérique en débat – Entretien avec Camille Louis
Depuis sa création à Berlin en 2009, le collectif kom.post regroupe…
Depuis un mois, Karoo propose un focus sur la poésie belge. Découvrez aujourd’hui, l’entretien de Caroline Lamarche pour son poème Le festin des morts illustré par Aurélie William Levaux et…
Dans la vraie vie , Aliette Griz écrit, anime des ateliers d’écriture, live-tweete et glane de la matière – du matériel tant qu’elle le peut. Son livre S’éclipser raconte une…
A l'ombre du jour (in Dossier)
Je ne possède du ciel qu’une confuse idée. Il parait qu’il est bleu, gris, ou nacré. Il parait que le ciel donne le jour, qu’il…
Au Jaseur Boréal Dans l'affection et le bruit neufs disais-tu et tes mots n'ont cessé de m'accompagner entre ciel et miel entre soleil et sommeil pour faire le tous de l'infini pour chercher…
Françoise Mallet-Joris, joyeusement polyvalente
« Écrire des deux mains, et que chacune écrivît le contraire de l’autre ». Un constat que Françoise…
Les Créoles portugais d’Afrique : quelques échos d’une Romania subsaharienne
En 1434, le navigateur portugais…
Simenon parle à diverses reprises de Marsilly dans ses œuvres autobiographiques, cette petite commune de Charente-Maritime, au nord de La…
Dins l' sov’nance èt al maniére da Henry MATTERNE, po lî rinde bon d'vwêr ― Dispêtchîz-vos, don, Zande , i n' nos faureut nin yèsse taurdus on djoû come audjoûrdu.…
Introduction [page 37 de la version papier] Dans son essai Fiction : l’impossible nécessité, Vincent Engel XX signale que « le discours sur la littérature de la Shoah est dominé par une insistance sur l’incapacité de ce discours et plus particulièrement sa déclination artistique » XX . De fait, le judéocide fut une expérience d’une monstruosité telle qu’elle paraît se situer au-delà de tout ce qui est humainement imaginable, dicible et transmissible. Cependant, ces trois concepts, Engel les qualifie comme des mots qui ne trahissent que notre incapacité à imaginer, dire et transmettre, « des mots qui ne disent rien sur ce qu’on entend qualifier à travers eux » XX . Méditant sur le caractère toujours inédit et unique de l’expression de l’indicible, Engel montre comment le parcours du narrateur imaginé par Jean Mattern dans Les Bains de Kiraly XX (2008) atteste que, s’il est possible de surmonter la détresse en construisant un discours sur un événement apparemment inimaginable, indicible et intransmissible, le dépassement de cet inénarrable passe nécessairement par l’élaboration d’un récit personnel. Dans cette étude, nous nous proposons de nous faire l’écho des témoignages de deux voix majeures des lettres belges actuelles, deux romanciers [page 38 de la version papier] appartenant à des générations différentes mais dont les familles, juives, éprouvèrent dans leur chair et leur âme les atrocités nazies : Vincent Engel (°1963) et Françoise Lalande-Keil (°1941). Vincent Engel: Respecter le silence des survivants – Vous pourriez le laisser en prison, l’envoyer en Allemagne, dans un camp... – Vous ne connaissez pas les camps, monsieur de Vinelles ; sans quoi, je crois que vous me supplieriez de le fusiller sur-le-champ plutôt que de l’y envoyer XX ... Cette réplique de Jurg Engelmeyer, un officier allemand qui a ordonné l’exécution d’un jeune garçon en représailles aux actes commis par son père résistant, ne montre-t-elle pas que la monstruosité du nazisme hante le parcours romanesque de notre auteur pratiquement depuis son début ? Dans son article intitulé « Oubliez le Dieu d’Adam » XX , Engel relate qu’au cours de ses études de philologie romane à l’Université catholique de Louvain, son père lui offrit Paroles d’étranger d’Élie Wiesel, une lecture qui le bouleversa : Par le silence de mon père, par son indifférence à la chose religieuse, je redécouvre le judaïsme. Dans les livres, d’abord, au CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) ensuite. Et Dieu se voile d’un drap sombre : celui de la souffrance à la puissance infinie d’Auschwitz. Toutes les souffrances se mêlent : celle de ma mère [décédée d’un cancer quelques années plus tôt], celle de la famille de mon père disparue dans les camps. (Idem, p. 72) Pourquoi parler d’Auschwitz ? Cette question, Engel s’astreindra à y répondre dès que cette réalité s’imposera à lui comme une « expérience marquante » bien que non vécue personnellement. La lecture et l’étude approfondie de l’œuvre de Wiesel imprimeront sur sa vision de la Shoah « un vocabulaire et des évidences : un monde était mort à Auschwitz, une société y avait fait faillite, et plus rien ne pouvait être comme avant » XX . D’où la nécessité, poursuit Engel, de « repenser le monde, refonder la morale, instaurer des conditions nouvelles pour la création artistique – pour autant qu’elle fût encore possible XX –, forger des mots neufs pour prononcer l’imprononçable [page 39 de la version papier] [...] » (idem, p. 18-19). D’autres évidences surgiront progressivement dans l’esprit de celui pour qui Auschwitz deviendra vite « une obsession » : celles de constater que la masse des documents publiés « n’ont guère servi à éduquer les gens » (idem, p. 20-21) et que les descendants des survivants, qui ont pour tâche de reprendre le flambeau du témoignage, doivent « trouver d’autres moyens d’expression, car ils n’ont pas vécu l’épreuve » (idem, p. 19). Si ses travaux scientifiques XX lui permirent d’« épuiser » la question « épuisante » de la responsabilité de Dieu devant le génocide juif ou, en tout cas, de tourner une page (ODA, p. 72), par après, c’est principalement à travers la fiction qu’Engel poursuivra cette interrogation sur la Shoah. Une interrogation qui trouve donc sa source directe dans la tragique histoire familiale et dans une identité juive ashkénaze fort ancienne. Comme il le détaille dans quelques interviews et articles XX , ses ancêtres paternels, polonais, étaient des juifs religieux appartenant à la bourgeoisie aisée. Bien que la situation dût se dégrader après la Première Guerre mondiale au cours de laquelle la famille se réfugia à Budapest où son père naquit en 1916, ils sont une famille juive inscrite dans le processus d’assimilation propre à cette période et à leur classe sociale ; les enfants fréquentent des écoles où ils côtoient la bourgeoisie polonaise catholique. Une intégration donc plutôt réussie mais qui n’empêchera pas leur déportation au début des années quarante. De toute la famille paternelle survivront un seul oncle, communiste avant la guerre et rescapé des camps, qui s’en ira faire sa vie à Los Angeles et y deviendra religieux orthodoxe, ainsi que le père de Vincent Engel, parti poursuivre ses études en Belgique vers 1938 et qui, après avoir passé la guerre dans les forces belges de la R.A.F, décidera de s’y installer définitivement : « Plus tard, il me dirait : “N’oublie pas que, pendant la guerre, des Juifs se sont battus”. » (Idem, p. 70.) Quand, à quarante ans, il rencontre son épouse, celle-ci, bien qu’appartenant à une bourgeoisie catholique bruxelloise imbue de solides préjugés, propose de se convertir au judaïsme. Une proposition qui sera rejetée par l’intéressé pour des raisons sur lesquelles l’écrivain ne peut que conjecturer : [page 40 de la version papier] Son athéisme s’était certainement renforcé à l’épreuve de la guerre et des camps. Ou bien, comme d’autres, refusait-il d’inscrire dans une telle tradition de martyre des enfants à venir. Ou bien, plus pragmatiquement, avait-il jugé que les meilleures écoles, à son avis, étaient catholiques. Hypothèse que conforte non seulement le refus de la conversion de sa femme, mais aussi le fait que ses enfants seraient baptisés, inscrits dans des écoles catholiques et feraient leur profession de foi. (Idem, p. 70-71) Une profession de foi qui, chez l’adolescent Engel, ne va pas de soi ! La découverte de l’œuvre de Wiesel et la relecture de Camus lui permettront de régler progressivement le conflit qu’il entretient avec ce christianisme qui prône la soumission, ferme les yeux sur les injustices les plus flagrantes – « Questionner Dieu sur la souffrance, celle d’Auschwitz ou celle de ma mère, accroît l’obscénité de la souffrance, puisque Dieu n’intervient pas et ne répond pas » (idem, p. 74) – et transmet à tous un goût certain pour la culpabilité. Ce qu’Engel (re)découvre dans Camus, la fausseté de la question de Dieu tout comme le devoir pour tout un chacun de suivre un cheminement éthique exigeant, n’est-ce pas en définitive ce que son père lui a transmis ? Évoquant ailleurs la figure paternelle, Engel insiste d’une part sur la certitude de celui-ci « qu’il n’y a pas de droits de l’homme sans le respect de devoirs, et de liberté sans responsabilité » ; d’autre part, sur « [son] impossibilité de dire à ses proches qu’il les aimait ». Et, ajoute-t-il, « pour ce qui est du judaïsme, un silence réduit à l’essentiel. [...] Mais un silence capable de faire passer le judaïsme, le sien, auquel son cadet au moins adhérera pleinement après ses vingt ans » XX . Car ce qui séduit Engel dans le judaïsme, c’est le fait qu’il représente « un rapport à l’existence particulier, une éthique qui met l’homme au centre de tout »…
Ethnographie gourmande de la Ducasse montoise
[p. 243 version papier] Dissipons un malentendu , pour commencer : je ne suis pas, parce qu’africain, investi d’emblée…
Çu qui s’a passè... (extrait de Li nwârode)
Çu qui s'a passè, c'èst qu'in djoû, di l'après din.nér, c'èst l' gris qui s'a mwéji. Gn-aveut…
Marguerite Duras, Les socles d’une personnalité insoumise
L'œuvre de Marguerite Duras est chevillée aux moments forts de sa vie. Elle est le…
Nelson Ferrer, un photographe de plus de 70 ans, revient dans la capitale de sa jeunesse après 40 ans d’absence. Le récit se déroule en 3 jours, entrecoupé…
Louise Flipo – l’errance au rythme de ses pas
Louise Flipo est la lauréate du Grand Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles, édition 2014-2015, du grand concours de nouvelles de la…
Pérégrinations – d’un apprenti écrivain belge – en Normandie
Alors que Noël s’est terminé sur des retrouvailles chaleureuses et des traditions ancestrales…
I s' vèyint voltî cès djon.nes djins la, dispôy k' i s' avint rascontrè al dicôce d' Aurvèye. Li, qu' on lumot Djôzèf, avot dja on bê posse…
Thomas Gunzig. Des histoires au bout des doigts.
Un cinéaste, une danseuse, un écrivain, soit le collectif nommé Kiss & Cry, comme le spectacle éponyme…
D'imperceptibles voix: sur Voicelessness (in blog A.T. 22 mai 2017 )
Entretien avec Azade Shahmiri à propos de « Voicelessness…
Walon d’ Nameur èt avaur la Saquants djoûs d’vant l’ Noyé li Djauque a r’moussî è s’ maujone avou on bia grand sapin. Nin onk po fé chonance, savoz ! Â nonfaît, on vraî,…
Tous les chemins mènent à Rome : une rencontre inattendue entre Hergé et Curvers
[p. 7 de la revue imprimée] Très rapidement, à la lecture…
Jeunes coureurs cyclistes wallons et flamands
Un relais pour l’avenir. Promenade aux côtés de jeunes pèlerins cyclistes Malgré eux, les coureurs cyclistes…
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