Emporté par sa période de promo, Thomas Gunzig a accepté de se livrer sur son métier, sa carrière et son nouveau roman. Évolution de l’environnement, bilans professionnels qui le déçoivent et refuge d’un film «vu et revu». On fait le point sur Rocky, dernier rivage .
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Lors d’une interview à laquelle vous avez participé sur La Première,
vous vous êtes satisfait de ne pas devoir répondre à la question «Comment ça va?»;
alors, Thomas Gunzig, comment allez-vous?
Il y a évidemment des choses positives: a priori, je n’ai pas le cancer, même si je dois faire des analyses dans dix jours parce que je suis vieux, mes enfants sont en bonne santé, je ne vis pas dans la misère, j’ai un éditeur, je vis dans un pays jusqu’à présent en paix…
Sinon, comment ça va? Je ne me sens pas encore vieux, bien que peut-être à tes yeux, mais je sens que ça arrive, vers 65 ou 70 ans. En tous cas, je sens que j’ai moins de temps devant que…