Briser la pâte du vieux monde à Livresse


Le piquant festival de littératures du Vecteur, le  » Festval Livresse « , dans le paysage culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’autorise une mue et a accueilli la revue Papier Machine pour une résidence de deux mois, en octobre et décembre 2017. Une occasion de faire rebondir les mots entre Aldwin Raoul, cofondateur, et Yves Pagès (éd. Verticales et site archyves.net), éditeur et auteur invité de la soirée d’ouverture. 
Papier Machine est une revue de création à la façon d’une boîte d’allumettes : chaque contributeur s’y frotte au mot choisi pour l’édition en cours – jusqu’à présent Souffle, Trappe, Manche, Coin, Œuf et bientôt Tourniquet – et produit feu de tout bois ou petites étincelles troublantes, cajole sa discipline dans le sens de la syllabe ou s’amuse de moult décadrages possibles. Un goût du pas de côté partagé par Yves Pagès, féru des formes courtes – entre humour corrosif et pincement social – et maître…

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Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919

À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…

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