François-Xavier Lavenne – Avant de devenir journaliste, homme de Lettres et membre du jury du plus prestigieux des prix littéraires, vous intéressiez-vous aux prix? Jouaient-ils un rôle dans vos choix de lecteur?
Pierre Assouline – Oui, ça m’intéressait parce que l’histoire littéraire m’intéresse et, notamment, depuis que j’avais écrit la biographie de Gaston Gallimard – donc, ça fait trente-cinq ans à peu près. Pour cette biographie, j’avais fait beaucoup de recherches d’histoire littéraire et les prix y avaient leur importance. Mon intérêt s’est manifesté à partir de là d’une manière systématique et historique alors que, jusque-là, je m’y intéressais comme n’importe quel lecteur et amateur de littérature.
En un peu plus d’un siècle, les prix ont acquis une grande place dans la vie et l’histoire littéraires. Quelle vision avez-vous de leur évolution et de leur rôle?
Il n’y a pas réellement d’évolution des…
Rousseau, rescapé d’un attentat, se réveille couvert de bandelettes dans une chambre d’hôpital. Côté mémoire, c’est le blanc total. Question identité, il découvre sur ses papiers qu’il fait partie des “chiens”, tandis que les “chats” sont les réprouvés d’un monde violent et policier où les murs poussent le temps d’un songe. Commence alors une longue quête personnelle teintée de fantastique, tandis que les chats luttent pour leur liberté. Grâce à sa “mémoire blanche”, Rousseau va regarder le monde d’un œil neuf et peut-être, pouvoir le changer.…
- Tu deviens un homme, avait prédit ma mère.Un homme ? - Tu vas devoir assister au catéchisme préparatoire…