Résultats de recherche pour “Paul De Ré” 1 à 30 (31)
Créatrice et directrice de la maison d’édition Murmure des soirs – dont on célébra il y a peu la première décennie –, Françoise Salmon publie le dernier roman en…
Voici un roman attachant, au charme suranné d’une époque révolue, au parfum léger d’eau de rose, situé à la charnière des XIXe et XXe siècles dans un…
Célestin, jeune carrier de la région d’Ourthe-Amblève, est né « de père inconnu ». Il vit seul – et bien chichement – avec une mère qu’il adore, mais dont les réponses…
La pierre au cœur (tome 2) : Les chemins du devoir
Brisant le mur du silence dressé autour de lui, Célestin est parvenu à retrouver la trace de ce « père…
C’est un bien beau livre que je viens de découvrir, Les secrets du bastidon bleu de Paul De Ré…Revenons d’abord sur le trajet littéraire de l’auteur……
Sous un titre joliment original, Sprimont s’enlivre , un recueil de treize textes nous invite à découvrir, à la porte des Ardennes, Sprimont et des villages environnants.Chemins verdoyants…
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Dans Éloge de l’amitié , Tahar Ben Jelloun écrivait : « Le libraire est l’ami du livre ; pas de tous les livres, mais de ceux qu’il considère assez pour les transmettre…
Nombreux sont les textes de théâtre qui ne sont faits pour durer dans l’au-delà de la représentation. Ils ont été écrits dans ce sens et résistent souvent à la lecture. Cette…
Sur l'Ile de Ré, Paul Rigaud est un adolescent solitaire et fragile qui évolue dans un univers peuplé d'adultes pétris de certitudes. Pour échapper à ce monde, il décide…
Préface de Jacques De Decker À propos du livre (extrait de la Préface) Jean Tordeur a destiné ces articles à la page littéraire du Soir , journal à la rédaction duquel il…
L’homme aux lunettes blanches et autres fictions
Nous sommes sincèrement navrés pour Paul Emond d’utiliser un «argument de vente» aussi grossier que véridique:…
Vie et survie de la littérature bruxelloise
Une curieuse dame à l’allure soignée, coiffée d’un chapeau et plongée dans la lecture du Mariage de Mlle Beulemans…
L’arbre de Diane vient de rééditer quelques textes de Marianne Van Hirtum dans sa collection « Les deux sœurs », qui « entend révéler des voix de femmes ».Marianne…
- C’est pour trois jours ! Nous sommes le 19 janvier 2005. Tu viens d’en prendre pour cinq ans, mais tu ne le sais pas. Nous non plus. Tu refuses ton…
Orné de photographies en noir et blanc de Pierre Moreau, agrémenté d’une préface de Martine Rouhart, le recueil Fiel au cœur (dédié d’ailleurs à la préfacière et au photographe)…
Les années 80 ont vu la (re)découverte de la littérature belge. Cela s’est marqué par la publication de différentes études sur des aspects moins connus et peu valorisés…
Petites filles d’autrefois 1750-1940
L’Académie royale de langue et de littérature françaises poursuit son travail de (ré)édition d’œuvres du patrimoine littéraire…
Quand l’hommage à une ville jaillit de l’imaginaire, de la sensibilité d’un duo de créateurs ayant marqué le neuvième art de leur empreinte, l’enchantement…
Les didascalies du théâtre symboliste s’offrent souvent comme des poèmes en prose et laissent entendre le drame à la lisière du mélodrame,…
Pour Cristal La guerre de Troie aurait pu ne pas avoir lieu : si l’on suit l’argumentation des personnages de la célèbre pièce de Jean…
Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle. L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…
De l’écrit à la scène. La réécriture dans la dramaturgie belge francophone
1 « Que périssent tous ceux…
A quand un monument à la mémoire de Jean Meslier ?
Tous les grands personnages ont leur statuaire et leur toponymie. C’est là le reflet de leur célébrité,…
Auteur de plusieurs ouvrages traitant des Templiers, de La religion d’Hitler ou encore de L’érotisme au Moyen Âge , Arnaud de la Croix nous livre aujourd’hui…
Tout le reste est littérature, entretiens avec Laurent Demoulin
L’entretien littéraire est un genre littéraire en soi, qui non seulement…
Il y a tant de maisons en nous : habitées, inhabitées, hantées, rêvées, aimées, regrettées…. Un homme est fait d’amour et probablement encore plus de maisons. Elles…
Gudule, l'écriture en signe de tolérance
En publiant en 1987 chez Syros Prince charmant poil aux dents, Gudule signait son premier opus pour la jeunesse, entamant…
Enfant de son époque et précurseur : Jérôme Bosch
Il est étonnant de voir les nombreuses concordances que présentent la vie et l’œuvre de Jérôme…