Bruxelles, un rêve capital

RÉSUMÉ

De Brüsel à Bruxelles… une visite inédite.
Comme en réponse à l’album Brüsel, cinquième volume des mythiques Cités obscures, Schuiten et Peeters nous donnent à voir la ville sous un angle à la fois historique, architectural et onirique…
« Les âmes cachées dans les villes, comme les fleurs qui se cachent dans les prairies, sont toujours les plus jolies. Ah ! je voudrais bien voir ce qui se cache à Bruxelles… » Ces mots d’Octave Mirbeau, Benoît Peeters et François Schuiten les reprennent volontiers pour lever quelques coins du voile. Bruxelles a été bouleversée par l’histoire, à l’image d’une Belgique enfin parvenue à l’indépendance en 1830. Jamais depuis sa capitale n’a cessé d’être ouverte au monde, abritant quelques bâtiments remarquables comme l’imposant Palais de Justice, les maisons de Victor Horta ou encore les galeries royales Saint-Hubert… Dans ce beau livre en forme de promenade, Schuiten et Peeters nous invitent à (re)visiter la capitale de l’Europe, une ville aux multiples charmes qui résonne depuis toujours avec leur œuvre…

À PROPOS DES AUTEURS
Benoît Peeters

Auteur de Bruxelles, un rêve capital

Né à Paris en 1956, Benoît Peeters passe son enfance et son adolescence à Bruxelles. Après des études de lettres en Sorbonne puis en sciences sociales, à l’École pratique des Hautes Études, où il travaille sous la direction de Roland Barthes, il publie son premier roman aux éditions de Minuit (Omnibus). Spécialiste de la bande dessinée, il consacre plusieurs ouvrages à Hergé mais aussi à Chris Ware et Raoul Ruiz. Avec François Schuiten, il construit l’univers des Cités obscures en 16 volumes (de 1983 à 2009) qui sera couronné de nombreux prix et traduit dans une dizaine de langues. Il est également l’auteur de biographies de Jacques Derrida et Paul Valéry. Scénariste, critique et professeur à l’université de Lancaster, Benoît Peeters est aussi conseiller éditorial chez Casterman et directeur des Impressions Nouvelles.
François Schuiten

Illustrateur de Bruxelles, un rêve capital

François Schuiten est né à Bruxelles. Il se tourne très tôt vers la bande dessinée et suit les cours de l'Institut Saint-Luc. Dès 1978, en compagnie de son frère scénariste Luc, il élabore le cycle des Terres Creuses dont trois albums sont parus aux Humanoïdes Associés. Depuis 1981, il travaille avec son ami Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Il a également collaboré à la conception graphique de deux films : Gwendoline de Just Jaeekin et Taxandria de Raoul Servais et travaille à des projets d'adaptation des Cités Obscures. Francçois Schuiten a reçu le Grand prix d'Angoulême 2002 pour l'ensemble de son œuvre.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Quand l’hommage à une ville jaillit de l’imaginaire, de la sensibilité d’un duo de créateurs ayant marqué le neuvième art de leur empreinte, l’enchantement est au rendez-vous. Dans le somptueux ouvrage Bruxelles. Un rêve capitalFrançois Schuiten et Benoît Peeters opèrent un glissando de Brüsel des Cités obscures à la capitale Bruxelles approchée sous la forme d’une balade architecturale, historique et onirique. Au fil d’une promenade résolument subjective, les auteurs nous entraînent dans un récit construit sur des portraits de lieux (la Grand-Place, le Palais de Justice, la Porte de Hal, le Palais Stoclet, le Musée Wiertz, la Maison Autrique…), de personnages (les architectes Joseph Poelaert,…


AVIS D'UTILISATEURS


Tania

Parfait pour découvrir Bruxelles dont tous les charmes ne se dévoilent pas en un seul jour, jouissif pour ceux qui y vivent sans être forcément conscients de son passé et de son évolution urbanistique.

http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/11/19/enfants-de-bruxelles-3261202.html


FIRST:ville - "Bruxelles, un rêve capital"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Durbuy, la plus petite ville du monde

Imaginez que vous vous retrouviez projeté de mille…

Bruxelles. De Waterloo à l’Europe

Après les deux premiers tomes Bruxelles. Des Celtes aux ducs de Bourgogne, Bruxelles. De Charles Quint à la Révolution brabançonne , le tome 3 Bruxelles. De Waterloo à l’Europe couronne le roman graphique consacré à l’histoire de la ville. Comment raconter une ville, son évolution, ses hauts faits historiques, politiques, sociaux, culturels, son essor ou son déclin ? Comment en faire le personnage d’un récit ? Quels événements privilégier ? Sous quel prisme les présenter et comment les articuler les uns aux autres ? Sur un scénario, des dialogues d’Hugues Payen, une documentation et des textes historiques d’Arnaud de la Croix, l’ouvrage choisit de retracer l’histoire de la ville (de la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815 à Bruxelles, capitale de l’Europe) en accentuant des scènes parfois minorées afin de produire une lecture autre d’une séquence historique. En lieu et place d’un fil rouge reliant des macro-événements, le récit rouvre le passé en exhumant des acteurs de l’ombre, des faits négligés ou secondarisés, par exemple la figure d’Edith Cavell qui sera fusillée par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale, l’anarchiste Gennaro Rubino qui, voulant venger les morts lors d’une manifestation pour le suffrage universel à Louvain et déclencher une insurrection populaire par un régicide, tenta en 1902 de tuer le roi Léopold II (ce dernier fut indemne) ou encore l’incendie de l’Innovation en 1967. Non seulement aux faits « incontournables » de l’histoire (soulèvement contre la tutelle des Pays-Bas, contre le joug de Guillaume d’Orange, mouvement en faveur de l’indépendance de la Belgique, cristallisation des émeutes en révolution, Première et Deuxième Guerre mondiale, Bruxelles siège de la Commission européenne…) viennent s’ajouter des faits habituellement négligés, mais les macro-faits sont eux-mêmes déchiffrés selon des angles novateurs. La puissante évocation des acteurs de la révolution belge (Louis de Potter, Filippo Buonarotti…), les émeutes qui éclatent à la fin de La Muette de Portici à la Monnaie, la proclamation de l’indépendance de la Belgique en 1830 laissent ouverte la question : s’est-il agi d’une révolution bourgeoise ou prolétarienne ?Nouvel exemple d’un pas de côté dans l’écriture de l’Histoire : on sait qu’après 1830, Bruxelles fut la terre d’accueil des exilés politiques, des proscrits. Au lieu de se focaliser sur les figures engagées de Victor Hugo, Marx, Engels ou Bakounine qui trouvèrent refuge à Bruxelles, les auteurs ont préféré jeter leur dévolu sur la ballade de «  l’époux infernal et de la Vierge folle  », sur Verlaine qui tira sur Rimbaud et fut incarcéré…

La perle

Dans  La perle , l’argent est un poison contaminant les hommes et propageant son mal dès qu’on…