Marianne Van Hirtum   1925 - 1988

PRÉSENTATION
Marianne Van Hirtum est la fille d'un directeur d'hôpital psychiatrique.En 1952, elle s'installe à Paris, dans le quartier Montparnasse, et rencontre l'éditeur Pierre Seghers et l'écrivain Jean Paulhan.En 1956, la galerie Adrienne Monnier organise sa première exposition personnelle.En 1959, elle rencontre André Breton et s'intègre au groupe surréaliste.Elle invente une technique pointilliste de dessin à l'encre de Chine qui consiste à remplir tout l'espace d'une feuille de papier, à la pointe la plus fine possible.Elle participe à l'Exposition internationale du surréalisme à la galerie Daniel Cordier (2 décembre 1959).Après la mort de Breton (1966), avec le poète Vincent Bounoure, elle maintient le groupe en activité et collabore au "Bulletin de liaison surréaliste" et à la revue "Surréalisme".

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

L’arbre de Diane vient de rééditer quelques textes de Marianne Van Hirtum dans sa collection « Les deux sœurs », qui « entend révéler des voix de femmes ».Marianne Van Hirtum est née en 1935 à Bricniot (Saint-Servais, Namur) dans « un endroit réputé pour ses sources et ses fées ». De santé fragile, elle évite l’école en suivant des cours privés dispensés par des religieuses. Rapidement, elle part vivre à Paris, laissant au pays un père directeur d’hôpital psychiatrique et une mère bigote.Elle dit n’exercer aucun métier, « pas même celui d’artiste », parce qu’elle n’en aime aucun. Elle écrit, dessine, construit des marionnettes.À Paris, elle côtoie Pierre Seghers et Jean Paulhan qui publient ses poèmes de jeunesse (1953 et 1956). Elle rejoint…


Karoo

La vie fulgurante de Marianne van Hirtum est un livret plein de sensibilité, publié par l’Arbre de Diane. Des vers qui volent entre nature envoûtante et solitude grise.
La vie fulgurante de Marianne van Hirtum est un livret plein de sensibilité, publié par l’Arbre de Diane. Des vers qui volent entre nature envoûtante et solitude grise.
En me baladant sur les sites des maisons d’éditions, j’étais tombée sur L’Arbre de Diane, une maison d’édition qui met à l’honneur la poésie et les femmes, qu’elles soient rêveuses ou scientifiques, parfois les deux à la fois.

La couverture de La vie fulgurante m’avait retenue sur une des pages de présentation d’auteures : je ne sais pas ce qui, du rose ou du visage goguenard et mélancolique, clope au bec,…