Résultats de recherche pour “Truus” 1621 à 1650 (2142)

La vie où vivre

Serge Nuñez Tolin Illustré par

Serge Nuñez Tolin poursuit depuis plusieurs années un intéressant travail poétique, personnel et atypique. Une poésie qu’il publie chez des éditeurs comme Le Cormier…

Mal blessée. Journal philo amoureux 2.0 d’un enfant du siècle

Olivier Terwagne a retrouvé le journal de Constance dans une maison…

Kivu l’espoir

Justin n’a pas encore quinze ans lorsque sa mère et sa petite sœur sont abattues sous ses yeux. Livré à lui-même, il rejoint alors le rang des enfants soldats, les kadogo , entamant ainsi…

Inspectant, reculer

─ Ah Freddo ça va être démentiel notre mariage ! ─ Putain de bordel de merde oui ma chérie (…) Se marier c’est punk, il nous faut un mariage punk ! Ça fait : on…

Yourcenar, carte d’identité

Avant même sa mort en 1987, Marguerite Yourcenar suscitait déjà une vive curiosité comme auteure et comme personne, elle qui souhaitait…

Rien n’arrête les oiseaux

Après un premier recueil ( Rien n’est rouge ) publié chez Luce Wilquin en 2015 et auréolé de différents prix , le Tournaisien François Salmon…

Le piégeur de jours

Un jour, peut-être, je reverrai tout le classement de ma bibliothèque de littérature belge. Y regrouperai dans un coin les ouvrages traitant du Grand Nord. Dans un autre,…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer…

À ma place

La subtile nuance, si déplaçable, entre Love and Friendship , se rappelle à nous grâce au  film récent ainsi titré, qui est l’adaptation cinématographique du premier roman de Jane Austen,…

Contre la tactique de l’horloge

Ne pas se laisser décourager par le texte un peu simpliste de la quatrième de couverture de ce nouvel ouvrage du poète bruxello-luxembourgeois Tom Nisse…

L’été des rats

Le Bugue, petite ville du Sud-Ouest français, août 1955. «  Un industriel à l’hôtel, un dentiste dans le village, un pharmacien à l’hôtel, un curé dans le village…

Le cauchemar

Le polar se porte bien, merci. À en juger par les catalogues et l’abondance des parutions, il devient parfois le fonds de commerce qui porte les maisons d’édition. À en croire la résonance…

Les paons et autres merveilles

En 1924, Jean de Bosschère quitte Londres et s’installe non loin de Rome, sur la via Appia Antica. Il commence à rédiger Marthe et l’enragé…

For intérieur : Haïbuns

Le recueil de Thierry Werts qui paraît aux éditions Pippa se lit comme un carnet d’impressions de voyages. Ou plutôt, comme les éclats d’une mémoire vagabonde…

La grâce des jours uniques. Éloge de la célébration

Le besoin de rituel est inscrit au cœur de l’humain, fût-ce sous la forme du café du…

Maigros se marie

S’il ne s’agissait pas d’opuscules pratiquant un humour (très) gras, on pourrait dire que les aventures de l’inspecteur Désiré Maigros (on n’insistera pas sur la qualité…

L’Armistice se lève à l’Est

À La Grande Librairie sur France 5, Amélie Nothomb affirmait récemment qu’après «  quatre heures d’écriture, on est exténué.…

Emma K.

Le jour de son douzième anniversaire, Emma K. reçoit la visite d’un homme qu’elle ne connait pas et qui l’arrête. Pour quel motif ? Elle n’en sait rien. Ses parents et son frère ont été…

À petits pas

Cet opus reprend deux pièces de théâtre pour le jeune public. La première, À petits pas , nous plonge dans l’univers d’une enfant, Alice, qui aime bien raconter à la cicatrice sur…

Pur et nu

À Bruxelles, le journaliste Thomas Holmer apprend que son père Egide, ancien grand reporter, est mort d’un infarctus dans les bras de sa maîtresse, Ana Raïtchev. Dans les affaires de son amant,…

La porte des lions

Heureux qui comme Schliemann, fit de – très – nombreux voyages et surtout de multiples découvertes qui révolutionnèrent l’archéologie. Voici, grossièrement résumé, le…

Un pied dans le paradis

Madeleine et Jeanne, deux sœurs sans le sou, vivent dans l’ancien cinéma familial qui n’est plus qu’une ruine. La belle époque de l’Eldorado est bien…

Nosotros

Qui n’a jamais frémi au retour d’amis partis en famille, non pas de plaisir devant leur bouille (in)changée, mais bien d’appréhension à la perspective de la soirée photos-souvenirs-il-faut-qu’on-te-raconte…

Vers d’autres ailleurs. Journal de voyage (1954-1996)

En couverture de ses souvenirs littéraires, il s’affichait au Portugal, entre ombre et lumière…

40 ans, trop jeune pour mourir

Après avoir affronté une séparation, un déménagement hâtif, des dettes et un changement de travail, Marie-Paule, quarante ans,…

Le flic évanoui

Naguère bourgmestre d’Ixelles, Willy Decourty renoue avec son passé de jeune rédacteur au journal Le Peuple, au temps des Golden Sixties , pour fourbir, avec Le flic évanoui ,…

Une histoire du théâtre belge de langue française (1830-2000),

Dans l’avant-propos à la réédition de son essai qui retraçait, en 1995, Une…

Le Bruxelles des révolutionnaires de 1830 à nos jours

Il est des ouvrages dont on attendait l’émergence, dont on espérait l’advenue, des livres-événements…

Motörbook

Aux bouillonnantes Éditions Lamiroy qui ont, entre autres, déjà publié les Abécédaires Doors, Kiss, Allo Bowie ? C’est…

Histoire d’une famille, Les Gendebien au temps des révolutions et des guerres européennes

Écrire la biographie d’un individu, avec ce qu’elle comporte de révélations, de rencontres, de richesses et d’aléas, relève déjà de la gageure ; mais s’attacher à retracer l’histoire des membres successifs d’une même famille depuis ses plus lointaines origines, quel défi ! L’ouvrage que Paul-Henry Gendebien consacre à sa lignée plaide en tout cas pour une extension des enquêtes généalogiques, qu’il s’agirait de réintégrer dans le récit national commun, et qui pourraient avoir ici pour objets les Nothomb ou les Orban… Docteur en droit, économiste, député à différents niveaux des structures de l’État, Délégué Général de la Communauté Wallonie-Bruxelles à Paris pendant huit ans, auteur d’études sur la Wallonie, l’Afrique et la Francophonie, l’homme est aussi connu pour son combat politique, lui qui fonda en 1999 le mouvement Rattachement Wallonie-France. Afin de dresser cet impressionnant « mémorial familial », Paul-Henry Gendebien a toutefois remisé sa panoplie de militant pour se faire authentiquement historien. Son désir premier est en effet de se situer dans la continuité et le legs d’un héritage tout immatériel mais sans cesse présent à la conscience de ceux qui en sont intimement porteurs. Il l’exprime sans ambages dans son avant-propos : Une communauté de destin lie entre elles un chapelet de générations dont le passé, si l’on n’y prend garde, risque tôt ou tard de se perdre, mais dont le futur doit émerger au-delà des nostalgies et en dépit des incertitudes. Ce fort sentiment d’appartenance, qui relève de l’évidence pour ceux qui ne sont saisis, exige pourtant d’être entretenu, revivifié, retrempé aux sources de la mémoire, contribuant de cette manière à la transmission morale d’une famille. Et il y en a, des anecdotes ou des hauts faits à relater, des sacrifices à saluer, des portraits à brosser, d’incessants aller-retour entre destin particulier, collectivité et Histoire majuscule, au cours des treize générations qui ont porté les Gendebien jusqu’au XXIe siècle… Aux alentours de l’an 1500, leur nom se rencontre sous différentes graphies, et ils sont alors «  des artisans du métal, des maîtres de forges, des petits notables au pays de Dinant  ». De là, leur essaimage gagne la Vallée de la Meuse, Mons, Bruxelles, La Haye, jusqu’à Paris. Comme une grande part de la population européenne, les Gendebien traverseront leur lot de bouleversements sociopolitiques et économiques, de catastrophes aussi. L’enfance de Bastien Gendebien, premier ascendant direct de la lignée dont la naissance se situe vers 1530, est bercée par les exactions du Téméraire et il verra, dans sa prime vingtaine, défiler dans sa cité les troupes de Henri II. Son fils Jean sera emporté en 1616, peu après son épouse Damide, par un mal qui a tout de la peste. En 1675, un autre Jean, de la quatrième génération, se résout à faire incendier sa propre maison afin qu’elle ne tombe pas dans les mains d’envahisseurs allemands…Une certaine force de résistance doublée d’un indéniable esprit d’initiative caractérise les membres successifs de la famille. Un Sébastien, dans la première moitié du XVIIe siècle, inaugurera en quelque sorte une tradition chez les Gendebien, à savoir se mêler avec pertinence et courage des affaires publiques. Il prendra en effet la direction des travaux visant à remettre en état les remparts de la citadelle de Dinant. En 1698, un autre Sébastien fera reconnaître par l’autorité française les armoiries familiales frappées aux couleurs liégeoises et dont «  les armes sont d’or à un pal de gueule accosté de six flammes du même  ».De chanoine sauveur de reliques en juriste épris de liberté – car au fil du temps les Gendebien serviront avec excellence le Rouge comme le Noir – nous arrivons au «  moment Alexandre  », qui fut l’un des principaux animateurs de la révolution de 1830. Les quelque cents pages que Paul-Henry Gendebien consacre à ce prestigieux aïeul valent à elles seules un essai de grande qualité, quasiment sécable de l’ensemble, qui non seulement montre le rôle central joué par le personnage dans les événements (notamment avec le Comité de l’Association nationale qu’il fonde pour enrayer, en mars 1831, la restauration des Nassau fomentée depuis Londres), mais qui restitue aussi le climat bouillonnant de l’époque, la violence des affrontements, la force de conviction chevillée à l’âme de cette génération de trentenaires et de quadras qui jetèrent en quelques mois les bases d’un nouvel état.Au fil des pages, l’ouvrage se mue en « beau livre », cédant le pas à un riche album photo, d’une très belle définition. Enfin, la perspective s’ouvre sur les entrelacs des frondaisons de l’arbre généalogique, avec ses apparentements. L’on y rencontre ainsi les noms du capitaine d’industrie Ernest Solvay et, pages plus intéressantes encore pour Nos Lettres, celui du postromantique Octave Pirmez, auteur de Jours de solitude , ou encore de Henry Carton de Wiart, à qui l’on devra l’œuvre qui a donné à Liège son surnom, La Cité ardente …Si la famille est bien cet agrégat organique et spirituel qui ne vit qu’en durant et en s’élargissant son espace vital, celle des Gendebien en est un spécimen de choix, elle qui s’est fondée et construite «  sur le labeur permanent, sur la persévérance, sur la fidélité des vertus civiques  ». On saluera, dans ce grand livre au souffle barrésien, la noble histoire d’une fidélité.…