Par une « ellipse narrative » à laquelle participeraient Margherita Cagol (1945-1975) ou Susanna Ronconi (1951), l’auteur nous plonge dans une réflexion intime sur le sens de la vie, l’histoire et l’engagement.
Auteur de Le droit à l’oubli
Fabrice Gardin est l’auteur de "Les inconsolables" (lecture-spectacle, juin 2004, Théâtre du Parc), "Destin" (Théâtre du Méridien, octobre 2005, éditions Le Cri), "Anna" (lecture-spectacle, mars 2006, Théâtre des Martyrs), "Une rencontre comme une autre" (La Samaritaine, avril 2007, éditions Le Cri), "Une vie d’infortune" (L’Arrière-Scène, octobre 2008, + mise en scène), "L’Hôtel idéal" (lecture-spectacle, mars 2009, Théâtre des Martyrs), et "Compartiment non-fumeurs" (La Samaritaine, octobre 2009, éditions Le Cri). Il a adapté "Candide" de Voltaire (Compagnie des Galeries, été 2002), "L’assassin habite au 21" de S-A Steeman (Théâtre des Galeries, octobre 2008) et "La souricière" d’Agatha Christie (Théâtre des Galeries, octobre 2009, + mise en scène). En collaboration avec Christian Lutz, il est l’auteur des romans, "Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route" (éditions Le Cri, 2006) et "Davies et la mort qui tue", (éditions Le Cri, 2009).
« J’ai hérité d’une sombre forêt, mais je vais aujourd’hui dans une autre forêt toute baignée de lumière. » Ces mots de Tomas Tranströmer qui ouvrent le récit sont très éclairants sur les sentiments qui animent Andréa, la protagoniste de la pièce. Cette ancienne terroriste raconte à une journaliste de son âge, Dominique, ses actes passés. Elle assume totalement ses anciens choix, même s’ils étaient dépourvus de toute réflexion critique. Le plus dur à présent est de ne plus avoir de nom ni de passé honorable. Maintenant qu’elle a purgé sa peine – dix-sept ans de prison –, elle souhaite tourner la page, continuer sa vie et avoir le droit à l’oubli.Comment une jeune femme de vingt ans peut-elle s’engager dans la…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…