C’est l’histoire
d’un ours qui s’appelle Kintsugi
et qui tombe un matin de tout en haut
d’une très haute montagne.
Autrice de L'Ours Kintsugi
Illustratrice de L'Ours Kintsugi
Née le 20 mars 1991 à Anderlecht
Master en Beaux-Arts - option illustration, LUCA Schools of Arts, Gand
Inspirée par mes voyages, le plus souvent dans le Nord, c’est en mêlant plusieurs techniques telles que la gouache, le crayon, l’acrylique, le pastel, le pochoir et parfois le collage que je réalise mes images, souvent très colorées. Je me laisse également inspirer par le monde qui m’entoure pour écrire des histoires, simples, mais (je l’espère) poétiques et dans lesquelles il est facile de se retrouver. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2016 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2020 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2021Grosses pattes, longues griffes, pelage brun. Sans conteste, Kintsugi est un bel ours, grand et fort. Un brin aventureux aussi, et peut-être trop orgueilleux. Un jour, parce qu’il aime être admiré dans son audace et qu’il se délecte des chatouilles du vent entre ses orteils, il s’approche tout au bord d’une haute montagne. Mais Éole, d’humeur chagrine, souffle si fort sur son dos qu’il est précipité dans une chute qui « dure tellement longtemps qu’il a le temps de penser à mille choses. Il se dit qu’il a les poils décoiffés. Il se dit qu’il a un peu froid. Il se dit qu’il l’a un peu cherché. Il se dit qu’il recommencera. Il se dit que peut-être en bas, pour l’accueillir, il y aura des bras ».
Les éraflures,…
Que se passe-t-il quand deux poésies se rencontrent, au confluent des mots et des dessins ? C’est que tente de découvrir cette semaine Karoo avec L’Ours Kintsugi paru aux éditions Cambourakis.
Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…