Koryu d’Edo

RÉSUMÉ

Lycéen peu porté sur les études, mais aspirant à dessiner des mangas, Koji n’est guère intéressé par la sortie scolaire qui permet à sa classe de découvrir les palais de l’époque Edo. Atsumi, une camarade studieuse qui n’est pas insensible à son charme, entreprend de lui raconter la dernière découverte de son père, un historien de renom qui expertise et reconstitue une série d’estampes anciennes trouvées dans un legs. Très vite, la fuite de Koryu, samouraï victime d’une tentative d’assassinat pour avoir aimé la favorite de son maître, captive le jeune homme. Il aimerait en savoir plus sur le guerrier et sur ceux qui lui sont venus en aide, mais aussi sur l’auteur des vieilles peintures et sur la raison pour laquelle celles-ci n’ont pas disparu alors même qu’elles dénonçaient les agissements d’un seigneur corrompu…

À PROPOS DE L'AUTEUR
Dimitri Piot

Auteur et illustrateur de Koryu d’Edo

Dessinateur — Scénariste 
Né à Bruxelles en 1979. Dimitri Piot a suivit des études artistiques à l’IATA de Namur, puis à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Entré durant quelques mois en apprentissage chez le peintre Frédéric Dufoor dans les anciens ateliers Rodin à Bruxelles, il démarre professionnellement la BD par des histoires courtes dans le magazine Lanfeust MAG’. Après deux ans de collaboration à l’univers de Jacques Martin sur Les Voyages de Loïs : Versailles sous Louis XIV, il s’est attelé chez Glénat comme auteur complet dans la collection Carrément BD à Koryu d’Edo, bande dessinée narrant des amours japonaises. Dimitri Piot a également collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont des bandes dessinées sur la prévention du suicide ; la violence faite aux femmes avec Amnesty International ; et plus récemment, l’ouvrage d’illustration Magnitude 9 consacré au séisme du 11 mars 2011 qui a frappé le Japon. En 2011, son travail est sollicité par l’architecte/designer milanais Italo Rota, pour réaliser un livret d’illustrations accompagnant la scénographie de l’exposition Options of Luxury. Préparée pour les 25 ans de l’organisme de presse Italien Class editori, cette exposition a démarré au musée de la Triennale de Milan avant de se diriger vers Séoul, Shanghaï ou encore New-York.

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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…