On peut toujours bougonner. Déplorer, par exemple, que, de nos jours, la poésie soit, plus que jamais, le parent pauvre de la littérature. Soit, plus que jamais, victime des clichés ayant cours dans les médias et dans l’esprit de ses lecteurs potentiels, etc.Oui mais.On peut aussi prendre la tangente. Arrêter de faire sa vierge stupéfiée et outrée. Prendre le taureau par les cornes. Décider de s’enthousiasmer. D’être sensible, coûte que coûte, à tout ce qui se passe d’intense, un tant soit peu d’intense. À tout ce qui, au pif, semble nous montrer de nouvelles voies, nouveaux chemins grisants. Peu importe le sentier suivi, d’ailleurs. Du plus hyper classique au plus résolument expérimentale.Alors, des noms ? Des noms de jeunes poètes dont les démarches peuvent…