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Ce qui manque à Amédée

Il y a vingt ans déjà, Michel Goldblat avait publié chez Plon D’amour et d’ordure que l’on avait pu qualifier d’ « ébouriffant ». Il revient avec Ce qui manque à Amédée , un…

Hommage à Jacques Bertrand par la SLLW

La Société de Langue et de Littérature wallonnes (SLLW) organise tous les ans une séance de « décentralisation…

Avec Daniel Soil en Tunisie, au temps du jasmin

Après 35 ans, Jean-Jacques Andrien revient sur les lieux du tournage de son film Le fils d'Amr est…

Le souffle du temps, Histoire peu ordinaire d’une famille belge aux origines allemandes, 1830-2000

Le récit s’ouvre sur un paysage d’été en Angleterre. Albert Brauner marche d’un bon pas vers Manchester. Il va y retrouver Germaine, sa femme, dont il a été séparé pendant les quatre années de la Grande Guerre. Au terme de ce court prologue, Albert s’effondre, frappé en plein front d’une balle. «  À une centaine de mètres, un homme agenouillé dans les hautes herbes se lève, range son fusil dans son étui et s’en va sans jeter un regard vers l’homme abattu  ».Le récit s’achèvera sans qu’ait été résolue l’énigme de cette exécution d’un homme qui sera enterré avec les honneurs réservés aux combattants de l’armée anglaise. Stéphanie ter Meeren, issue par sa lignée paternelle des Brauner, a voulu explorer cette généalogie hors du commun issue du « patriarche », Thomas Brauner. Né Français, en 1814 – la Belgique n’existait pas -, il deviendra en 1844 l’un des organisateurs de l’enseignement primaire dans le pays qui est créé en 1830. La Belgique, en 1843 venait de voter la loi organique organisant l’enseignement primaire et devait se doter d’un  réseau d’écoles normales en Flandre et en Wallonie.Pour mener à bien son exploration familiale, Stéphanie ter Meeren imagine le personnage d’une étudiante qui organise à sa demande les archives d’un vieil homme, Étienne Brauner,  le fils du soldat assassiné sur le chemin de Manchester, le petit-fils du patriarche Thomas Brauner.À travers lettres, archives manuscrites, carnets et documents officiels, la narratrice reconstitue les destins singuliers de personnages inscrits dans l’Histoire, la grande. Ainsi le lecteur participe-t-il à l’exode qui jeta sur les routes belges et françaises des milliers de civils effrayés. Les Brauner se réfugient dans leur domaine de Vossebeek , un château acquis par Auguste, la grand-père d’Etienne, où les rois Léopold II et Albert Ier aimaient à participer à des parties de chasse. Des amis y séjournent souvent, comme les époux Derbeid dont Gustave s’est rendu célèbre par ses travaux sur la tuberculose et qui, comme de nombreux médecins, a rejoint le front. On lit l’émotion qui étreint au quotidien les mères et les femmes des jeunes gens qui se sont portés volontaires. On vit ce que représente l’occupation par l’armée allemande de la plus grande partie du territoire belge. Les détails sont éloquents à cet égard : comment se déplacer vers Bruxelles, quelles informations reçoit-on et comment, que racontent les soldats en permission lorsqu’ils reviennent au château transformé en hôpital : l’incendie de Louvain, les apprentissages sommaires de pilotage d’avions, les blessés, les mutilés…Petit à petit, le dialogue se noue entre l’étudiante et le vieillard tandis que le lecteur se nourrit d’anecdotes tombées dans l’oubli, dont les plus intéressantes sont celles liées au patriarche. Ainsi ces expositions scolaires que le public londonien couvrait de louanges au Crystal Palace ou la création de la revue L’Abeille , la première revue de pédagogie en Belgique…Le récit de Stéphanie ter Meeren, couvrant un siècle et demi d’Histoire, ne peut être ici synthétisé. Il se disperse parfois mais ne cesse jamais de piquer la curiosité et l’étonnement du lecteur. Ce dernier ne saura pas les vraies raisons de l’exécution d’Albert Brauner, assassiné d’une balle dans la tête alors que la guerre à laquelle il avait participé en héros, s’achevait enfin. Peut-être y a-t-il dans ce personnage-là la matière à un vrai roman ? Un roman d’espionnage qui déploierait dans la fiction, toute la richesse et la complexité d’une destinée dont ce livre est un…

Revue Générale

Coordonné par Jean-Baptiste Baronian, grand spécialiste et amoureux de Simenon, le dossier « Présence de Georges Simenon » au…

Herbier du département congolais des Serres royales de Laeken

Au départ, un fait historique : les plantes ramenées du Congo…

Portugal : les œillets d’Amalia

« L’âme des peuples », l’élégante collection de petit format des éditions Nevicata, fête son dixième anniversaire. Et s’enrichit…

Septentrion - magazine n° 9 - 1-2024 - Septentrion n° 9 - 1er semestre 2024

Sommaire • Artiste de la scène, australien-sri-lankais-tamoul-flamand-nouveau…

La campagne Lisez-vous le belge ? revient pendant tout le mois de novembre

La 4e édition de la campagne Lisez-vous le belge? commence ce 1er novembre, pour…

Décès d'Émile Gillard

Nous apprenons le décès de l’écrivain d’expression wallonne Émile Gilliard . Ce grand auteur moustiérois s’est éteint à Liège le jeudi 23 mars 2023 ; il avait 94 ans. Une influence…

Des monts et merveilles

«  Chasseur de baleines et chimères, éleveur de renards, traducteur de nuages, querelleur polyglotte, clown pour tous les âges, écrivain du dimanche, érudit,…

Le prophète du néant

À l’heure où le dialogue semble de plus en plus difficile à nouer entre l’Occident et l’Orient, Ceejay fait le pari du…

Le Carnet, une année numérique

La nouvelle formule du Carnet et les Instants fête son premier anniversaire. L’occasion de dresser un bilan et d’inviter nos abonnés à (re)découvrir leur revue réaménagée.…

Édito. Le livre du futur

L’édition 2019 de la Foire du livre de Bruxelles a mis à l’honneur le thème « Nos futurs ». Jouant avec la devise punk, cette thématique ramasse en une seule formule l’absence d’horizon…

Il y a

Le lecteur qui comme nous, depuis la publication de La pluie à Rethel , aura mis ses pas dans les sillons argileux de l’écriture de Jean-Claude Pirotte,…

Hergé et la publicité

S’il est entre Magritte et Hergé un point commun autre que leur enracinement en Belgique, c’est le début de leurs carrières respectives dans le domaine…

À deux pas de chez vous

Comme elle l’a elle-même noté dans la notice autobiographique de son blog, Liliane Schraûwen mène une existence pétrie de littérature, que ce soit…

Palace Café

Après quinze ans passés en France, Antoine, la trentaine, revient au pays, le Liban qu’il a fui en pleine guerre et qui est maintenant – relativement – pacifié.…

Poèmes quantiques

J’ai sous les yeux les Poèmes quantiques de notre cher Léo. Inutile de préciser le nom de famille. Les habitués du Carnet et tant d’autres auront deviné sans peine qu’il…

Un jour comme un oiseau

Par l’intermédiaire d’un ami, Marc Pirlet rencontre pour la première fois en avril 2013 Bruna, une vieille dame qui habite sur les hauteurs de Seraing. Celle-ci vient…

Correspondance 1899 – 1950

Quelle amitié magnifique ! Confiante, profonde, vigilante, inaltérable, elle a uni, un demi-siècle durant,…

Petit éloge de David Bowie. Le dandy absolu

Le 10 janvier 2016, quand est tombée la nouvelle du décès de David Bowie, des millions de…

Vers d’autres ailleurs. Journal de voyage (1954-1996)

En couverture de ses souvenirs littéraires, il s’affichait au Portugal, entre ombre et lumière…

40 ans, trop jeune pour mourir

Après avoir affronté une séparation, un déménagement hâtif, des dettes et un changement de travail, Marie-Paule, quarante ans,…

Des lendemains qui hantent

Voici un thriller qui démarre sur les chapeaux de roue. Alors qu’il vient rechercher son fils Lulu à la sortie de l’école, Martial Trévoux…

Le ballet des retardataires : Tokyo, tambours et tremblements

Maïa ABOUELEZE , Le ballet des retardataires : Tokyo, tambours et tremblements…

50 ans, ça se joue !

Un  Cinquantenaire nouveau vient de prendre place dans le paysage culturel : celui du Théâtre Jean Vilar. Étrange et formidable histoire que celle de ce théâtre et de son fondateur,…