Dans un monde qui se complexifie, les agent.e.s servent de facilitatrices et facilitateurs. (On connaît ceux qui agissent dans le football auprès des joueurs au moment du Mercato). On a découvert ceux du cinéma dans la série télé Dix Pourcents. Fréquents en littérature anglophone, ils sont apparus récemment en France et en Belgique francophone. Rencontre avec l’agente littéraire Stéphane Levens et entretien avec l’autrice Isabelle Bary qui lèvent le voile pour nous sur cette activité nouvelle dans la chaîne du livre francophone.
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Le Carnet et les Instants: Comment êtes-vous devenue agente littéraire?
Je n’aime pas le terme agent car il a été galvaudé par le cinéma. Je me qualifie à la fois comme accompagnatrice, conseillère et facilitatrice pour les auteurs comme pour les éditeurs. Après vingt ans en tant qu’attachée de presse, je me suis lancée il y a cinq ans environ. L’aventure a commencé avec Adeline Dieudonné qui avait…
Auteur de Agente littéraire belge francophone
Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique
À propos du livre La contrefaçon belge des livres à l'époque romantique est quasiment inconnue. Née au lendemain de la séparation de la Belgique d'avec la France et de son rattachement à la Hollande, poursuivie après l'indépendance belge conquise à la suite de la révolution de 1830, cette industrie colossale, parfaitement licite en raison des législations nationales et internationales d'alors, eut à son actif, sans que leurs auteurs ou leurs ayants droit pussent s'y opposer, la reproduction, la traduction, l'adaptation des ouvrages étrangers, principalement français, qu'ils fussent littéraires, religieux, scientifiques, artistiques, politiques, historiques, militaires, musicaux, ou qu'ils traitassent de cuisine, de jeux de société, de typographie, d'archéologie, etc. Ce sont toutes les facettes de la «contrefaçon» belge que recense ce livre, divisé en une introduction, vingt chapitres abondamment illustrés de catalogues et de textes publicitaires d'époque, et trois annexes. Compte tenu de l'importance capitale du sujet, cet ouvrage interpellera tant le monde de la librairie que celui des bibliophiles, des bibliographes, des philologues, des économistes, des juristes, des scientifiques, des sociologues, des chercheurs, enfin : de tous ceux qui, de près ou de loin, érudits ou néophytes, s'intéressent au romantisme et à la Belgique de 1814 à 1855, lorsque ses éditions, souvent très soignées et vendues à des prix défiant toute concurrence, étaient répandues dans le monde entier et y propageaient les langues étrangères, au premier rang desquelles figure le français. L'auteur étudie depuis 1973 cet inépuisable et passionnant sujet, auquel il a déjà consacré dans le Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature françaises trois études. Son livre, le premier à traiter de façon globale de la contrefaçon belge, est la somme de ces années…