Strimaedje di « Moudes a rvinde »


[Avec, en bas de page ** , le Discours « Spitch Mahin », traduit en français par Joseph Docquier, de Lucien Mahin, lors de la présentation de son nouveau recueil de nouvelles « Moûdes à r’vinde », Meurtres à gogo.]  Fiesse ås lingaedjes walons 2019: ocupaedje coinrece. C’ est on gros cint d’ djins k’ estént la al såle di djimlastike di l’ atenêye do Bork [Saint-Hubert-ville].
*

Ene grosse mitan , c’ esteut des efants des scoles di Sint-Houbert et Atrivå, vinous po vey leus ovraedjes adjinçnés po cisse fiesse la avou l’ Aisse del Tuzance Fåmene-Årdene po les bans do Hôt d’ l’ Aiwe di Lesse [Maison de la Culture Famenne-Ardenne en Haute-Lesse]. Ey eco, ene des classes, li cene k’ aveut fwait li tchanson e walon, esteut-st evoye al mer, po les condjîs d’ Pintcosse.  Dins l’ ôte mitan, on ricnoxheut des waloneus d’ on pô tos costés. Des tchanteus come Mimile (Vincent Delire) u Bruno Picård, des scrijheus come Joseph Docquier…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Lucien Mahin
Auteur de Strimaedje di « Moudes a rvinde »
Docteur vétérinaire (1977), enseignant chercheur à l'Institut agro-vétérinaire de Rabat (1977-1985), vétérinaire privé à Sidi Smail (Maroc) de 1989 à ce jour.Écrit en wallon depuis 1981, d'abord avec l'accent de Transinne. A partir de 1993, rejoint le mouvement de normalisation de la langue wallonne et fonde l'asbl "Il Ranteule" avec Laurent Hendschel (1996). Fonde également la "Soce des Rcàzeus d'walon" en 1995, qui publie la revue Coutcouloudjoû, et se réunit à Bertrix.Créateur d'un Calindrî walon (1998-2000). Organise un symposium "Quel avenir pour le wallon?" à Redu en 1993; en 1994, il met en place un modèle de tables de conversations en wallon, en organisant à Transinne la "Rtrovinne des rdjàzeus d'walon", puis "Culture èt economeye, c'est todi il ptit k'on spotche", à Redu, en 1998.


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Le fonds Jean Muno ( in La chronique des Archives & musée de la littérature )

Mon héros – le seul que je puisse comprendre de l’intérieur – sera [...] cette part décriée de moi-même et de mon lecteur, le « petit bourgeois » d’aujourd’hui, le petit homme occidental. Mon sujet : son inquiétude, son inadaptation, sa rébellion larvée, sa souffrance. XX Les archives de Jean Muno (1924-1988), léguées aux AML en 2008 par sa veuve, Jacqueline Burniaux, sont à l’image de son auteur : discrètes mais passionnantes. Désormais entièrement dépouillées et encodées sous les cotes ML 11140 à ML 11173, elles proposent au chercheur des manuscrits, des articles, les fragments d’un journal, des correspondances, des photographies,... qui touchent au plus près à l’identité complexe de ce natif de Molenbeek-Saint-Jean (« Ni Flamand ni Wallon ni même Bruxellois. Un mélange des trois, oui, une addition bizarre, assez inopportune, d’appartenances imparfaites » XX ) dont le destin se fixe dès les années 1950 dans une commune symptomatiquement dénommée Malaise, à cheval sur la future frontière linguistique. Sur cette identité « en creux » vient se greffer une blessure plus profonde, née du lien qui unit Jean Muno, de son vrai nom Robert Burniaux, à ses parents, Constant Burniaux et Jeanne Taillieu, tous deux instituteurs et écrivains. Une relation envahissante, entre rejet et ressemblance (père et fils siégeront, notamment, au sein de l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique), autour de laquelle se sont échafaudés la plupart de ses écrits. Si ceux-ci échappent au tragique, c’est parce que Muno s’est très vite emparé de deux armes de distanciation essentielles : l’humour et le fantastique. Le fantastique est avec l’humour une dimension constante, d’ailleurs très belge, de mon œuvre. Ce sont deux manières de prendre ses distances par rapport au réel sans rompre avec lui, sans cesser de l’appréhender. XX C’est en 1949 que, parallèlement à son travail d’enseignant, la carrière littéraire de Jean Muno démarre. Il écrit alors une pièce radiophonique intitulée Un petit homme seul, dont les archives, hélas, ne gardent pas trace. Qu’à cela ne tienne, on retrouvera ce personnage, sorte de double littéraire, de manière récurrente dans toute son œuvre, aussi bien dans les romans écrits à partir de 1955, que dans les nombreuses nouvelles qui paraissent en revues (dans Marginales et dans Audace, pour ne citer qu’elles). 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S’il s’est souvent penché sur le statut de l’écrivain belge et, par extension, sur son propre statut – songeons, notamment, à ses interventions dans les Cahiers du Groupe du Roman –, la collaboration de Muno avec Robert Frickx a abouti à deux essais sur la littérature belge, l’un dans la collection Que sais-je ? en 1973 (rééd. 1980) et l’autre aux éditions québécoises Naaman en 1979. Quant aux lectures attentives du Muno critique, elles laissent entrevoir ses goûts littéraires et, notamment, sa grande estime pour les romans de Conrad Detrez. Un échantillon d’articles est bien entendu présent dans le fonds. Celui-ci se clôt par des dossiers de correspondances qui restituent, à travers des lettres d’auteurs amis comme Gaston Compère, Jacques Crickillon, Marcel Moreau ou Paul Willems... l’écho de la voix de Jean Muno. Mettons en exergue la volumineuse et désopilante correspondance de Jacques-Gérard Linze à Muno qui, avec plus d’une centaine de lettres – à compléter avec les lettres de Muno à Linze déjà présentes aux AML – nous content l’histoire d’une amitié savoureuse et indéfectible. Rappelons qu’une sélection de ces archives Muno est mise en valeur dans les locaux des Archives et Musée de la Littérature jusqu’en septembre 2015. Elle s’intitule « Jean Muno et l’ironie » XX : juste regard sur celui qui feignait de s’excuser : « Est-ce ma faute si le rire existe ? » XX Saskya Burens Muno (Jean), « Le blanc cassé », dans Le Groupe du Roman, cahier 1, 1967, p. 38. Muno (Jean), « J’habite Malaise, Belgique », dans Le Groupe du Roman, cahier 23, 1989, p. 141. Jean Muno cité dans Denis (Marie), « Le Vampirologue », dans Le Groupe du Roman, cahier 23, op. cit., p. 77. Titre inspiré par l’essai de Moreels (Isabelle), Jean Muno. La subversion souriante de l’ironie, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, pie-Peter Lang, 2015. Muno (Jean), Histoire exécrable d’un héros brabançon,…

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