Réception des Rèlîs Namurwès au Palais provincial

Le jeudi 30 avril 2015, les autorités provinciales ont reçu les Rèlîs Namurwès pour la sortie de presse et la présentation de leurs Kriegscayès. En présence du gouverneur Denis Mathen, et du député Philippe Bultot chargé de l’Enseignement, on entendit les discours de Jean-Marie Van Espen, député-président, de Geneviève Lazaron (en wallon), députée en charge de la Culture, et de Cédric Visart de Bocarmé, président de la Société archéologique de Namur, coéditrice de l’ouvrage.

Jean-Luc Fauconnier parla au nom du Conseil des Langues régionales endogènes qu’il préside, tandis que Joseph Dewez, président des Rèlîs Namurwès, adressa une longue série de remerciements à celles et ceux qui ont apporté leur collaboration ou leur contribution financière pour la réalisation de ce livre qui fera date.

Axel Tixhon, professeur d’histoire à l’université de Namur et coauteur, souligna la place originale tenue par l’édition des Kriegscayès dans…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Bernard Louis

Auteur de Réception des Rèlîs Namurwès au Palais provincial

Originaire de Namèche, Bernard Louis est revenu habiter sa maison natale en 1981. Il a effectué sa carrière comme professeur de langues classiques dans l'Enseignement secondaire. Au contact de la société littéraire des Rèlîs namurwès, il est revenu à la langue de son enfance et s'est initié à l'écriture en wallon. Il a écrit des vers mais se trouve plus à l'aise dans la prose, avec pour modèle Auguste Laloux. Son recueil Tot fiant bètchî l' coq - Ricochets fut publié par la Société de Langue et de Littérature wallonnes, après avoir été honoré du Prix Biennal de la Ville de Liège en 2001. Comédien, récitant, animateur de radio, membre du Conseil des Langues régionales endogènes et de diverses associations, il lutte pour la survie de la langue wallonne. Il est également le responsable de l'édition des Cahiers wallons, la revue des Rèlîs namurwès. Il a été reçu comme membre titulaire de Société de Langue et de Littérature wallonnes en 2010.


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Le cri du public : culture populaire, presse et chanson dialectale au pays de Liège (XVIIIe-XIXe siècles)

Que peuvent nous apprendre les prédictions de l' Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d'éveil aux idées de Lumières, au XVIIIe siècle? Quel changement de mentalité à l'égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne? C'est à de telles questions que tâchent de répondre les essais contenus dans le présent ouvrage, à partir d'une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d'interrogations communes s'opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques — nous sommes au pays de Grétry — composent un véritable «paysage culturel» moyen. On verra ainsi comment le Laensbergh ou les mémoires rédigés à l'occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l'aristocrate éclairé . De leur côté, les livrets de pèlerinage offrent une mutation du regard sur la «neuvaine» contre la rage, la protection sacrée cédant la place à la conception du contrat marchand et à l'hygiénisme. La réflexion sur l'«amélioration de l'espèce humaine», avec les questions de l'eugénisme, de l'alimentation des enfants et de la vaccination, entrent dans le débat qu'entretiennent le Journal encyclopédique et le Giornale enciclopedico di Liegi . Comment s'étonner de la vigueur avec laquelle les classes populaires verviétoises vont combattre l'ancien régime dans les années qui précèdent sa chute? Une figure d'exception domine intellectuellement et pratiquement l'événement : Nicolas Bassenge. La chanson «patriotique» donne la mesure de son charisme et de l'évolution que connaît celui-ci, quand se développera l'aspiration à une société pacifiée. Une même exigence de conciliation et de pragmatisme s'observe dans le traitement accordé au wallon sous un régime français moins jacobin qu'on ne l'a parfois dit. Y a-t-il continuité ou rupture entre le catalogue de la lecture à la fin du XVIIIe siècle et celui de l'époque romantique? Quelles nouveautés foncières se font jour, à côté d'une tradition persistante du livre «utile» visant désormais l'entrepreneur balzacien? Quelle réception pour un romantisme souvent jugé «dégoûtant»? Avec Georges Sand et les Vésuviennes de 1848, la revendication féministe fera irruption sur la scène locale, tandis qu'alterneront dans la chanson de conscrit complaintes de la fille-mère…