À la lecture de ce titre attrayant De la plume à la langue, un mot d’emblée a retenu mon attention. C’est le dernier.
J’ai d’abord pensé à ce petit organe rouge comme une pomme d’amour, frétillant comme la truite, pointu comme la ciguë, rarement au repos et dont le logement toujours humide lui suffit tout au long de sa vie… Alors que ce titre évoque une tout autre langue, celle du langage parlé : qu’il soit sabir, patois, pathos, quotidien, poétique, théâtral ou raffiné. C’est pourquoi je voudrais allonger le titre mais… par son début : De la langue à la plume et de la plume à la langue.
Car c’est ce petit organe rouge et nerveux faisant suite au pharynx où se logent les cordes vocales qui, aidé par elles, a d’abord lancé un premier cri lors du saut primordial, faisant ainsi son entrée dans le monde des sons.
De la langue à la plume
L’homme-bébé a d’abord éructé des sons, puis une sorte de pré-langage qu’on a appelé le gazouillis où les voyelles…
La littérature?! Hé hé... Guerre sans merci contre des moulins à vent... Dans cet…