Le Promeneur le plus solitaire n’est jamais seul


Il y avait une sorte de prédestination à ce que André Dhôtel s’occupe un jour de Jean-Jacques Rousseau. Bien sûr, un goût commun pour la nature, pour une sorte de quête du n’importe où n’importe quoi hors du monde. Il faut savoir sefaire un peu vagabond, pour découvrir au travers d’un site qui paraîtra peut être très banal au commun des mortels – le carrefour de Mazagran, par exemple, dans les Ardennes – les traces d’une autre vie, pour entrevoir une sorte d’illumination et se trouver plongé dans un état second. Dans sa biographie de Rousseau, parue chez Albin Michel, qui est très sage, très classique, il est un ou deux passages où André Dhôtel laisse passer le bout de l’oreille : ainsi, surtout, lorsque Rousseau s’installe à Montmorency, à l’Ermitage où l’héberge Mme d’Epinay. Voici le texte de Dhôtel (p.116) :
 » Jean-Jacques a donc les meilleures raisons de courir les bois, d’écouter les oiseaux. Mais le plus étonnant dans l’aventure…

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