Résultats de recherche pour “Christophe Poot” 1 à 30 (117)
Rebouteux et médecine alternative. Allègent-ils notre pharmacie?
Allègent-ils notre pharmacie ? Fort du beau succès de Saints…
Nour a dix mille visages et change à chaque seconde ses cils ses jambes s’allongent déjà et le temps de détourner les yeux de lui pour retrouver…
Polygraphe, Philippe Remy-Wilkin l’est assurément. Depuis que sa vie se fond avec l’écriture, il publie en alternance romans, contes illustrés, nouvelles (dans…
Depuis quelques années, Christophe Gilot exerce le formidable métier de bouquiniste dans son repaire baptisé « À l’enseigne du commissaire Maigret » à…
Cent cinquante grammes de Christophe Colomb
Alice commente un vieux cliché d'elle pris avec son amant de l'époque, Vincent, lors d'un voyage raté à Séville. Pendant…
Contes de minuit et autres nouvelles
Émile Verhaeren est depuis longtemps reconnu comme un des sommets de la poésie belge de langue française. Il faut se replonger dans…
Emmanuelle MÉNARD , Si vous croyez que l’amour a donné son dernier baiser …, Coudrier, 2019, 59 p., 16 €, ISBN : 978-2-39052-001-6 Parmi les plus grands…
Après, notamment, le superbe Hareng couvre-chef et autres chansons de marins , le dessinateur et auteur Christophe Poot nous revient avec le non moins…
Je pensai donc je fus : Aphorismes complets 1993-2023
« Le temps d’apprendre à vivre, on est mort de fatigue. » « Jadis, je disais ‘Je vais mourir…
Jacques Cels : Un architecte du sens
Jacques Cels apparaît comme un audacieux architecte du sens, dont les proses, le théâtre, les essais et les romans sont…
En une quinzaine d’années, à force de manier une plume de haut empennage, Christopher Gérard s’est imposé comme un écrivain atypique, rétif à tout…
Le professeur Plume observe les oiseaux du cerisier pendant des journées entières. Son épouse, Madeleine, aime surtout leurs chants. Elle a même appris à siffler comme eux. Avec son…
La collection « Le chant du Cygne » dirigée par le jeune poète Ismaël Billy avait accueilli déjà dans son catalogue des œuvres séparées de Philippe…
Il fallait un poète pour rencontrer l’œuvre de Jacques Crickillon, pour donner lieu à une danse de planètes mue par la question du geste poétique. Après la très belle étude de Christophe Van Rossom, Éric Brogniet livre en poète une traversée des créations de l’Apache Crickillon, des cycles d’écriture qui, de La Défendue à L’Indien de la Gare du Nord , de Colonie de la mémoire à Ténébrées , du Tueur birman à Sphère, À Kénalon I et II , portent le verbe au bord du gouffre, sur les cimes de la sécession, loin des bonnes mœurs littéraires. Taillés dans le vif-argent d’une langue réinventant ses pouvoirs comme ses impuissances, la poésie, les nouvelles, les romans de Crickillon se tiennent sur la corde du funambule qui vit la parole comme une expérience de la dépossession, comme une initiation à la diffraction du moi et à la contrée du vide. Si la littérature dans ce qu’elle a de sismique, de réfractaire à l’ordre social naît avec Homère, l’aède aveugle, elle semble parachever son cycle de nos jours, la cécité doublée de la surdité se logeant désormais dans le cirque d’une scène littéraire acquise à l’embourgeoisement, aux grelots du divertissement et du conformisme. La question du devenir, de l’incidence du poème dans un monde qui lui tourne le dos et le piétine — question que pose Jacques Crickillon dans « La poésie est une guerre indienne », son texte en postface — porte en elle le souffle des insurgés, lesquels ne sont les apôtres d’aucune vérité. Le poète comme « inquiéteur » (Crickillon), comme horloge qui refuse de marquer l’heure est l’artisan d’une expérience existentielle qui côtoie les gouffres et l’inconfort. On mesurera toute la démesure de l’œuvre « explosante-fixe » de Crickillon et de l’analyse qu’en produit Brogniet à sa prégnance relativement clandestine comme si l’époque tenait loin d’elle ce qui la subvertit, ce qu’elle ne peut recycler dans la littérature trendy , minimalisme creux ou verbiage boursouflé de graisse. Un Indien des lettres ensauvage la grammaire, la sémantique, la Terre, les nerfs, le sang, propage la rigueur de l’anarchie dans une poétique du « contre », sœur de celle de Michaux (contre l’état de choses et ses séides). Éric Brogniet plonge à mains nues dans les grands cycles formant des « cosmographies », des mondes mythologiques vertébrés par l’amour, le questionnement de la mémoire, la fusion du polar et du chamanique, de l’ivresse et de l’extase. Déchiffreur des convulsions intérieures et extérieures, à rebours de l’assassinat programmé de la poésie auquel on assiste, l’auteur de Vide et Voyageur , de Talisman révèle la nécessité, l’urgence d’un verbe poétique transfigurateur. La ténacité du paria, de l’« horrible travailleur » (Rimbaud) enraiera l’extermination des poètes, des Indiens du « Cinquième Monde ». Au cœur de sa geste poétique, de son œuvre-spirale comme l’énonce Éric Brogniet, un feu central, le feu de l’amante, de la muse qui a impulsé la poésie de l’amour dont Crickillon est l’un des grands chantres, Ferry C., auteure de nombreux collages qui accompagnent les recueils Région interdite, Nuit la Neige. Poète, muletier sans provende, qu’on chasse d’une cabane à l’autre, et qui s’en va dormir dans les chapelles abandonnées. Poète : fantôme du muletier sur sa montagne fantôme Élégies d’Evolène. Véronique Bergen Jacques Crickillon, né à Bruxelles en 1940, nous a donné, depuis La Défendue, son premier livre publié en 1968 par André De Rache, jusqu’à Litanies, publié par Le Taillis Pré en 2016, un matériau poétique singulier et brûlant. Et pour tout dire fascinant. Il faut mettre en perspective cette musique lancinante, tour à tour tendre ou violente, qui court tout au long des pages de cette œuvre et la perspective d’écriture qui tend à son propre effacement. Basé sur une respiration interne, qui lui permet, sous la dictée des puissances obscures du lyrisme, d’épouser toutes les formes stylistiques imaginables et de puiser à un vaste répertoire à la fois prosodique et métaphorique, le texte poétique explore, avec une constance remarquable, de vastes territoires imaginaires, fantasmés ou réels, des contrées étranges, une flore et un bestiaire singuliers, souvent, mais pas toujours, exotiques. Le style sensuel, fait de rythmes variés, d’un double registre verbal, poétique et prosaïque, le recours au procédé de la science-fiction, souvent américaine, à celui des sagesses orientales, du polar, des grands romans d’aventure et de la création d’une mythologie personnelle, définissent la couleur…
Après un premier roman qui avait révélé une écriture audacieuse et bourrée de fantaisie, Christophe Levaux revient…
Hélène Cixous : La langue plus-que-vive
Parfois, l’on comprend la nécessité impérieuse qui voudrait que seuls les écrivains soient habilités à parler…
Dictionnaire des écrivains gastronomes : De Apollinaire à Zola
Jean-Baptiste Baronian est un écrivain prolixe. Et,…
Illustrer Proust : Histoire d’un défi
En cette année 2022 qui célèbre le centenaire de la mort de Marcel Proust, Jan Baetens rend un hommage de biais à l’auteur d’…
Walter a recueilli son ami Christopher Marlowe, laissé pour mort après une rixe. Dans le manoir au bord de la falaise, le poète en sursis…
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