Isabelle Steenebruggen

PRÉSENTATION
Je suis née à Bruxelles en 1975. Après une maîtrise en traduction à l’Institut Libre Marie Haps, j’ai vécu quelques années en Espagne pour revenir ensuite à Bruxelles où j’ai travaillé à la Commission européenne pendant dix ans. J’ai ensuite fondé une coopérative de commerce équitable, La Pachamama. Depuis 2015, je me consacre à ce projet-là, à la traduction et à l’écriture. J’ai publié une nouvelle, Judith, aux éditions Lamiroy, et un roman, Être son fils, aux éditions Pourpenser. Voici ce que l’éditrice de mon premier roman dit de moi : « Isabelle a les voyages à fleur de peau, le monde dans ses yeux bleus. Ce n’est pas par hasard qu’elle est à l’origine de La Pachamama, la coopérative de commerce équitable dont elle s’occupe. L’écriture lui vient de la curiosité qu’elle a pour les autres, leurs mondes, leurs univers. Alors, avec ses mots, elle se joue de nous et nous glisse dans ses histoires… ni vu, ni connu ! »
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Le récit d’Isabelle Steenebruggen se présente comme une fiction inspirée de faits réels. Il retrace la biographie d’un narrateur s’adressant à une femme dont nous ne connaissons rien. Nous comprenons assez vite que nous allons lire un récit d’un homme mûr qui, tel Didier Eribon, nous relate sa vie avec une authenticité mâtinée d’un point de vue réflexif.Nous suivons ainsi le jeune Hidli, qui a grandi dans les terres cultivables au Sri Lanka avec une mère travailleuse, deux frères aînés et en filigrane, un père absent. Moins marqué par ses origines modestes que par le caractère bien trempé de sa mère, le héros se gorge de toutes les facettes de cette figure maternelle bienveillante avec qui il vit à son insu des moments fondateurs. Malheureusement, sa maman lui…


Le Carnet et les Instants

Le nouveau roman d’Isabelle Steenebruggen nous donne à lire une saga familiale divisée en cinq parties, ponctuée par les événements royaux et politiques qui ont marqué la Belgique. L’histoire commence au retour d’Ovide, qui a participé à la Grande Guerre. Il retrouve sa femme, Clarisse, et ses quatre enfants dans leur vaste maison Art nouveau à Bruxelles. Nous découvrons alors une famille très chrétienne où les enfants sont élevés dans la foi, les filles apprennent les bonnes manières, l’art de recevoir et de tenir une maison pour « faire un bon mariage », tandis que les garçons sont élevés pour effectuer des études de droit et avoir une belle carrière.Clarisse étant d’origine noble, elle a été habituée à vivre sans compter. L’argent commence à manquer,…