Pardonne-nous nos offenses | Objectif plumes

Pardonne-nous nos offenses

RÉSUMÉ

Il est question de Noirs et de Blancs, de lapidation médiatique et de censure, d’offense et de bienveillance, d’identités et de consentement, d’inclusion et de seins libres, de soutanes et de voiles, de LBGTQIA+ et de livres réprouvés, de désirs d’un monde nouveau ou de situations devenues délicates dans l’enseignement… Des sujets vite inflammables…
Treize nouvelles aux airs souvent pamphlétaires et satiriques qui feront sourire ou leur raillerie grincer des dents. Mais les personnages, pour lesquels quelque chose souvent dérape, sont toujours traités avec tendresse. Au nom d’une moralisation de l’expression artistique et de la vie citoyenne, amour et humour ne deviennent-ils pas les grands réprouvés de notre monde nouveau ?

À PROPOS DE L'AUTEUR
Éric Brucher

Auteur de Pardonne-nous nos offenses

Romaniste, j’enseigne la littérature, la philosophie, l’approche du phénomène religieux et des spiritualités. J’ai publié plusieurs romans et des nouvelles : on les trouve détaillés sur mon site. J’aime souvent appuyer mes textes sur des mythes : celui d’Ulysse, d’Antigone, de l’ogre, du paradis perdu... Mon roman Colombe a reçu le prix Sander Pierron de l’Académie royale de Belgique. Je suis éditeur/directeur de collection aux éditions Edern (Bruxelles). Je suis librettiste pour l’opéra triptyque de Jean-Luc Fafchamps "Is this the End?", produit par La Monnaie (2020, 2022, 2026). J’organise et anime depuis de nombreuses années des rencontres littéraires alliant mets et mots. Parmi mes autres passions : le karaté et les oiseaux.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Avec Pardonne-nous nos offenses, Éric Brucher offre treize nouvelles qui mettent en saynètes beaucoup des (hyper)sensibilités actuelles, leurs travers légers mais aussi plus lourds. Il parvient, grâce à diverses situations, toutes attentivement réalistes, à générer de la nuance et de la réflexion dans ce monde nouveau, envahissant et se heurtant avec complaisance aux caricatures.D’emblée, le premier texte, Trac(t), donne la solution idéale pour y survivre : Victime, moi, ça m’plaît, j’ai pas trop les couilles pour jouer les héros. C’est cool d’être un peu lopette et geignard. Victime, t’es sûr d’être tranquille, ça te rend une innocence, ça t’absout de tout. Par la suite, douze cas…


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Nouvelles de Belgique

La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…

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