Résultats de recherche pour “Auteur” 6061 à 6090 (12879)

Nicolas de Stael : La peinture comme un feu
Stéphane LAMBERT , Nicolas de Staël, la peinture comme un feu , Gallimard, 2023, 240 p., 42 € , ISBN : 9782073024688L’art…

Ce roman posthume de Gaston Compère est un roman de voyage, un roman initiatique, où l’auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique;…

Daniel FANO , Papier pelure : 1969-1999 , Préface de Philippe Mikriammos, Flammarion, coll. « Poésie/Flammarion », 2024, 280 p., 22 € / ePub : 14,99 € ,…

De tous les auteurs belges francophones, Michel Lambert a sans doute à son actif une des productions les plus fournies dans le genre de la nouvelle puisqu’à ce jour, on dénombre…

Voici, restitué dans sa version d'origine, publiée en 1925, le premier recueil de récits fantastiques de Jean Ray, dont il nous distille l'angoisse brûlante avec la même ardeur que…

Jean-Pierre Verheggen a bien raison d’être enthousiaste à la lecture de ce « roman », L’enfance unique , dans sa Lettre-préface adressée à Frédéric Saenen.Non,…

Le monde visible : Les aventures du réel
Luc Dellisse s’est fait dentellier. Ses dernières publications sont toutes des textes courts, des napperons de lettres tissées…

L’océan de mes vagues secrètes
Aux antipodes des laboratoires de poésie contemporaine, l’auteur a choisi de s’exprimer, tantôt en vers – où la rime est parfois…

L’étrange et folle aventure du grille-pain, de la machine à coudre et des gens qui s’en servent
On peut n’avoir jamais connu l’odeur d’une tranche de pain brûlé noir de chez noir (parce que sur l’antique grille-pain de vos arrière-grands-parents encore utilisé, les tranches ne sautent pas, il faut les retirer à temps), et ignorer le nom de Lautréamont (« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », citation iconique chérie des surréalistes), et néanmoins, se plonger avec curiosité dans ce livre qui évoque l’archéologie, l’usage et les normes qui régissent une grande partie des objets – et notre vie quotidienne. C’est ce à quoi s’attellent deux historiens et universitaires, Gil Bartholeyns (également romancier, auteur de Deux kilos deux , une enquête sur l’élevage intensif de volailles dans les Hautes-Fagnes, Lattès, 2019) et Manuel Charpy (auteur de Ma vie dans la sape , 2020), dans cet ouvrage qui évoque presque, par ses illustrations de toutes époques et tous genres, un catalogue de la Manufacture des armes et cycles de Saint-Etienne, et par son érudition, un précis de sociologie à travers les siècles et les cultures. (On regrette l’impression sur un papier de qualité médiocre, mais soit.)Au départ, donc, il y a un objet. Sa naissance et son pourquoi, son évolution technique, sa diffusion sociale, son accessibilité, les discours qui l’entourent, sa propension à grignoter de plus en plus de parts de marché (même au 19e siècle), et sa capacité incroyable à être transformé au fil du temps (car il en fera gagner tellement…) en outil indispensable à l’existence de tout être humain digne de ce nom… et en figure lexicale basique de tout étudiant en études commerciales. Objet = bingo.Si à 50 ans la vie est foutue quand on n’a pas sa Rolex au poignet, c’est une chose – ridicule on en convient –, mais qui sous-tend une conception du monde social dont Bourdieu a fait son pain. Si en Afrique, « au temps des colonies », un « indigène » portant une montre cassée montrait par là qu’il refusait « le temps colonial » tout en sachant qu’il y était intégré de force, c’est une autre chose, et pas moins signifiante que la première. Bartholeyns et Charpy, munis d’un bagage encyclopédique (parfois trop) sur une foule d’objets qui ont envahi nos vies et celles de nos ascendants, sont d’une efficacité redoutable, et d’une précision référentielle qu’on aurait du mal à mettre en balance, même si le sujet en lui-même n’est pas neuf.Ainsi, prenons les outils de cuisine et les robots ménagers. Quel domaine enchanteur ! Bien utiles à la maison, appelés souvent dès les années 1950 d’un prénom féminin (pour mieux les distinguer bien sûr), ils vont non seulement permettre d’apprendre à la gent féminine à cuisiner (encore) mieux, mais aussi plus vite, moins cher, et avec moins d’effort, c’est évident. La mère de famille pourra mettre à profit ce temps précieux à veiller davantage sur le bien-être domestique (ah ! l’aménagement décoratif du home !), sur elle-même et ses atouts beauté. Chance, il y a là aussi des objets pour lui faciliter la vie, et lui permettre de cumuler le rôle de mère exemplaire, avec celui de décoratrice d’intérieur, et d’épouse sexy quand il est temps (encore…) de le paraître. En 1975, la revue féministe Les pétroleuses y répondait sans discutailler : « Arts ménagers, art d’aménager, la double journée ! » Et si l’on se souvient, chez nous et à raison, des ouvrières de la FN en grève dans les années 1960, réclamant « À travail égal, salaire égal » , on n’oubliera pas non plus la variante sans illusion qu’en tira peu d’années après l’un de nos meilleurs auteurs d’aphorismes, André Stas : « À travail égal, galère égale » .L’aspirateur (mécanique et sans électricité, oui, ça a existé), le téléphone, le vélo d’appartement, le rameur, l’interrupteur, la TSF puis la radio, la télévision, la cassette audio, l’ordinateur, l’agenda électronique, l’hygiène (et le plaisir) intime, la cafetière électrique, la machine à café à dosettes, la poêle antiadhésive et la tondeuse à gazon autonome… N’en jetez plus ? Si, justement. L’obsolescence programmée est là, et les acheteurs compulsifs aussi, que viennent talonner les rétifs de la consommation à outrance. Opposer les Black Friday à la tiny house , voilà l’injonction paradoxale à laquelle la société consumériste et mondialisée nous confronte.Cet ouvrage roboratif et sans complaisance devrait, non pas seulement inquiéter sur notre monde, comme le suggèrent souvent les auteurs, mais au contraire, aider à convaincre qu’il est encore temps d’en changer un peu. Alain Delaunois Grille-pain, machine à coudre ou à laver... Chaque foyer occidental possède une centaine d’appareils ; des objets techniques qu’on utilise sans savoir comment ils fonctionnent. Ce livre propose de les ouvrir et d’explorer la façon dont ils ont bouleversé la vie quotidienne depuis le xix e siècle, en ville comme à la campagne, en Europe et à travers…

Hélène Cixous : La langue plus-que-vive
Parfois, l’on comprend la nécessité impérieuse qui voudrait que seuls les écrivains soient habilités à parler…

L'invention du scénario : créer et structurer son récit
Le scénario est-il un art ? Le scénario est-il une technique ? Peut-on écrire sans scénario ?…

L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents
C’est Lucie, 13 ans, qui s’adresse ainsi à son père.…

Guérir par l’écriture ? est une question qui en cache d’autres, et c’est certainement pour son amplitude et ses ombres que François Emmanuel…

Démesure narrative, lumière d’un soleil noir, calciné qui embrase l’écriture, les registres stylistiques, trame ambitieuse où se mêlent thriller de facture cinématographique, mise en abyme…

Élargissant leur catalogue lexicographique bien connu, et peut-être inspirées par la vogue actuelle des « making of », les éditions…

De livre en livre, Nathalie Skowronek revient sur l’histoire de sa famille plongée dans l’horreur de la Shoah . Un monde sur mesure n’évoque plus directement…

Au moment où reparaît, dans la collection patrimoniale Espace Nord, Gisella , le texte sensible et poignant que le poète a consacré à son épouse décédée,…

Une petite histoire du roman policier belge
Christian LIBENS , Une petite histoire du roman policier belge, Weyrich, coll. « Noir Corbeau », 2019, 99 p., 6,90…

On dira que j’ai rêvé : Bousquet, Didier & Co
Maxime BENOÎT-JEANNIN , On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021,…

Dans Liège en toutes lettres , Guy Delhasse raconte comment les écrivain(e)s ont écrit la ville de Liège depuis 1823. De ses vies ouvrière, politique, religieuse,…

Tutti Cadaveri , le texte d’Éric Brogniet consacré à la catastrophe du Bois du Cazier paraît aujourd’hui accompagné de sa traduction en italien. Ceux qui ont suivi à travers les…

Pour son premier roman, mon pote Couturiau n’a pas choisi la voie — ni la voix — la plus facile. Il est vrai que pour nous concocter ce Boulevard des Ombres qui s’annonce…

Ce dictionnaire n’a pas d’équivalent : il est le plus complet. Son originalité tient, surtout, au fait qu’il est parsemé de nombreux exemples tirés…

Quand, au milieu du XVIIe siècle, Arnauld d'Andilly fait paraître sa traduction des Vies des saints pères des déserts , il ne livre pas seulement un texte philologiquement sûr à la lecture édifiante des moniales et des reclus; il espère que les gens du monde y trouveront des exemples nombreux de sainteté pour en faire un instrument de leur conversion à Dieu. Bien d'autres livres, qui semblent à l'usage exclusif des conventuels, prétendent in fine excéder le lieu de leur diffusion professionnelle pour être lus dans le «monde». Et ils l'ont été. Cette performance du texte religieux de conversion et de retraite illustre un procès de rencontre entre deux univers, trop souvent tenus pour être quasi étanches et, pour le moins, opposés l'un à l'autre : le cloître et le «siècle». Centrée sur le XVlle siècle français, non sans puiser aux sources d'un passé parfois récent ou s'oser aux extrapolations pour les siècles suivants, la réflexion qui est ici présentée cherche à montrer que, si opposition il y a eu entre ces deux sphères des destinées humaines, la bipartition n'aura été aussi vive que par le fait de la similarité structurelle qui les fait trop semblables pour qu'elles ne s'opposent pas. Par l'ascèse, dont la diffusion se fait dans l'espace curial, qui commande aux nouveaux comportements légitimes et aux représentations dominantes de la société d'Ancien Régime, prennent forme un procès de domestication des pulsions, une éthique de la convergence du paraître social et de l'être psychologique, un fétichisme déréalisant qui porte sur les grâces royales de plus en plus symboliques, sur les petits riens de l'étiquette et sur une subordination de l'espace privé à une montre publique de soi. Ce protocole trouve son homologie déplacée dans l'espace du cloître : la césure de l'être avec son passé mondain, l'investissement dans les promesses divines de la rédemption, la transparence du coeur et de l'âme dans la promiscuité cénobitique, l'attention annihilante, voire mystique, aux moindres détails qui comptent plus que tout au regard de Dieu. De manière plus circonstancielle, les nouveaux modèles de l'éthique aristocratique ont puisé aux instructions anciennes des novices ; en retour, les prélats ou les supérieurs redéfinissent les Règles monastiques à partir des préceptes de la civilité aristocratique. Structurant un échange continu du fait de cette position inédite entre deux mondes, la manipulation des exemples édifiants formalise la congruence des modèles existentiels, tel saint Louis, mythifié pour exalter le fondateur spirituel de la monarchie, pour magnifier l'union des obligations séculières avec celles de la pénitence et pour cautionner la lutte contre les protestants. Parce que le recrutement monastique montre une surreprésentation des fractions sociales dominantes, s'expliquent l'imposition du modèle aristocratique dans les réformes monastiques du XVlle siècle et, plus sourdement, l'émergence d'un procès plus vaste où rétrospectivement se définira l'homme moderne — l'individu — dans son agir social et dans la représentation qu'il va intérioriser des usages licites et surtout sublimants où l'individu finira par se penser au-delà des déterminismes, libre et incréé, mais surtout oublieux de l'histoire d'une autre aliénation qui…

Au début du 20 ème siècle, l’Australien Douglas Mawson conduisit l’équipée du Groupe de l’Est lointain en Antarctique… (1911-1914).…
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