Paul Couturiau

PRÉSENTATION
Né en 1952 à Bruxelles, Paul Couturiau est un fanatique de l'écriture. Il l'a abordée par toutes ses facettes: la traduction scientifique et littéraire, le théâtre, le roman, la bande dessinée et ... la publicité ; celle-ci constitue d'ailleurs sa formation de base. Pendant une dizaine d'années, il a été attaché comme traducteur aux éditions du Rocher. Cela lui a notamment permis de traduire de nombreux auteurs anglo-saxons. Il a également travaillé comme conseiller littéraire dans le même secteur linguistique. Amené par son métier à faire de nombreux séjours aux Etats-Unis, il est tombé amoureux de ce grand pays avec une préférence toute particulière pour les villes de New-York et Miami. De janvier 1991 à juin 1992, il a été directeur littéraire aux éditions Claude Lefrancq. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'appoint 2021
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NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Pour son premier roman, mon pote Couturiau n’a pas choisi la voie — ni la voix — la plus facile. Il est vrai que pour nous concocter ce Boulevard des Ombres qui s’annonce de prime abord comme un vrai polar « made in U.S.A. ». il pouvait compter sur son expérience de tra­ducteur, ses longs séjours outre Atlantique et ses amitiés américaines. X’empêche. ce n’est pas une mince affaire pour un Euro­péen de poser le décor d’un New York ou d’un Miami qui ne tiennent ni du mauvais feuilleton télévisé ni du pastiche alimentaire français de l’après-guerre (fût-il aussi talen­tueux, au demeurant, que ceux de Vian ou de Malet)… Or. l’Amérique urbaine de Cou­turiau, dont les seuls clichés sont parfaite­ment indigènes, possède la vérité discrète des évidences…


Le Carnet et les Instants

Nous sommes à Metz en 1940. Odile Waldner, bibliothécaire municipale, commence à écrire un journal secret qu’elle destine à son fils, encore tout bébé, afin qu’il sache la vérité sur elle.  Car elle pressent que sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille.

Nous sommes à Metz en 2018. Michel Engberg, conservateur au Musée de la Cour d’Or, est épuisé par sa longue quête jusque-là infructueuse à la recherche de manuscrits précieux qui ont – auraient – été cachés pendant la guerre pour les soustraire à la destruction programmée par les nazis. À quelques mois de sa retraite professionnelle, sera-t-il aidé ou utilisé par l’ambitieuse Gabriela Agnelli, nouvelle recrue du Musée, dont « Michel a vite compris qu’elle était de passage à Metz – un…