Nicolas de Stael : La peinture comme un feu

RÉSUMÉ

Le Musée d’Art moderne de la ville de Paris présentera, à partir du 15 septembre, une grande rétrospective de l’oeuvre de Nicolas de Staël. De mon côté, je publierai le 14 septembre une monographie du peintre aux éditions Gallimard. L’ouvrage proposera un essai biographique qui réactualise les grandes étapes de la vie de l’artiste et leur incidence sur son travail, et une relecture complète de son oeuvre marquée par une quête de renouvellement permanent. Je me réjouis de partager ma passion pour Staël avec les lecteurs.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Lambert

Auteur de Nicolas de Stael : La peinture comme un feu

Né le 17 octobre 1974, Stéphane Lambert a un master en langues et littératures romanes à l'Université Libre de Bruxelles. En 1998, après des études de lettres, il a animé à Bruxelles des rencontres littéraires qui sont devenues un livre d’entretiens avec 17 auteurs belges et français (Amélie Nothomb, Olivier Rolin, René de Ceccatty…). Il a été très actif dans le domaine du livre et de la littérature en Belgique en tant qu’éditeur : en 1999, il a dirigé le lancement d’une collection de livres de poche (Ancrage) et en 2001, il a cofondé le Grand Miroir, une collection de littérature contemporaine. Il a collaboré régulièrement à la presse écrite entre 2000 et 2013, où il réalisait principalement des portraits d’acteurs et d’actrices, et il a été responsable de la programmation francophone à Passa Porta, la maison internationale des littératures à Bruxelles... En tant qu’écrivain, il a reçu différentes bourses d’écriture et de résidence d’auteur (Rome, Berlin, Vilnius, Winterthur, Paris), a été deux fois primé par l’Académie Royale de langue et littérature françaises de Belgique (prix Lucien Malpertuis, prix Franz De Wever). Il a enseigné à l’Université Charles à Prague. En 2007,  il a dirigé brièvement la Maison du spectacle - La Bellone à Bruxelles. Il se partage entre la nécessité d’enracinement et le besoin d’être ailleurs. A travers son travail d’écriture, Stéphane Lambert cherche à atteindre le mot à l’origine de la matière (matière impalpable qui fonde l’expérience), outrepasser le trop connu pour capter l’insaisissable. Selon lui, il n’existe pas de métier d’écriture, il n’y a que des livres nécessaires à extraire de leur nuit. Dans cette avancée nébuleuse et sans fin, l’écrivain taille dans sa chair pour en sortir des phrases, et taille dans ses phrases pour les réduire peu à peu en cendres flamboyantes. Marqué par l’art, et des courants comme le symbolisme, Stéphane Lambert livre dans ses textes un combat avec l’obscurité, alliée à l’angoisse, qui sans cesse menace de tout anéantir. C’est dans ce vertigineux interstice (cette presque mort, ce bord de folie) que son écriture creuse, non pas sa tombe, mais un gisement d’énergie. Stéphane Lambert est l’auteur de plusieurs récits et romans, de nouvelles et de documents. Il se consacre aussi à l’écriture de textes sur des artistes et des écrivains. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2020
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Stéphane LAMBERT, Nicolas de Staël, la peinture comme un feu, Gallimard, 2023, 240 p., 42 €, ISBN : 9782073024688L’art réside peut-être moins dans sa fin, l’œuvre produite, accrochée aux cimaises, dite achevée, que dans la dynamique qu’il instaure. Stéphane Lambert aime s’immerger dans la trajectoire des artistes pour saisir ce qui met en tension leur vie, la détourne du quotidien ordinaire, la transfigure et la déchire jusqu’à, parfois, l’anéantir. De Rothko à Goya, de Spilliaert à Van Gogh en passant par Klee et Monet, ses essais et ses romans témoignent d’un dialogue constant entre l’écriture et la peinture pour dire le mystère de la création, son aspiration à une spiritualité, son élan, obscur et lumineux, vers une profondeur…


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