Résultats de recherche pour “M&” 1351 à 1380 (1680)

Dire et rdire li mot « walon »

... nén fok po dvizer des djins ki dmanèt avår ci, mins eto po pårler do lingaedje do minme no. Ca c’ est l’ seu, emey les 6 « langues régionales…

Littérature Supersport le goût de l'effort

La deuxième édition de Littérature Supersport s’est tenue le 18 février à la librairie Par Chemins. Une série pluridisciplinaire de lectures-teufs…

Le cliquetis

Imaginez une demeure de plus d’un siècle, un peu décrépie, mais au pouls vaillant. Prête à vous confier les mystères qui l’ont traversée au fil des ans ou à vous révéler…

Une année douce

La narratrice, une Judéo-Flamande dont l’âge est indéterminé, rencontre un écrivain francophone qui lui propose de coécrire un livre sur la Belgique. D’entrée de jeu, on comprend…

Asphyxiée

France Miller est une femme de 49 ans qui participe à la gestion d’une agence d’intérim. Elle n’est jamais tombée malade jusqu’au jour où elle se réveille en pleine nuit en train…

La balade des pavés

Lola, 40 ans, divorcée et mère de deux enfants, se surnomme « Lola la chance » parce que la vie lui a toujours souri. Jusqu’au jour où elle apprend qu’elle a un…

Traité de la poussière (juin 1990 – février 1991)

Après Le Manuel des agonisants (Tétras-Lyre) puis l’essai L’Écriture et la foudre…

Murmures du chardon

En donnant, dans ce premier recueil de poésie, la parole au chardon, Marc Menu acère encore un peu plus sa plume en jouant avec les caractéristiques de cette plante plus proche de l’ortie…

Nous étions béguines

Nous étions béguines est un petit livre d’artiste, aux dessins et textes de feutres rose, orange, mauve et brun. Son autrice, Julie Delporte, est bédéiste, illustratrice…

Le mangeur de livres

Il n’est pas fréquent d’avoir sous les yeux un roman qui soit une vraie surprise. Par le thème et l’écriture, Le mangeur de livres , premier roman de Stéphane…

Ni langue ni pays

Nous l’avions découverte, voici sept ans, dans Les rives identitaires , un « récit nomade » frémissant d’espoir et de rébellion, de joie de vivre et de détresse.Née à…

Jocaste

Jocaste , Claire Lacombe , Berty Albrecht … trois femmes que Michèle Fabien arrache au silence, celui de l’Histoire des hommes, des vainqueurs, trois femmes dont elle porte la voix comme un flambeau…

1531 Le Phénix

Soucieux d’impliquer de la première à la dernière page de son roman historique, Thierry Jacquemin utilise deux outils. D’une part il chérit la personnification, une figure…

Au fond un jardinet étouffé

Chaque fin d’année, depuis onze ans, l’éditeur bruxellois Maelström nous décoche une salve de huit booklegs dans le cadre d’une…

Saison six

Pascal LECLERCQ , Saison six , Angle mort, 2019, 24 p., 16 €, ISBN : 978-2-9602174-4-5Voici une suite à Journal apocryphe : cinquième saison qui paraissait chez Maelström en 2018 dans le…

Le cristal des jours

La maison d’édition Bleu d’encre avec son si joli logo, poursuit sa publication de recueils de poésie. Claire, soignée et aérée, au format 11 x 19 cm sur papier…

Ces trous dans ma vie

Ces trous dans ma vie . Par ces mots frappants, poignants, Isabelle Fable évoque les êtres aimés disparus. Les fait revivre par la force de l’amour, leur rend chair…

Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute

Daniel CHARNEUX , Claude DURAY , Léon FOURMANOIT , Pierre Hubermont (1903-1989) : écrivain prolétarien, de l’ascension à la chute , M.E.O., 2021, 232 p., 18 € / ePub : 11.99 € , ISBN : 978-2-8070-0280-7La littérature prolétarienne belge a peut-être été moins scrutée que celle des écrivains régionalistes. La question de la collaboration culturelle durant la Seconde guerre mondiale n’a que rarement fait l’objet d’une vulgarisation ; des études, des mémoires, des ouvrages universitaires lui ont été consacrée : les auteurs du présent volume en mentionnent quelques-uns. L’épuration des écrivains ayant collaboré avec l’occupant n’a pas donné lieu à un débat public retentissant et à des condamnations fracassantes comme ce fut le cas en France. Un certain nombre d’écrivains aujourd’hui connus passèrent entre les mailles d’un filet institutionnel et judiciaire somme toute assez complaisant. Certains s’exilèrent. D’autres furent condamnés à mort ou à des peines de prison. Ce fut le cas de Pierre Hubermont , militant socialiste de la première heure, journaliste au quotidien Le peuple . Durant la guerre, il occupera le poste de secrétaire général de la Commission culturelle wallonne puis celui de directeur  du journal La Légia. Il y publiera des articles antisémites, vantant l’Ordre Nouveau, fustigeant les francs-maçons, l’Angleterre et l’URSS. Hubermont, fils de mineurs borains, écrivain prolétarien prometteur, pour des raisons personnelles, psychologiques et professionnelles, renie ainsi à la fin des années 1930 un combat mené au nom du socialisme pour embrasser, à la suite d’Henri De Man, président du P.O.B., le national-socialisme. Écrit par trois auteurs qui ne peuvent être suspectés de sympathie pour les idées nazies, dont les parents furent victimes de l’Ordre nouveau ou membres de la Résistance, cet ouvrage fourmille d’informations historiques, économiques, politiques, sociales, littéraires, culturelles et se penche attentivement, non seulement sur l’histoire de la Wallonie mais aussi sur l’histoire du Borinage, région natale d’Hubermont et d’écrivains prolétariens comme Emile Cavenaille, Louis Piérard, Achille Delattre… ou Constant Malva, membre du groupe surréaliste hainuyer, qui versa dans la collaboration intellectuelle avec l’ennemi sans que sa renommée littéraire subisse une occultation aussi définitive que celle qui frappera l’auteur de Treize hommes dans la mine .Construit de manière chronologique, épousant au plus près la biographie d’Hubermont, proposant des extraits de textes et d’œuvres jamais encore publiés, recourant entre autres sources au fonds Pierre Hubermont des Archives et Musée de la Littérature, ce livre passionnant et homogène repose sur la rigueur des analyses littéraires de Daniel Charneux , qui démontre que, de son premier livre, Synthèse poétique d’un rêve (1923), en passant par La terre assassinée (1928), Les cordonniers (1929), Treize hommes dans la mine (1930), Hardi ! Montarchain (1932), Marie des Pauvres (1934), L’arbre creux (1938), J’étais à Katyn, témoignage oculaire (1943), Germain Peron, chômeur – roman annonciateur d’un basculement idéologique, où Hubermont fait un bilan autocritique des rapports insatisfaisants entre les intellectuels de gauche et la classe ouvrière – jusqu’à ses deux derniers récits, inclassables et jamais publiés, La fée des eaux (Broadway’s Bacterian Ballet) (1945-1947) et Incarcère-t-on Oneiros  (1948-1949), Hubermont, inspiré par son expérience personnelle et son terroir, puis par son militantisme journalistique, ne dévie pas d’une trajectoire thématique qui n’empêche pas la mise en œuvre d’une palette stylistique allant du poétique à la satire, du roman social au roman d’amour et de la littérature de combat au merveilleux dystopique.Il repose aussi sur les connaissances historiques de Léon Fourmanoit et de Claude Duray  : d’un point de vue géographique et culturel, social et politique, l’histoire de la Wallonie est abordée finement dans ses rapports avec la politique, le Capital, les idéologies. Elle donne une lecture évolutive de la structure de l’État belge. Sur ce terrain, Hubermont a parfois livré des réflexions prophétiques : liens entre intelligentsia et monde du travail, fédéralisation, rapports entre une Wallonie privée de sa dimension verticale et de ses liens naturels avec le Nord de la France face à une nation flamande qui revendiquait déjà son autonomie au début du 19e siècle, nécessité d’une construction européenne pour contrer les sous-particularismes nationaux et régionaux et domination progressive d’un socialisme qui, dès l’affaire de la Banque du Travail dans les années 1930, est déchiré entre  idéaux révolutionnaires et  gestion des affaires. Fruit de son époque convulsive, l’œuvre de cet écrivain prolétarien controversé nous montre que la littérature est un microscope très utile pour comprendre…

Pont d’ tchance po Rawoul

Tos les Bedjes el kinoxhnut, nosse Rawoul. Cist ome la, il est l’ poite-messaedje do PBB (Pårti do Boutaedje Bedje) (ci n’ est nén l’ prezidint do pårti,…

Al cache

Rotè , On m’ l’a tant vèyu fè! Ayi, tofêr rotè, Mins dji n’ sé nin poqwè... Rotè Qu’i faîye bia Oudôbin frèd, – Èt nin todi tot drwèt – Po-z-alè veûy vélà À mitan rin!…

Fayè tans

T't-ôssi gris qu'ène piére dè tombe, èl cièl èskeume sès nwâres pinséyes ; il-a pièrdu l' biatè dè sès bleûs-îs, foc du gris pa t't-avô l'èstwalî. Su l' tourniquèt dèl vîye,…

Li batreye di Poitchrece

N a des passaedjes di l’ Istwere ki les istoryins ni cnoxhèt nén. Paski pocwè ? Paski ça n’ a stî scrît nene pårt. Metans, li vraiy disrôlmint del bataye…

L'infinie longueur de l'immortalité

La Pr. Laurence Ris  est biologiste et cheffe du Service de neurosciences à l'Université de Mons (Belgique). Pierre Gillis  est physicien,…

Petit manuel de survie en zone tempérée

Bon. Allez. J’avoue. Je jalouse, extrêmement, tous ces gaillards, toutes ces gaillardes, à l’œil vif et pointu, ces intelligences…

Lu tching

Lu djoû k’ il ariva amon zèls, çu n’ èsteût k’ cîr èt poyèdjes. One putite boule ki djèmihéve tinrûl’mint, ki ala rèfiler totes lès cwènes, ki lèpéve lès deûts k’ on lî…