Un relais pour l’avenir. Promenade aux côtés de jeunes pèlerins cyclistes
Malgré eux, les coureurs cyclistes Cian Uijtdebroeks, Tim Wellens ou Louis Vervaeke ont brisé les frontières linguistiques en Belgique. Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet aussi, mais volontairement, en faisant les beaux jours de la grande écurie de Patrick Lefevere ou en résidant à Stoumont, village des Ardennes. Autant de liens entre Flandre et Wallonie, qui unissent le peloton belge, aussi déséquilibrés soient-ils. Des rapprochements qui ont désormais lieu à la base de la formation. * «Sois là à 13 h 00, à Habay.» Dernier message reçu de la part de Laurent Mars, la veille au soir. Ce 6 janvier, l’hiver est là sans être là. Il se fait toujours attendre. N’en démentent ce plafond grisâtre et cette bruine pénétrante. «Un temps pour rester chez soi», marmonne un passant place Pierre Nothomb. 12 h 45. Un grincement pique aux oreilles. La faute au frein à…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…
L'enfance et la jeunesse de cet enfant polonais dans un pays envahi par les nazis…