[p. 243 version papier] Dissipons un malentendu , pour commencer : je ne suis pas, parce qu’africain, investi d’emblée d’une sorte de connaissance anthropologique « innée », « instinctive » ou «naturelle» bâtie sur une fréquentation assidue des rites ou rituels anciens que je côtoierais tous les jours. Nous serions plutôt dans la situation inverse de cette position idéale. Ce qui me fascine en effet surtout dans la Ducasse, c’est sa qualité établie de vieille « institution » citadine.
En Afrique, comme partout ailleurs, il y a, il est vrai, de vieilles pratiques socioculturelles dont certaines sont même classées au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Au Mali, pour me limiter à deux exemples, c’est le cas pour le « yaaral degal », traversée rituelle des troupeaux, retour de transhumance, en certains points de la berge du fleuve Niger et occasion festive pour les riverains. Il y a également les « Korèdouga », sociétaires…
Avant toute chose, c’est avant la vie et avant ce qui viendra, maintenant. Entretien avec Noé, auteur-compositeur-interprète…
La fin de quelque chose ( Editorial )
In the old days Hortons Bay was a lumbering town. No one who lived in it was out of sound of the big saws in the…