Entretien avec Azade Shahmiri
à propos de « Voicelessness » au Kunstenfestivaldesarts 2017
Une scène sobre partagée en deux par un grand écran sur lequel des images de montagnes enneigées sont projetées ; deux femmes, mère et fille, de chaque côté, dialoguent, essayant de reconstituer un crime qui a entraîné la mort du père. Elles cheminent virtuellement, l’une étant dans le coma (la mère), l’autre cherchant des réponses dans le passé pour pouvoir vivre le présent et appréhender le futur. Pouvoir vivre pour l’une, pouvoir mourir pour l’autre. Leurs voix se font écho dans un jeu de miroir entrainant le spectateur dans leurs projections mentales et dans leur désir d’entendre la voix de l’absent, de la vérité, de la mort. Silence et résonances. Nous avons rencontré Azade Shahmiri une première fois à Téhéran au moment du Festival Fadjr, et ensuite à Bruxelles pendant les représentations de Voicelessness aux Brigittines, dans…
Auteur de D'imperceptibles voix: sur Voicelessness (in blog A.T. 22 mai 2017 )
Le parti de l’étranger. L’Image du «réfugié» dans la littérature néerlandophone d’aujourd’hui
[Traduit du néerlandais par Christian Marcipont.] Le sort du réfugié est devenu un thème de la littérature contemporaine, y compris des lettres de langue néerlandaise. quels sont les auteurs qui, dans les plats pays, ont eu le courage d’aborder le thème du réfugié, montrant chacun à leur manière que la littérature peut apporter une plus-value parce qu’elle sait observer ce sujet sensible sous une multitude d’angles différents? * De nos jours , il est un thème – avec le climat et le terrorisme – qui domine et détermine l’actualité: celui de la migration. C’est surtout depuis les années 1990, qui voient le déclenchement de la guerre civile en ex-Yougoslavie, que la question des « réfugiés » en Europe est devenue un sujet aux nombreuses implications éthiques, politiques et sociales, et que les brasiers en Syrie et au Moyen-Orient ont rendu plus prégnant encore. Il est devenu l’enjeu de campagnes électorales virulentes et est aujourd’hui instrumentalisé comme jamais auparavant par les politiques, et cela sur le dos de groupes de population qui ne se doutent pourtant de rien. C’est aussi une question qui attise la rhétorique belliqueuse des populistes européens. Que cette problématique ne soit pas sans influencer la culture et la littérature contemporaines, c’est là une quasi-évidence. La question s’est toutefois déjà posée à maintes reprises: le réfugié est-il devenu le cache-misère idéal pour l’artiste qui cherche à s’avancer armé de son engagement? Et, mutatis mutandis, cela vaut-il également pour le monde des lettres? S’agit-il d’un passage obligé, d’une thématique « prémâchée »? Toujours est-il qu’à l’heure actuelle les romans et récits dont les protagonistes sont des réfugiés s’accumulent. Nombre d’écrivains traitent dans leurs livres des motivations des migrants et plus particulièrement des réfugiés, des demandeurs d’asile et des sans-papiers. Ils racontent les obstacles à surmonter dans la quête d’une vie meilleure. Chose on ne peut plus logique si l’on considère que ce n’est pas d’hier que les écrivains observent les soubresauts du monde. Le sujet est au cœur de l’actualité et, de surcroît, ces dernières années les catastrophes se sont succédé sans relâche. Cependant, les écrivains ont parfaitement compris qu’il ne leur était pas permis de se jeter tête baissée dans la littérature pamphlétaire. Mieux vaut se tenir à quelque distance des versatilités de l’opinion. On ne peut sortir de son chapeau un « récit de réfugiés », sauf à espérer marquer un point par le biais du journalisme ou de l’essai. Il y a peu, par exemple, Valeria Luiselli a braqué les projecteurs sur les enfants mexicains qui traversent la frontière entre le Mexique et les États-Unis dans son livre de non-fiction Raconte-moi la fin, récit des expériences qu’elle a vécues comme interprète. Mais, récemment aussi, la même Valeria Luiselli leur a consacré un roman, Archives des enfants perdus, où elle raconte les vicissitudes d’une famille à la dérive, dans le contexte de la crise des réfugiés à la frontière du Mexique et des États-Unis. Or, les choses se présentent différemment dans un roman, qui est régi par d’autres règles: « Les récits qui trouvent leur origine dans la réalité nécessitent une plus longue période d’incubation s’ils veulent se transformer en fiction, beaucoup d’eau doit couler sous le pont avant que l’on atteigne la juste mesure », déclarait à ce propos l’auteur néerlandais Tommy Wieringa dans une interview accordée au quotidien flamand De Standaard. Si l’on considère la situation d’un point de vue international, on constate que les ouvrages dont les réfugiés occupent la première place suffiraient à remplir une bibliothèque entière. Dans le genre, Le Grand Quoi de Dave Eggers représente incontestablement un jalon: l’auteur, à travers un roman, raconte l’histoire de Valentino Achak Deng, un enfant réfugié soudanais qui émigre aux États-Unis sous les auspices du Lost Boys of Sudan Program. Citons ensuite le très populaire Khaled Hosseini. Ce dernier a acquis une réputation planétaire grâce à son livre consacré aux atrocités vécues en Afghanistan sous le régime des talibans. En définitive, le protagoniste des Cerfs-volants de Kaboul, après un passage par le Pakistan, finira par débarquer aux États-Unis. Dans le roman qui lui fait suite, Mille soleils splendides, Hosseini évoque également les camps de réfugiés en Afghanistan. « Voilà plusieurs siècles que la littérature prend fait et cause pour l’étranger, l’« autre », le réfugié », observait Margot Dijkgraaf dans le quotidien néerlandais NRC, renvoyant explicitement à l’œuvre du Français Philippe Claudel, qui n’a jamais fait mystère de son indignation quant au sort réservé aux réfugiés. Amer, humain, allégorique, factuel, pamphlétaire ou moralisateur: les angles d’attaque ne manquent pas dès lors que des auteurs se penchent sur le sujet. À quoi il faut ajouter que la question ne divise pas seulement la société, mais les écrivains eux-mêmes. Tommy Wieringa, par exemple, s’est depuis peu rangé à l’idée qu’« une frontière extérieure européenne sûre est nécessaire », ce qui est un point de vue d’adoption récente. Pour ne rien dire ici de Thierry Baudet, chef de file du parti de droite populiste Forum voor Democratie, qui ne répugne pas à se présenter comme écrivain. Parmi les représentants de la littérature d’expression néerlandaise, Kader Abdolah, originaire d’Iran, fut l’un des premiers à coucher par écrit son vécu de réfugié, entre autres dans De adelaars (Les Aigles) et Le Voyage des bouteilles vides XX . Depuis lors, les textes en prose consacrés à l’immigration sont quasiment devenus un genre en soi. Pourtant, des années-lumière séparent Hôtel Problemski XX, Dimitri Verhulst s’immerge dans un centre pour demandeurs d’asile, et l’effrayant L’oiseau est malade XX d’Arnon Grunberg. Souvent, le réfugié offre matière à opter pour des thèmes plus vastes. C’est ce qu’a réussi à faire, par exemple, Joke van Leeuwen avec Hier (Ici), une parabole sur les frontières et sur les contours de la liberté. « Les frontières maintiennent une pensée de type nous / eux, ce qui ne ressortit pas exclusivement au passé. Au contraire, j’ai l’impression que ce type de pensée binaire s’est renforcé ces dernières années », déclare-t-elle à ce sujet. Jeroen Theunissen, de son côté, a introduit subrepticement le thème des réfugiés dans son roman Onschuld (Innoncence) XX , où l’on voit le photographe de guerre Manuel Horst se faire enlever et torturer par des djihadistes dans le guêpier syrien avant, la chance aidant, de parvenir à s’échapper. Il est très peu disert à propos de sa nouvelle liberté, assure qu’il n’a nul besoin d’un soutien posttraumatique et tombe amoureux de Nada, une réfugiée syrienne. Il rentre avec elle en Belgique, où il leur faut batailler pour se construire une nouvelle existence avec le jeune fils de Nada, Basil. Mentionnons également Rosita Steenbeek, auteure de Wie is mijn naaste? (Qui est mon prochain?), un ouvrage engagé non fictionnel s’apparentant au reportage et consacré à l’accueil des réfugiés à Lampedusa, en Sicile et au Liban. Présenter un miroir au lecteur Venons-en à trois œuvres néerlandaises en prose qui traitent du thème des réfugiés d’une manière beaucoup plus directe et qui, pour se baser sur un récit nettement personnel, n’en parviennent pas moins à donner à cette problématique une portée universelle. Elvis Peeters (° 1957) – qui écrit ses romans en collaboration avec son épouse Nicole Van Bael – est un de ces auteurs flamands qui abordent régulièrement ce thème avec maestria, quoique sans menacer quiconque d’un doigt moralisateur. Plus d’une fois on trouve chez lui un penchant…
Lès bolèdjîs Pètcheûr do Bork. (Dès djins èt dès mèstîs d’ ayîr.)
(En wallon de Saint-Hubert) Prumîre jènèrâcion Mu grand pére , Félicyin Josèf Pètcheûr, è vnu ô monde lu 5 do mwès d’ mê an 1845. Sès parints èstint Jean Josèf Alècsis (03.06.1798) èt Marie Thérèse Beaupré (15.01.1807). Duvè sès dîj ans, il alèt a scole pa l’ roûwe d’ Hamêde. Lu frére du s’ mére Nicolas Josèf Beaupré (30.01.1821) èt s’ fème, Marie Léyopoldine Jacques (25.03.1825), èstint cinsîs èt i dmorint o numèro 33 èt leûs stôles o numèro 35 du ç’ voye la ; asteûre c’ èst l’ mutuèle catolike. Lu 16 do mwès d’ mârs an 1856, sa tante Marie Léyopoldine Jacques donèt l’ djoû a one pètite bwêçale : Marie Augustine Beaupré. An alant ou an rvènant du scole, mu grand pére alèt bèrcè su ptite couzine. Sovint, i dmandèt : « vos m’ l’ ordrez, ma tante ? » Couzin èt couzine ont créchi asson.ne, i djouwint asson.ne, il ont stî o bal asson.ne… Èlle a cand min.me oyu l’ tins d’alè a scole jusk’ a sêze ans. Lî a t’ on ordè ? Ou putônt, s’ ont-i vèyu volti ? Cand il a oyu trante ans èt lèye dîj noûf, i s’ont mariè lu 16 do mwès d’ jun an 1875. Il ont oyu catônrze èfants inture 1876 èt 1902. Sèt’ valèts èt sèt’ bwêçales, totes lès bwêçales ont stî costîres et tos lès valèts ont passè o for po-z-aprinde lu mustî. Dj’ ê atindu on djoû mon.nonke Jules dîre a m’ pére : ─ C’ èst nin po ça sés’, mês nosse mére, èlle èstèt todi ôtrumint ! Félicyin, mu grand pére, èstèt cinsî. Lu façade dol cinse su stindèt do numèro swaçante sèt’ o numèro sèptante sèt’ al roûwe do Mont. Inture lu numèro swaçante noûf èt l’ numèro sèptante èt yonk, i gn-avèt on passadje ki minèt al coûr padrî avou lès stôles, one pètite grègne, lès gurnis èt l’ ancènî. Lès couchèts èt lès bièsses a plumes (pouyes, canards…) dol cinse s’ î porminint a l’ lache. Come dins totes lès cinses du ç’ tins la, o drî dol môjon sèptante sèt’, i gn-avèt on gros forni. Mu grand mére î cujèt l’ pwin. Lès famîyes Pètcheûr, Beaupré, Félix èt aparintéyes avint chacune dupus d’ dîj èfants. Ptit a ptit mu grand mére a cû l’ pwin po totes cès famîyes la èt po lès cis ki vlint do pwin da Marie Féliciyin k’ èstèt si bon. Al comune, èlle èstèt min.me ransègnéye come « boulangère ». Do ç’ tins la, lès fors èstint dès fors a bwès. Po-z-alumè l’ feû, i s’ sièrvèt d’ fagots bin sètchs fêts avou dès coches du sapin. Dès bwès d’ cwade findus tènes èt bin sètchs ossi, dès chunes, brûlint a fére on feû du tos lès djâles. Cand i n’ dumorèt pus k’ dès sanes èt dès ptites bréjes, lu bolèdjî rutirèt totes cès sanes èt cès ptites bréjes la avou on grand rôve du fyinr. I lès rôvlèt dins on grand batch dumi rond k’ on lumèt l’ ètoufwâr. Lu for èstant bin tchônd, on plèt afornè lès pwins. Po fêre lès fagots èt lès cwades du bwès, lu bolèdjî fèt martchî avou on bokion sins ovrâdje. I payèt mitan an sous èt mitan avou dès pwins d’ deûs kilos. Onk dès bokions èstèt on pôn tourciveûs èt il avèt l’ toûr d’ amantchè lès chunes du crèsse po fére dès vûdes inture zèles ; insi, i falèt mwins’ du chunes èt mwins’ du tins po fére one cwade. I gangnèt dès deûs costès. Mu grand pére, ki n’ èstèt nin pus bièsse ku l’ bokion, lî dit on djoû : ─ I m’ son.ne la Lèyon, ku t’ fês bramint dès trôns dins tès cwades ! ─ Bin choûte bin la Féliciyin, i m’ son.ne ku t’ fês bramint dès trons dins tès pwins ossi, sés’ ! On ptit vwèsin, Lèyon, vlèt duvnu bolèdjî ossi. Il avèt vnu trovu m’ grand pére : ─ Dju vourè bin travayè o for avou vos, Félicyin, po-z-aprinde lu mèstî. ─ Tu n’ vous pus ‘nn-alè a scole ? ─ Nèni hin ! Dj’ è sé ddja dpus k’ lès mêsses ! Dju l’s-ènn-î aprindrè bin ! Dupouy çu djoû la, il èstèt o for dol pikète do djoû jusk’ al nwâre nut’. Mês mu grand pére nu l’ lèyèt nin alè ôtoû dès pôsses. Pocwè ? Pace ku chake cônp k’ on dzèt a Lèyon d’ alè s’ lavè, i rèspondèt : ─ I gn-a k’ lès niches ki s’ lavant ! On djoû k’ Lèyon fèt co s’ tièsse du vèrbok èt n’ vlèt nin s’ runètchè, mu grand pére lî dit : ─ T’ ès cand min.me on singulier, sés’, Lèyon ! ─ Ây, èt vos, on plurièl, Félicyin ! Deûzime jènèrâcion Cand l’ pus vî dès-èfants, Josèf (19.07.1876) a oyu doze/trêze ans, lu mére l’ a voyè come mitron amon Buck, bolèdjî so l’ place do Martchî. O cminçmint, il a surtout sièrvu a chovè l’ atelier mês ptit a ptit, come il èstèt malignant èt fwârt, il a vitmint apris l’ mèsti èt sès finèsses. A kinze ans, il a rintrè al môjon èt c’ èst li k’ a fêt rotè l’ bolèdjrîe an êdant Marie. Il ont agrandi l’ forni èt drovu on magazin. Lu pére a achtè on ptit tchfô èt one camionète cand Josèf a oyu l’ âdje du fére dès tournéyes dins lès viyâdjes. Ça duvnèt one vrê bolèdjrîe, çu n’ èstèt pus on forni po cûre pou leû famîye èt lès parints. A pôrti du ç’ momint la, mu grand pére a pris s’ pôrt dins l’ bolèdjrîe, surtout tins d’ l’ iviyinr. Lès djon.nes djins ont cmincè a su rtrovu o for al cîze po î djouwè ôs côtes ou fére dès toûrs du fwace ku mon.nonke Josèf gangnèt todi vu k’ il èstèt l’ pus fwârt. Sayez du v’ coûtchè so on satch du farine du çant kilos èt du v’ rulèvè avou ! Josèf èstèt l’ seûl al rèyussi. Du ç’tins la, cand l’ arméye fèt lès maneûves, lès djins duvint, dins totes lès mojons, vûdè lu prumîre place ki donèt so l’ voye èt î stinde one coûtche du paye po lodjè lès sôndârds èt l’ vaye, duvèt nouri tos lès omes. Come mu grand mére èstèt bolèdjîre so lès lisses dol comune, èle duvèt forni ostant d’ pwins. On houkèt m’ pére ki ruvnè êdè Josèf tote lu duréye dès maneûves. Il a dmorè o for jusk’ an mile noûf çant sèt’, cand li ossi s’ a mariè. Dj’ î rvinrans ! Lu deûzime èfant èstèt one bwêçale : Irma Marie Lèyopoldine Constantine (12.02.1878). Su vîe a stî coûte mês fwart eûreûse lès vint’ chî prumîres anéyes tins k’ èle vikèt avoû ses parints mês su mariâdje a sti on calvêre k’ a durèt onze ans. Èlle avèt tumè so on mèchant ome ki l’ batèt, èle a stî ancinte cink côps mês n’ a oyu k’ deûs èfants vicants télmint ku l’ fôn Emile Bènwèt, s’n-ome, lu fèt sofru. Po bin v’ mostrè k’ il avèt oyu on cônp d’ martê d’ trop èt ki n’ èstèt nin come on-ônte, cwabjî d’ mèstî, il avèt fêt deûs êles an cûr, su lès avèt amantchè so l’ dos, pus avèt stî lès sayè al sucayîre an sôntant do dzeû dol carîre. Tumè come one masse jusk’ o fond, i s’ ènn-avèt tirè avou mwintes cwaches èt one djambe casséye. On lî avèt ramantchè avou deûs tènes plantchètes fwart sèréyes avou one bande. Il a chalè tote su vîe èt rotè avou one cane ki s’ avèt ctayè dins one brantche du bèyônle. Ça n’ l’a nin aspètchè du bate sa fème, tante Irma. Èlle è ratindu famîye po l’ prumî cônp avant l’ mariyâdje. Du ç’ tins la, c’ èstèt one târe, èlle alèt èsse mostréye do dègt tote su vîe èt l’ èfant srè trêtè d’ bastârdè pus tôrd, dins l’ coûr dol sucole. Lès seûrs Bènwèt, k’ èstint dol « Ligue dès fèmes », ont sayè du sôvè l’ oneûr. Èles ont amènadjè Emile èt Irma dins one môjon a Bressoux. La, è vnu ô monde one pètite Juliène ki n’ a vikè ku deûs ans. Après twas/catre ans, il ont ruvnu o Bork. I dmorint o numèro sèptant twas dol roûwe do Mont. On djoû, mu pére passe duvant l’ môjon avou lu tchfô èt l’ bagnon, il atind ma tante Irma ki crîe o scoûrs, il arète lu tchfô èt mousse al môjon po foute one dèguèzine a Bènwèt. O prumî cônp d’ pougne, il sutint. Mês Bènwèt su rlève avou on bokèt d’ jate casséye dins l’…