Résultats de recherche pour “Auteur” 5941 à 5970 (12882)

Matriochka

Philippe Remy-Wilkin orne la signature de ses courriels et les notices bibliographiques le concernant de la mention «  auteur littéraire  » qu’il semble affectionner. Sans doute…

À voie basse

Tout commence sans crier gare, par une attente longue de promesses. Neuf mois dans la pénombre d’un corps de femme. Puis vient la vive lumière du premier jour et, avec elle, les étincelles,…

Ce qui embellit le désert

La poésie est une auberge aux murs mobiles, elle accueille chacun sans apparente distinction. Les genres, les styles, la prosodie secrète…

Les loups seraient restés des loups

Julie TRÉMOUILHE , Les loups seraient restés des loups , La place, 2022, 32 p., 9 €, ISBN : 978-2-9602918-3-4En ce début du…

Le plus mauvais livre du monde

Quand Paul, par un étrange coup du sort, se retrouve face à l’auteur du livre qu’il est en train de lire, cela pourrait se révéler une…

Eve Bonfanti et Yves Hunstad, accueillir l'inattendu : dialogue avec Frédérique Dolphijn

On connaît déjà les différentes collections littéraires et imagées des éditions belges Esperluète , cette maison qui soigne particulièrement les écritures singulières alliées à un art visuel de choix. La rentrée littéraire est pour Esperluète l’occasion de présenter une toute nouvelle collection, « Orbe », qui offre à lire, sous la forme des dialogues, des réflexions d’auteurs à propos de leur pratique d’écriture et de lecture. « Qui suis je ? C’est la question que les autres posent – et elle est sans réponse. Moi ? Je suis ma langue  » écrivait si justement le poète palestinien Mahmoud Darwish dans Une rime pour les Mu’allaqât en 1995. C’est par cette question complexe posée à l’auteur que s’entame chacun des dialogues d’« Orbe » . On habite sa langue moins qu’elle nous habite, moins qu’elle nous façonne et qu’elle nous hante. Disons-le : la langue évolue moins avec nous que nous auprès d’elle. Avec « Orbe », il est question de définir ce qui, pour chaque auteur a provoqué un désir lié à l’écrit. Ce désir, individuel et propre à chacun, s’inscrit dans un rapport au monde, à soi et à la lecture. L’enjeu, ici, sera de découvrir différents mécanismes et processus d’écriture et de création.La collection se veut ouverte à tous les genres littéraires, qu’il s’agisse du roman, de poésie, de nouvelles, de traduction, de théâtre, d’un scénario de film, de bande dessinée ou de littérature de jeunesse. Elle s’adresse à ceux qui s’intéressent au processus d’écriture ou aux auteurs interrogés en particulier, ainsi qu’aux enseignants et participants des ateliers d’écriture.Initiée par l’écrivain et cinéaste Frédérique Dolphijn , la collection présente trois premiers ouvrages dont elle signe le dialogue. Pour chacun d’eux, elle a choisi des mots à l’intention des auteurs. Ces derniers ont été piochés de manière aléatoire, les uns après les autres, et ont initié le début d’un nouveau chapitre et d’une ébauche de réflexion.L’emploi de la deuxième personne, tu , lors de chacun des entretiens, souligne le caractère spontané et non artificiel des dires de l’interrogeant comme de l’interrogé. Nul besoin de faire beau, ici, et c’est ce qui émeut dans le propos : d’entendre les rires et les hésitations entre les lignes nous fait nous, lecteurs, prendre part au dialogue à notre tour. Ève Bonfanti et Yves Hunstad, Accueillir l’inattendu Comment écrire pour enfin dire en public ? Dans cette conversation, il sera question de théâtre et d’une certaine écriture de la transmission.Eve Bonfanti et Yves Hunstad, tous deux acteurs et auteurs de théâtre, ont décidé de mêler leur virtuosité pour fonder la compagnie La fabrique imaginaire . Écrire en duo implique le challenge de la symbiose et de l’entente qui force à passer outre les questions d’égo. Deux écritures faites une, en perpétuel mouvement, donc, inattendue ;  en allers-retours de l’une à l’autre, où le public est partie prenante de la création et interroge sans cesse l’auteur. Imprévu Yves : On parle bien de l’écriture… Dans l’acte de jouer, il y a zéro imprévu. Sauf s’il y a un accident qui vient de l’extérieur. Mais de notre part, on ne crée pas d’imprévu quand on joue. On espère qu’il arrive pour orienter l’écriture, pour l’enrichir. Eve : Cet imprévu positif, là dans l’écriture et qui est reproduit après de manière illusoire dans le jeu, provoque une tension… presque une supra conscience dans le cerveau du public… Tout se tend vers ce moment : qu’est-ce qui va se passer ? Colette Nys-Mazure, Quelque chose se déploie C’est par ce dialogue avec Colette Nys-Mazure que s’est lancée la collection « Orbe ».Grande lectrice et enseignante inaltérable, l’incontournable poète, nouvelliste, romancière et essayiste dont l’œuvre a été récompensée de nombreux prix incarne plusieurs facettes de l’écriture poétique. Elle pose, dans ses pages comme dans son quotidien, un regard et une attention soutenus aux autres et à leurs écritures. L’autre C’est vraiment exigeant, l’autre… C’est à la fois l’autre en soi… d’étrange, de différent, d’inquiétant ; c’est l’autre, immédiat, avec qui on vit avec qui on tente de composer (…) Dans les livres que je fréquente, il y a une part des auteurs que j’ai appris à connaître. Mais il y a aussi tous ceux que j’ai envie de découvrir, que je ne connais absolument pas, et qui sont à des milliers de kilomètres de mes préoccupations ou de mes façons d’écrire (…) Il y a une rencontre avec un livre… mais une rencontre qui présuppose des deux côtés une disponibilité. Jaco Van Dormael, Écrire le chaos Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que le sens, existe-t-il un sens, que faire de ce chaos qui nous traverse ? Cinéaste de l’imaginaire et de ce qu’il peut y avoir de grand dans l’enfance, Jaco Van Dormael pose chacune de ses réponses sous le signe du questionnement. Se définissant, à la suite de Luigi Pirandello, comme « Un, personne et cent mille  », il interroge avec nous le processus de création.C’est à l’écriture de scénario que Frédéric Dolphijn s’intéresse avec Jaco Van Dormael. On y découvre comment, écriture à part entière, elle induit également une création multiforme. Incarnation Celui qui incarne le plus, c’est l’acteur. C’est en ça que l’écriture que je fais est une écriture collective ! C’est à dire que je vis avec des fantômes pendant des années, dont je note les conversations par bribes, qui me sont très familiers, pour lesquels parfois j’ai de l’amour, parce que je les connais bien. Ils changent de visage régulièrement. (…) ce sont des « multi personnages. (…) En général on dit qu’il y a  trois écritures : l’écriture du scénario, l’écriture sur le plateau et l’écriture au montage. On ne parle jamais de la quatrième écriture, la plus importante : celle du spectateur qui retient certaines choses, en oublie d’autres, inverse les scènes, fait dire à tel personnage des choses qu’il n’a pas dites, et qui se réapproprie le film. Victoire de Changy Dans cette conversation, il sera question de théâtre et de l’écriture de la transmission. Comment dire pour un public ? Le spectateur devient partie prenante de la création dans les interrogations de ces deux auteurs de théâtre. Eve Bonfanti et Yves Hunstad ont décidé de mêler leurs talents ; écrire en duo implique une symbiose et une entente de travail qui dépasse les questions d’ego. La finalité est directement au centre du processus. Il ne s’agit donc pas de double jeu mais de construire cette présence à l’autre, induire la lecture d’un spectacle, l’écoute d’un texte. Accueillir l’inattendu, c’est admettre cette place du jeu, de l’improvisation, de l’accident et de l’imprévu. C’est le faire sien pour mieux avancer dans le processus d’écriture. Écriture qui se place ici clairement dans l’oralité, le son et le sens des mots faisant un, le jeu de l’acteur participant à l’écriture... Partageant avec générosité et enthousiasme ces moments d’écriture, Eve Bonfanti et Yves Hunstad mêlent leurs voix à celle de Frédérique Dolphijn pour une conversation triangulaire qui rebondit sans cesse, formant le kaléidoscope d’une écriture en mouvement.…

Théâtre

Une œuvre ne se laisse pas réduire à l’effet immédiat qu’elle a produit lors de sa première apparition : ni dans l’espace sociologique, ni dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyée.…

Pour en finir avec la poésie dite minimaliste

Riche rentrée pour Jan Baetens dont deux ouvrages viennent de paraître. Et s’ils traitent tout deux de poésie, c’est…

Nous irons là

Carmelo VIRONE , Nous irons là , M.E.O., 2025, 136 p., 16 € / ePub : 9,49 € , ISBN : 978-2-8070-0507-5 Quelques semaines après Margherita , un livre dans lequel il évoquait la…

Savitzkaya ou la nouba originelle

C’est sous l’angle d’une robinsonnade esthétique et conceptuelle que Laurent Demoulin aborde l’œuvre multiforme d’Eugène Savitzkaya.…

Rien n’est rouge

Habituellement, les recueils de nouvelles sont tissés autour d’un thème qui sert de fil conducteur à l’ensemble. Ici, rien de tout cela. François Salmon part dans toutes…

Le maître des rêves

Christian LAUWERS , Le maître des rêves , Murmure des soirs, 2024, 260 p., 20 € / ePub : 13,99 € , ISBN : 9782931235164Durant le 19e siècle et une grande…

L’évangile par le menu

Dans ce dernier opus , L’évangile par le menu ,  l’auteur,  Marc Menu , joue avec délectation de tous les clins d’œil qu’il peut lancer au lecteur dans le souvenir…

Vague de froid

Vague de froid est la première bande dessinée de l‘auteur et scénariste belge Jean Cremers. Publié au Lombard et récompensé du prix Rossel 2023, Vague de froid conte le récit de Martin…

Grande vie et petite mort du poète fourbe

Éric Allard est une figure discrète mais importante du microcosme littéraire belge : on lui doit une œuvre décalée, dédiée…

Dans les griffes du Doudou

Débarqué du futur où il aime aventurer son écriture à la fois imagée, directe et stylée, Alain Dartevelle promène sa plume dans un  nouveau recueil…

À la recherche d’Alfred Hayes

Apolline Avenarius sort d’études de cinéma avec un but précis, devenir un auteur célèbre. Pour cela, elle mise tout sur une seule idée…

Tchansons... sins pont d' musique

Certaines œuvres littéraires connaissent une longue période de latence avant leur publication. Le recueil qui nous occupe en est un parfait…

Tout est loin

Tout est loin  : voilà bien une logistisation, une karellogisterie – un flou entretenu qui a du charme. Car rien n’est plus vrai et rien n’est moins faux quand le sentiment de proximité…

Comment être aimé quand on est un grand méchant loup ?

Un soir‚ on frappe à la porte de l’auteure : BOUM BOUM BOUM. C’est le loup‚ qui en a assez d’être le méchant…

Sous la ceinture

Philippe Gustin est le lauréat du Prix Fintro Écritures Noires 2020, organisé pour la quatrième fois par Fintro et la Foire du Livre de Bruxelles, attribué sur manuscrit. L’objectif ?…

Belgiques : Pas des anges

La publication du « Belgiques » confié par les éditions Ker à Françoise Lalande, et sous-titrée « Pas des anges » (même si ce titre n’apparaît…

Romans

Décédé en 2019, François Weyergans nous a laissé une œuvre littéraire qui s’est étalée sur plus d’un demi-siècle et il a bénéficié de nombreux signes de reconnaissance symbolique :…

Clapton a tué ma femme !

Bien connu des lecteurs du Carnet et des amateurs de géographie littéraire, Guy Delhasse trempe aussi sa plume dans l’encre noire. Il a tenu longtemps la chronique…

Les Paons et autres merveilles

En 1924, Jean de Bosschère quitte Londres et s’installe non loin de Rome, sur la via Appia Antica. Il commence à rédiger  Marthe et l’enragé…

La maison des veilles

La réédition d’une œuvre de Stanislas-André Steeman est toujours bienvenue. Elle rend aussi justice à un pionnier du roman policier moderne…

De l’air !

"Avant le temps moderne, l'auteur se mettait au service de la littérature, et les livres naissaient lumineux, en liberté. Mais au cours du xxe siècle l'auteur, par narcissisme, pour obéir…

Auteurs autour, notes sur quelques voix contemporaines et au-delà

Le « je » de l'écrivain est comme l'ombre portée de ce qu'il a lu et…

L’écolière

Claude Rappé est une personnalité médiatique connue pour avoir travaillé durant une vingtaine d’années à la télévision RTL, mais il nous dévoile dans L’écolière une part méconnue…