L’écrivain Melvil Tournel se penche sur sa vie. À plus de cinquante ans, il décide de raconter une part de son adolescence en plongeant dans ses souvenirs aux côtés de Léa, Luisa, Lorient et Gabriel… Il évoque leur amitié, leurs joies, leurs tourments et la puissance des sentiments qui s’emparaient d’eux à cette époque-là. La violence aussi, qui laissa une trace indélébile dans leurs existences. Jusqu’à cette découverte tant d’années plus tard qui bouleverse la perspective de ce qu’il croyait être son histoire.
Auteur de Léa, l’été
Le dernier livre de Stanislas Cotton, Léa, l’été, c’est comme avoir de l’eau jusqu’aux coudes, à chercher un galet « rond, pas trop grand, pas trop lourd » et le faire presque s’envoler tout tout juste au-dessus de l’Ambrée, la rivière qui faisait tourner l’aube du vieux moulin dans lequel vit Melvil Tournel, le narrateur de ce récit. Une histoire en quatre mouvements, l’été.Quand l’histoire commence, Melvil a 12 ans. Il raconte son ennui de l’école et comment il déjoue les attaques du gros lourd de Gabriel Maussin qui passe son temps à le harceler. Les assauts de Maussin n’empêchent pourtant pas Melvil d’investir la rivière, son domaine, pour y pêcher des truites arc-en-ciel, en explorer l’autre rive, véritable…
Recueil de poèmes Écrire, pour moi, c’est chercher l’écart et la trace , confie Daniel Charneux…