Résultats de recherche pour “Ninon” 91 à 120 (149)

Istwâre dè guère

Ç'astoût ène djournéye d' chance pour mi! D'é yeû l'ocâsion dè racatér 'ne bascule a 'ne coupe dè djins qui ont couneû l' guère 40-45. * Èl…

Dès pîces du nös-ôteûrs su lès plantches

Dins noss e province , lu prumî trimèsse èst vrêmint l’ cé du tèyâte walon û gômès; bin chûr, kékes…

La florissante production de la commune de Theux

L’actuelle commune de Theux, composée de la ville de Theux, des anciennes communes de La Reid et de Polleur ainsi…

Li grand voyadje

Le prix de la Ville de La Louvière, prix biennal de littérature en langues régionales romanes, était consacré à la prose en 2020. Il y eut 15 candidat(e)s, 8 en picard et 7 en wallon.…

Lès djins malôdes du coronavîrusse

Ène minêye avoyêye dul Chine Kîrant lès djins, brokant s’ leûs chines, Su stramlot pa t’t-avô la tère Pou fwêre dès…

Dès bounès novèles...

Dispûs a pô près deûs mwès asteûre, tos lès londis, dj' a sovint scrît dins cès mèssadjes-ci dès novèles qui n' èstin.n' nin fwârt plêjantes.…

Lu tching

Lu djoû k’ il ariva amon zèls, çu n’ èsteût k’ cîr èt poyèdjes. One putite boule ki djèmihéve tinrûl’mint, ki ala rèfiler totes lès cwènes, ki lèpéve lès deûts k’ on lî…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

95 kulos èt one faflote

Binaméye camarâde, mi chére Ane, qui dj’ènn’aveu m’ sô di r’choner lès laîds tchèts. Au pus sovint dji n’è rabat wêre quand…

Li bague d’aluminiom´

On-obus vint d' toumè. Come si on l' ratindeûve, Nos sôdârs ont sôrti leûs locèts dès-abris... I-z-avin.n´ ètindu al façon qu'i chufleûve Qui c'èsteut…

Li casakin da Jènîye

- On pont au drwèt ... on pont au r’viêrs... Jènîye ritrove aujîyemint l’ maniére po t’nu sès-èwîyes ; ça faît si longtimps…

Réception des Rèlîs Namurwès au Palais provincial

Le jeudi 30 avril 2015, les autorités provinciales ont reçu les Rèlîs Namurwès pour la sortie…

Mozart èt lès côpeûs d’ pomes

Paskèye a tchanter so l’ êr dèle marche turque da W.A. MOZART SI LA SOL (dieze) LA DO Hoûte on pô tot bas Çou qu’ i-l-ariva Li…

Cantilène de sainte-Eulalie

Premier monument de la littérature française, la Cantilène de sainte Eulalie, de la fin du IX° siècle (881 ou peu après), chante en dialecte wallo-picard,…

C’èst l’ Caudia, c’èst l’ Sint-Djan !

L’èstè bèrlôre dè su l’ place dou vilâdje, in fôs calme ès’ rèstind su lès pavès ; djon.nes…

Vos sintoz l’ laume, mi chone-t-i.

L’abbé Pirot, missionnaire au Canada, nous quittait, il y a 60 ans (le 19 septembre, précisément). En 1950 avait paru Contes…

Ègzistè, po cwè fè ?

─ Tchofile, to pôrès m’ dîre pocwè èst-ç’ k’ on-z-a vnu ô monde ? Dimeûre simpe èt ni vins nin dîre : i fôt fè ci, fè ça, n’ nin vnu prétchè,…

Lès deûs galants rostis : sin.ne III et sin.ne IV

(Les indications scéniques figurent entre parenthèses. Certaines corrections ont été opérées par…

Tchèsse aus crocodiles

On dit (maîs qui n' dit-on nin !) qui d'mwin nos-aurans d' l'ovradje avou lès " Kamarâdes " qui sont véla d'vant nos ! Dji n'î crwè nin èt, po-z-awè l' keûr tranquile,…

Al djote

Po èsse bin sûr ki l’ mwê timps èst houte, Choûtez, s’ on crîe, bin hônt : « ôs cabus ! » N’ confondez…

El boukin

Christian Thonet (Haine-Saint-Paul) est le lauréat du second prix de notre concours de poésie « Ville de La Louvière » El boukin keûrt pa t't-avô l' bosquèt, sès-orèyes ô vint, s'impanche…

Jean WISIMUS (Verviers 1868 – Verviers 1953)

Cumint qu’on d’vint plok’tî  ! XX Dj’aveû gangnî l’ Colédje avou qwate du mès plankèts. Lu djoû dèl…

Mès prèmîs sovnirs di scole

Dès djins èt dès mèstîs d' ayîr En 1978, Michel Francard publiait « Dès mèstîs èt dès djins k' è vont », un ouvrage dans lequel il faisait…

L’ètèremint

Dins l' sov’nance èt al maniére da Henry MATTERNE, po lî rinde bon d'vwêr ― Dispêtchîz-vos, don, Zande , i n' nos faureut nin yèsse taurdus on djoû come audjoûrdu.…

One djôye pus grande qui lèye

Dorinne / Dorène XX  XX  À mèsse, li djoû qu’èle va à l’ comunion , èle dimeûre voltî après l’s-ôtes. Li pwate qui r’clape on…