L’abbé Pirot, missionnaire au Canada, nous quittait, il y a 60 ans (le 19 septembre, précisément).
En 1950 avait paru Contes dau lon èt did près, qui réunissait toute son œuvre wallonne, œuvre de prose essentiellement.
Une prose très peu cultivée jusque-là en wallon central.
Pirot allait inspirer aussi des gens comme Eugène Gillain et Anatole Marchal pour les histoires de diables et de sorcières.
Nous reprenons ici, tiré du recueil, un conte assez long qui avait paru initialement dans notre revue de juin 1949. C’est le dernier texte wallon de Pirot.
Lors du Concours provincial de littérature wallonne dit du 150e Anniversaire de la Belgique, Séraphin Chevalier de Gesves obtint le deuxième prix pour la prose avec Li gobieû d’ l’Abîye, un conte de Noël se déroulant à l’abbaye de Grandpré du temps des moines et où il est aussi question d’on tortia d’ laume offert à un enfant. Sans doute un clind’œil à l’abbé (voir Cahier wallon,…