Résultats de recherche pour “Henri Michaux” 61 à 90 (103)

Papier pelure : 1969-1999

Daniel FANO , Papier pelure : 1969-1999 , Préface de Philippe Mikriammos, Flammarion, coll. « Poésie/Flammarion », 2024, 280 p., 22 € / ePub : 14,99 € ,…

L’employé

Jacques STERNBERG , L’employé, Postface de Jacques Carion, Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2020, 195 p., 8,5 € , ISBN : 978-2-87568-538-4 Attention lecteur, attention…

Opéré bouffe ou Le guéri imaginaire

Un problème cardiaque qui aurait pu tourner au pire... L'auteur raconte avec verve son rapport à la maladie et à…

L’exercice du silence

Y aurait-il au fond une syntaxe du silence ?  Un ensemble de règles qui permettraient de comprendre pourquoi, chez le poète, le silence n’est pas synonyme…

Grammaire du vide

Orné de photographies de Victorine Alisse, le recueil Grammaire du vide est l’édition définitive de trois séries de poèmes (« Terre Silence » – « À pierre fendre »…

Artaud Rimbur : Opéra-bouche

Artaud Rimbur est le texte intégral d'une performance donnée par l'auteur à la fin des années 1980. "C'est une sorte d'opéra-bouche…

Poésie (1944-2004)

Préface de Charles Dobzynski À propos du livre Au point culminant de la poésie belge contemporaine, Philippe Jones joue un rôle particulier. Non point…

Vertiges de la main

Pierre-Yves SOUCY et Olivier SCHEFER , Vertiges de la main, Lettre volée, 2022, 80 p., 18 € , ISBN : 9782873175641«  Que fait un poète lorsqu’il dessine ?  ».…

Un temps immobile

C’est à la faveur ( ! ) de l’époque où nous étions confinés au creux de nos logis que Jean-Luc Outers a perçu «  le son de la terre  ».Il avait toujours eu le sentiment…

Ne vous inquiétez plus c’est la guerre

« Encouragé par Joyce Mansour, Henri Michaux et Dominique de Roux »… Découvrir le triple patronage qui présida aux destinées…

L’écriture et la foudre. Jacques Izoard et François Jacqmin. Deux poètes entre les choses et les mots

La collection d’essais tirés des conférences prononcées lors de ces rencontres privilégiées que sont les Midis de la poésie comptait déjà, parmi les grands noms qui l’émaillent, Pasolini, Brecht, Bauchau, Duras, Aragon… Grâce à l’étude que livre Gérald Purnelle, professeur à l’Université de Liège, deux Liégeois viennent rejoindre cette cohorte d’éminences : Jacques Izoard et François Jacqmin. Comparer deux poètes, ou plutôt deux voix poétiques, est un exercice plus complexe qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas de superposer des citations ni de computer des corrélations lexicales ; encore faut-il sonder au cœur et aux reins leur œuvre respective, via les récurrences thématiques, les fantasmes, le ton, la vision dont elle est porteuse. Une naissance et une mort en région liégeoise augmentées d’une contemporanéité d’écriture ne suffisent en effet pas à fonder une connivence entre poètes, même si elles permettent d’entrevoir quelques traits de parenté.Gérald Purnelle a très bien mis en exergue les différences de tempérament des deux hommes, et ce sans entrer dans le détail de leur intimité vécue, mais en se plaçant d’emblée sur le terrain de leur ethos social comme littéraire.Quelles silhouettes, et quelles carrures que celles de ces frères séparés. D’un côté, Jacques Delmotte au pseudonyme de col alpin, « militant » de la cause poétique, qui s’y dépense sans compter, s’y brûlera ;  homme de réseaux (il n’a jamais cessé de publier concomitamment aux plus grandes enseignes et dans des revues éphémères, confidentielles) et de rencontres (pas un seul « écrivant » à Liège pour ignorer le passeur magnifique qu’il fut) ; professeur, qui savait susciter l’éveil à la fécondité de la langue française parmi ses classes de techniques / professionnelles, par exemple en leur livrant en pâture un « poème du jour » à discuter, dépecer, noter sur dix ; diseur enfin à la sensualité directe, poète tactile, rebelle jusqu’au bout au(x) cloisonnement(s). De l’autre, François Jacqmin, homme d’un seul nom de famille, avouant volontiers que la découverte de la poésie marqua une « fracture » dans son existence, manifestée par un « manque d’adhésion généralisé », ce qui n’est pas sans évoquer un certain Henri Michaux ; compagnon de route – y avait-il une autre manière d’en être ? – du surréalisme d’après-guerre, s’auto-désignant comme « le membre le plus tranquille de la Belgique sauvage » ; homme du retrait, du confinement de sa parole, de la divulgation au compte-goutte, qui publie son premier recueil d’importance, Les Saisons , à l’orée de la cinquantaine en se tenant loin des coteries, des logiques de conquête du champ. Jacqmin, silentiaire d’un empire intérieur à dimension de jardin.Gérald Purnelle a parfaitement saisi à quel point « l’écriture poétique d’Izoard et de Jacqmin se fonde également sur une permanente perception du monde comme origine et, comme enjeu, sur l’inscription du sujet dans ce monde et dans le langage ». Ce postulat explique la réticence – le refus ? – manifestée par Izoard à intellectualiser le réel, et à l’inverse les ressorts émotionnels, frisant l’extase, qui sont présents dans l’expression de Jacqmin ? Et là où Izoard entre en contact avec des matières, des étoffes, usant sans vergogne de l’œil, du doigt, de la langue, du sexe, Jacqmin approche par cercles concentriques, franchissant par paliers les couches invisibles qui ceignent l’essence des choses. Une essence qui, évidemment, se révèle évanescence.Le verbe est alors ressenti tout différemment de part et d’autre. Pour Jacqmin, il y a une inaptitude à exprimer les profondeurs du sensible : ainsi explique-t-il dans un entretien accordé à Revue et corrigée au mitan des années 80 : Je considère que c’est une injure vis-à-vis du monde que de le désigner, que de lui coller un verbe sur le dos et de dire à cet objet « voilà ce que tu es ». Et je ne fais pas plus confiance à ma pensée qu’au langage, ce qui veut dire que la situation est tout à fait bloquée. On retrouve la contradiction dans le fait que je continue d’écrire. Pour Izoard, par contre, qui exerce son écriture comme un décloisonnement, le langage est vecteur de projection vers l’autre. Ne pas se retrancher derrière les vocables, mais faire en sorte qu’ils soient le salutaire fil conducteur allant de l’un à l’autre. Briser ainsi le halo de vide autour des êtres, les aimer. ( extrait de Ce manteau de pauvreté , 1962 )Le mérite d’une telle étude, au-delà de l’outil d’analyse qu’elle fournit, est de constituer un irrésistible incitant à se ressourcer, d’un mouvement parallèle, chez Jacqmin et Izoard, recto et verso d’une même lecture réenchanteresse du monde, avers et revers d’une même…

Mélusine ou La robe de saphir

Espace Nord poursuit sa politique de réédition et de réimpression de textes des « fantastiqueurs » belges avec deux titres de Franz Hellens, l’un…

Quantième naufrage intérieur

Que peut la poésie dans sa toute-puissante impuissance ? Quels rivages lui reste-t-il et au prix de quelle dé-labeur ? Auteur de nombreux recueils…

Une chanson bonne à mâcher. Vie et œuvre de Norge

Comme le souligne la quatrième de couverture, la mémoire posthume de Norge souffrait jusqu’à la…

Abracadabrants

Le procédé stylistique des  Arbracadabrants  est proche de celui qu’utilise Paul Colinet, […] dans ses poèmes dadaïstes de l’ Humour vert . […] On pourra aussi penser aux…

La poésie francophone de Belgique (Tome II) (1885-1900)

Le premier volume de notre anthologie présentait les poètes du symbolisme et des tendances ultérieures à cet état d'esprit.…

La poésie francophone de Belgique (Tome I) (1804-1884)

Il est salutaire, pensons-nous, de refaire le bilan d'une poésie nationale, à chaque génération. Les goûts changent, les…

Des lueurs du fleuve à la lumière de la peinture. Émile Verhaeren et les siens

On n’imagine pas Verhaeren sans l’Escaut, qui a marqué sa sensibilité,…

Patrimoine : Norge le proférateur

Dans les années 1970-1980, une opinion est fort répandue en Belgique francophone : nos trois plus grands poètes vivants sont Marcel Thiry,…

Xavier Christiaens, Rétrospective et DVD : entretien

La trilogie boréale, 5, 12 et 21 mai 2016 au cinéma Nova (Bruxelles) Dans la collection Fragments…

Textyles 53 : Malédictions littéraires

L’une des figures les plus saillantes de l’imaginaire littéraire est celle de l’écrivain maudit. Dominé par la souffrance, qui peut infléchir directement…

Une mystique sans Dieu

Il y a quarante ans, Jean Claude Bologne a vécu durant quelques instants «  une expérience fulgurante de l’absolu  ». Quelques instants qui ont marqué…

De la marchandise internationale

Il y a une quinzaine d’années, Jean-Louis Massot a tiré Daniel Fano de son trop long silence éditorial. Depuis, le clavier crépite. Voici le septième…

Les mille corps

Ça commence ainsi, par une question : Je sais, nous avons deux corps et même cent et même mille. Mais comment en parler, d’autres l’ont si bien fait avant nous ? À lire ce Mille corps…

Karoo - Revue en ligne karoo.me - avril 2019 - Karoo avril 2019

Sommaire • Visages de Henri Michaux par Elias Preszow • Siân Davey, Instincts maternels [art & ko] Natalie…

Présentation

Qu’y a-t-il de commun entre les récits conjecturaux de Rosny aîné, le space opera des aventures de Blake et Mortimer, les récits de l’étrange de Franz Hellens ou Thomas Owen…

Quelques questions – à Nicolas Ancion

Nicolas Ancion est né à Liège. Il est l’auteur d’une dizaine de romans qui lui ont mérité de nombreux prix littéraires. Il voyage beaucoup et déménage…

Marcel Lecomte : une journée d’étude

lecomte Sous la direction de Paul Aron et Philippe Dewolf, la revue Textyles organise ce 19 novembre une  journée d’étude consacrée à Marcel Lecomte (décédé…

La novellisation, une écriture différente du cinéma (2015)

La novellisation, méchant anglicisme dérivé de « novelization », est une pratique éditoriale qui consiste…