Quelques questions – à Nicolas Ancion

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Nicolas Ancion est né à Liège. Il est l’auteur d’une dizaine de romans qui lui ont mérité de nombreux prix littéraires. Il voyage beaucoup et déménage souvent. Là, c’est de Shanghaï qu’il répond à notre interview, au milieu d’un périple en famille de Cracovie jusqu’à la côte chinoise en train et en bus.

Nicolas Ancion est né à Liège. Il est l’auteur d’une dizaine de romans qui lui ont mérité de nombreux prix littéraires. Il voyage beaucoup et déménage souvent. Là, c’est de Shanghaï qu’il répond à notre interview, au milieu d’un périple en famille de Cracovie jusqu’à la côte chinoise en train et en bus.

Dans Invisibles et remuants, votre plume pointe un monde corrompu par l’argent. Pensez-vous que l’écriture…



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Après Arles, théâtre de L’or, la paille, le feu , premier volume de L’avènement des barbares , la saga historique de Charles Senard , le tome 2, Le pressoir du monde , nous emmène, en cette même année 475 de notre ère, à Paris, à cette époque modeste ville de garnison.C’est là que doit être conclu, dans quelques jours (le livre les enchaîne en quatre chapitres, du vendredi au lundi, où la tension monte), un traité de paix crucial entre deux rois ennemis, Childéric le Franc et Syagrius le Romain. À l’initiative de Geneviève, sainte femme qui dirige la curie et la cité de Paris, et veut ardemment préserver la paix. Geneviève a invité l’abbé de Condat à servir de garant. Lupicin, figure haute en couleurs de L’or, la paille, le feu, se rend donc à Paris, accompagné de Vercel, le jeune orfèvre arlésien avec lequel il s’est lié d’amitié, et de Nantilde, nièce de Geneviève, dont la beauté cache la vie spirituelle intense.Arrive simultanément à Paris Aurélien, aristocrate arlésien, pétri d’ambition plus que de principes, garant lui aussi du traité, fin lettré à qui Syagrius a demandé de composer un poème célébrant l’événement. Aurélien, le cœur «  enténébré  » par la mort de son irremplaçable ami Martin.Ainsi s’ouvre Le pressoir du monde . Titre intrigant, qui fait écho à un rêve de Vercel, admirant le dispositif ingénieux d’un pressoir à huile d’olives qu’il visitait, adolescent, avec sa mère.Les pourparlers s’engagent difficilement. Le traité suscite d’âpres débats. Ravive d’anciens drames. Réveille blessures, rancunes, amertumes.Une tentative d’empoisonnement de Childéric, dans le sillage d’un banquet, rappelle cruellement la mort, dix ans plus tôt, du général romain Egidius, père de Syagrius, victime d’empoisonnement dans les mêmes circonstances.L’atmosphère s’alourdit de soupçons. Les conflits se font parfois violents, au grand dam de l’abbé Lupicin, qui médite sombrement au soir d’une journée éprouvante : «  Comme les hommes peuvent montrer de méchanceté les uns envers les autres, ignorant qu’ils souffrent plus de la haine qui les anime contre un ennemi que de cet ennemi lui-même !  »Le traité sera-t-il signé ? La paix, sauvée ?On voudrait y croire.Avec Geneviève, Vercel et Lupicin. Francine…

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