Comme le souligne la quatrième de couverture, la mémoire posthume de Norge souffrait jusqu’à la publication du présent ouvrage d’une paradoxale lacune : voilà un poète salué par les géants (Aragon, Cocteau, Neruda, Milosz), choyé des prix les plus importants, croulant sous les reconnaissances et noyé dans les officialités, mis en musique par Brassens et chanté par Jeanne Moreau, déclamé à hue et à dia, disséqué par d’innombrables mémorants de l’Alma mater, objet d’une multitude d’articles, dépassant la sphère de sa Belgitude par l’accession à celle de la Francophonie – et qui pourtant n’avait fait l’objet d’aucune étude d’ampleur.Daniel Laroche a donc fourni un travail attendu de longue date et que l’on peut sans…