Qu’y a-t-il de commun entre les récits conjecturaux de Rosny aîné, le space opera des aventures de Blake et Mortimer, les récits de l’étrange de Franz Hellens ou Thomas Owen et les fictions dystopiques de Jacques Sternberg ?
Peu de choses, semble-t-il, tant il apparaît que l’anticipation belge est doublement marquée par sa diversité et son caractère indécidable.
C’est là le résultat de l’hybridation créative des genres et des supports, mais aussi celui de la superposition, aux formes génériques effectivement pratiquées, d’étiquettes historiquement constituées, telles que merveilleux scientifique, fantastique réel, roman d’hypothèse, anticipation scientifique notamment, qui redessinent activement des ensembles littéraires et esthétiques.
L’anticipation est d’autant moins identifiable qu’elle ne concerne souvent qu’un aspect partiel ou désavoué d’une production romanesque : œuvre unique, atypique, redéfinie ultérieurement par…
Il fut une époque où l’on osa rêver qu’œuvrer ensemble, en toute liberté, générait une inventivité, une force et une profondeur que le travail solitaire ou divisé n’apportait pas.…
La fin de quelque chose ( Editorial )
In the old days Hortons Bay was a lumbering town. No one who lived in it was out of sound of the big saws in the…